YACHT-Redaktion
· 14.09.2025
Depuis des années, une concurrence acharnée se joue dans les coulisses du secteur de la location de voitures. Elle a lieu entre les agences de charter classiques et les portails en ligne plus récents. Les premières sont présentes sur les salons et disposent de bureaux pour leurs clients. Les seconds ont été créés dans le sillage du boom en ligne. Ils sont souvent dotés d'un capital important par des investisseurs à risque. Elles veulent marquer des points avec une structure de personnel très légère et une présence sur le marché mondial plutôt que limité à un seul pays. Elles s'efforcent de conquérir le marché grâce à des prix avantageux, des réservations en temps réel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et des méthodes de paiement simples.
La publicité vise les clients sur le web : grâce aux Google-Adverts, de nombreuses agences en ligne apparaissent en haut de la liste des résultats lorsque les plaisanciers recherchent des offres avec des termes tels que "charter Majorque". Parmi les clients en ligne que l'on atteint ainsi, il y a beaucoup de débutants qui n'ont pas encore eu de contact avec le marché classique des agences ou qui ne sont jamais allés à un salon nautique.
Tous les fournisseurs en ligne n'ont pas - malgré un site web en allemand - un siège social en Allemagne ou n'acceptent pas le droit allemand pour leurs contrats. France, Autriche, Slovaquie, Espagne - la juridiction varie parfois en fonction de la patrie de la start-up. Il suffit de jeter un coup d'œil aux conditions générales de vente de certaines plateformes en ligne. Si une réservation donne lieu à un litige entre le client et l'agence, par exemple parce que l'équipement gratuit promis pour le yacht doit finalement être payé en plus sur place, il faut obtenir des dommages et intérêts à l'étranger - ce qui, dans la plupart des cas, n'est tout simplement pas rentable. Il est vrai que depuis quelques années, les tribunaux allemands admettent de plus en plus que les clients allemands poursuivent des entreprises étrangères à leur domicile en Allemagne, mais ce n'est pas (encore) la règle.
Autre inconvénient de certaines agences en ligne : certaines ne proposent ni certificats de garantie ni assurance insolvabilité. Celles-ci sont souvent standard chez les agents classiques. En d'autres termes, si l'agence ou l'exploitant de la flotte fait faillite à l'étranger, une assurance remplace les paiements effectués par les clients. Dans les autres pays de l'UE, de telles couvertures en faveur des équipages ne sont guère répandues ; elles sont une particularité du marché allemand. Dans ce cas, la seule solution est que le client s'occupe lui-même de souscrire une assurance insolvabilité, qui existe auprès d'assureurs allemands comme Pantaenius ou Hamburger Yacht-Versicherung. Mais les frais sont à la charge du client.