YACHT-Redaktion
· 21.03.2025
À la longue, la force des éléments ne passe pas inaperçue, même sur les matériaux les plus solides. Le contact avec les embruns salés, le rayonnement UV intense ou les changements de température extrêmes ne sont que quelques-unes des raisons pour lesquelles il faut respecter scrupuleusement les intervalles d'entretien prescrits, notamment par les fabricants de gilets et de radeaux de sauvetage. C'est ce que rappelle avec insistance l'association professionnelle des moyens de sauvetage en mer (FSR).
Il y a aussi beaucoup d'autres équipements de sécurité à bord. Ils doivent également être contrôlés, entretenus et révisés. Nous dressons ici la liste de ce que chaque propriétaire devrait vérifier avant le début de la saison.
Changement de voile, prise de ris, pilotage : Même par gros temps ou dans l'obscurité, l'équipage ne doit pas être mis inutilement en danger. Cela concerne surtout le travail dans le cockpit et plus encore à l'avant du bateau.
Lignes de guidage tendues à plat sur le pont pour piquer la ligne de vie, généralement en sangle résistante.
Maintenance/entretien : Contrôler régulièrement l'absence de dommages, comme des bords effilochés ou des fissures. Rincer à l'eau douce après avoir navigué, démonter en cas d'absence prolongée et pendant l'hiver. Vérifier les fixations.
Il permet de s'y adosser en position assise, de s'y appuyer ou de s'y tenir brièvement. Un filet de bastingage empêche en outre les voiles ou les défenses de glisser à l'extérieur et permet aux enfants ou au chien de bord de se déplacer sans problème sur le pont dans le port. Mais attention, un bastingage ne résiste pas à des charges trop importantes.
Maintenance/entretien : La plupart des bateaux de croisière ont des fils de bastingage recouverts de plastique. De la rouille peut se former en dessous, c'est pourquoi ce type de revêtement est interdit en régate. Il convient d'examiner les fils aux endroits fortement sollicités, par exemple au niveau des passages sur les montants, afin de déceler des traces de corrosion, des points de frottement ou des cintres. Vérifier également régulièrement la tension des fils ainsi que leurs fixations. Remplacer les poteaux trop déformés et vérifier les vissages des pieds des poteaux de bastingage. Les filets de bastingage sont particulièrement sensibles à l'usure, car les fines cordes à nouer s'usent, s'effilochent ou se déchirent rapidement. Il ne faut pas les réparer trop souvent, il vaut mieux les remplacer complètement. Les fils et les filets de bastingage sont fabriqués par le voilier et sont disponibles dans le commerce sous forme pré-confectionnée.
Une main pour le bateau, une pour soi - c'est la vieille règle. Grâce à la ligne de vie, on a les deux mains libres pour travailler. Elle évite de passer par-dessus bord.
Maintenance/entretien : Nettoyer à l'eau douce et sécher après utilisation. Vérifier que les sangles et les suspentes ne sont pas endommagées, comme des zones de frottement. Selon la fréquence d'utilisation, les remplacer après quelques années. Contrôler le bon fonctionnement des mousquetons. S'ils sont difficiles à manœuvrer, les débarrasser des particules de saleté avec de l'eau ou de l'air comprimé. Remplacer les crochets s'ils sont fortement corrodés. Contrôler la solidité des œillets de picking dans le cockpit et sur le pont.
Lors de l'achat, faire attention à la force de flottaison nécessaire (150 ou 275 newtons).
Maintenance/entretien : Qu'il s'agisse d'un gilet automatique ou d'un gilet fixe, vérifier régulièrement qu'il n'y a pas de dommages visibles sur le tissu, les sangles et les fermetures. Les nettoyer à l'eau douce après chaque port. Pour les gilets automatiques, vérifier si la cartouche de gaz comprimé est bien vissée. En règle générale, les gilets automatiques doivent être entretenus par des professionnels tous les deux ans. Le mieux est de les amener dans une entreprise de service à la fin de la saison, afin qu'ils soient à nouveau prêts à l'emploi au printemps. Après dix ans, les gilets de sauvetage devraient être mis au rebut, car ils ne reçoivent plus de plaquette d'entretien de l'entreprise de service. A partir de la onzième année, on pourrait tout au plus les envoyer directement au fabricant, qui ne les contrôlerait alors qu'à intervalles d'un an.
En cas de pépin : De la simple bouée de sauvetage à la voile de montagne, le marché propose une offre complète pour le pire des cas.
Un projecteur portatif à LED aide à la navigation de nuit et fournit de la lumière en cas d'urgence.
Maintenance/entretien : Vérifier les ampoules et les piles ou les accumulateurs. Toujours avoir des piles de rechange à portée de main. Contrôler la corrosion des contacts dans le compartiment à piles. Pour les phares câblés, vérifier les prises sur et sous le pont.
Si quelqu'un tombe à l'eau, cette combinaison classique (sur la photo, à la poupe, côté tribord) peut être lancée à la personne concernée.
Maintenance/entretien : Vérifier régulièrement le fonctionnement de la lampe. Contrôler l'absence de dommages sur la collerette de sauvetage.
Le sac monté sur le panier arrière (voir photo ci-dessus) contient une dragonne et une corde de sauvetage. Les deux éléments sont jetés par-dessus bord et on tourne autour de la personne dans l'eau jusqu'à ce qu'elle attrape la corde.
Maintenance/entretien : Le sac protège certes du soleil et des intempéries, mais il faut tout de même vérifier en hiver qu'il n'est pas endommagé.
Les variantes modernes sont équipées d'une perche télescopique, dont la partie inférieure est insérée dans un flotteur et dont la partie supérieure est munie d'un pavillon fluorescent. Il est jeté par-dessus bord pour indiquer la position d'un coéquipier tombé à l'eau.
Maintenance/entretien : Vérifier l'absence de dommages extérieurs. Contrôler si la tringlerie est bloquée.
Aide à ramener à bord les plaisanciers, surtout ceux qui sont blessés.
Maintenance/entretien : Au plus tard en hiver, déballe tout et vérifie qu'il n'y a pas de dégâts ou de taches de moisissure.
Le système fixé au panier arrière fonctionne comme un radeau de sauvetage : en cas d'urgence, il se déclenche et tombe à l'eau. Au moyen d'une cartouche de gaz comprimé, un petit radeau de survie se déploie, équipé d'un dispositif de récupération.
Maintenance/entretien : Nettoyer régulièrement les conteneurs des croûtes de sel. L'entretien professionnel est proposé par le revendeur allemand SOS Technic avec une garantie d'un an.
Cela augmente la probabilité de retrouver une personne flottant dans l'eau. L'appareil envoie des données AIS qui peuvent être lues par les navires à proximité équipés d'un récepteur AIS, ce qui leur permet de contribuer à la recherche de manière ciblée.
Maintenance/entretien : Vérifier l'absence de dommages extérieurs. Remplacement de la pile (fabricant) tous les cinq ans.
Le scénario catastrophe de tout navigateur : une entrée d'eau suite à une collision ou un échouage. Il est alors bon d'avoir à bord le matériel adéquat pour faire face aux dégâts.
Chaque vanne de mer doit être équipée d'un bouchon de fuite en bois adapté. En cas de dommage, il permet de colmater rapidement un trou béant dans la coque sans devoir chercher longtemps. En outre, la boîte à outils doit contenir des bouchons de différentes tailles. S'il existe des passages de bord de différentes tailles, vérifier au préalable quel bouchon de fuite s'adapte à quel passage et les étiqueter en conséquence.
Maintenance/entretien : En hiver, contrôler si tous les bouchons sont encore en bon état et en place.
Un produit en mousse vient compléter le bouchon de fuite en bois : le "TruPlug" se caractérise par le fait qu'il s'adapte à la forme et à la résistance de chaque trou dans la coque. Introduit sous forme comprimée, il se déploie dans le trou et empêche ainsi toute nouvelle infiltration d'eau.
Maintenance/entretien : En hiver, vérifier que les anciens bouchons ne sont pas endommagés et qu'ils sont encore souples.
Graisse à haute viscosité pour lutter de manière aiguë contre les fuites. La masse est malléable et peut être lubrifiée directement dans les joints ou les trous. Elle assure également l'étanchéité sous pression.
Maintenance/entretien : Se conserve indéfiniment lorsqu'il n'est pas ouvert. Et même les lots entamés peuvent être réutilisés.
En cas d'infiltration d'eau, une pompe de cale fiable est indispensable. Il arrive parfois que l'utilisation d'une pompe manuelle échoue parce que personne à bord ne sait plus où le balancier de la pompe est bloqué.
Maintenance/entretien : Effectuer régulièrement un contrôle de fonctionnement. En cas de faible débit, vérifier au plus tard en hivernage que les tuyaux ne sont pas percés ou pliés. Ouvrir les tubulures d'aspiration et les débarrasser des particules de saleté. Maintenir également la cale propre. Vérifier l'usure des colliers en caoutchouc et les remplacer si nécessaire. S'assurer que le balancier de la pompe est toujours à portée de main. Ouvrir la pompe, enlever les saletés des joints et des vannes. Pour les pompes électriques, vérifier que les câbles et les connecteurs ne sont pas corrodés et, le cas échéant, les entretenir avec un peu de graisse au silicone.
Les incendies sont l'une des menaces les plus graves pour le navire et l'équipage. Ces équipements de sécurité sont utiles en cas d'urgence, mais doivent être régulièrement entretenus.
Il devrait y avoir au moins deux extincteurs à poudre de deux kilos à bord. L'un d'entre eux doit être placé dans le coffre arrière et l'autre dans le salon.
Maintenance/entretien : Faire entretenir les extincteurs tous les deux ans par une entreprise spécialisée. Après 15 à 20 ans, ils devraient être mis au rebut.
Étouffer si possible les incendies, surtout dans la zone de l'office, avec une couverture anti-feu.
Maintenance/entretien : Pendant l'hivernage, déballer la couverture, la déplier et vérifier qu'elle n'est pas endommagée.
Transporter un conteneur en plastique rempli de produits chimiques spéciaux vers le foyer de l'incendie. Il explose et prive l'environnement d'oxygène pendant un court instant, étouffant ainsi les flammes.
Maintenance/entretien : Vérifier que le récipient ne présente pas de dommages extérieurs. Le remplacer après cinq ans (période de garantie).
Une goupille défectueuse, de la rouille ou des dommages consécutifs à un stockage inapproprié : si le mât se brise, il faut agir rapidement.
Un mât tombé par-dessus bord et encore accroché aux haubans peut endommager la coque. Jusqu'à une certaine épaisseur de matériau, il est possible de couper la partie qui tient debout à l'aide d'une pince coupante. Il existe également des appareils à assistance hydraulique.
Maintenance/entretien : Il arrive souvent qu'un coupe-cordage reste négligemment dans le coffre pendant des années. Pour éviter qu'il ne se coince en cas de besoin, il faut le maintenir en état de marche avec une goutte d'huile et le débarrasser de la rouille ou des croûtes de sel.
L'abandon du navire est toujours la dernière option. Une infiltration d'eau incontrôlable ou un incendie peuvent vous y contraindre.
Elle est devenue la norme non seulement sur les yachts de haute mer, mais aussi sur de nombreux bateaux de croisière côtiers. La construction de yachts en série a réagi et propose sur divers bateaux des dispositifs de rangement et de fixation spéciaux.
Maintenance/entretien : Nettoyer régulièrement le sac ou le conteneur de la saleté et des croûtes de sel, contrôler la liaison des amarres avec le bateau. L'entretien par une entreprise spécialisée a lieu environ tous les deux à trois ans, la date est imprimée sur le conteneur ou le sac. Lors de l'entretien, le contenu de l'équipement de secours (en règle générale, tonneau à œillet, éponges, pagaies, sifflet, miroir de signalisation, lampe de poche, comprimés contre le mal de mer, torches à main, kit de réparation, matériel de pêche, pompe à main, récipient pour boire) est alors également contrôlé et remplacé si nécessaire.
Ration de survie, couverture thermique, crème solaire - tout à portée de main. Si le yacht coule, il n'y a peut-être plus le temps de rassembler les accessoires indispensables à la survie pour sortir du bateau. Il est alors recommandé d'utiliser un "grab bag", un sac imperméable de couleur signalétique qui, en cas d'urgence, est emballé en un seul geste et permet de compléter les moyens d'approvisionnement du radeau de sauvetage. Il est également possible de se procurer un sac étanche dans un magasin d'articles de plein air. Outre les papiers importants, il devrait contenir une trousse de premiers secours, des torches, une radio portable et le téléphone portable, des couvertures contre le froid, de la crème solaire, au moins un litre d'eau potable par personne ainsi que des barres énergétiques comme provisions de secours.
Maintenance/entretien : Contrôler le contenu du sac au plus tard lors de l'hivernage, le cas échéant avant les étapes de navigation difficiles, pour s'assurer qu'il est complet et veiller en particulier à la date de péremption des médicaments et des denrées alimentaires.
En cas d'urgence, l'équipage doit pouvoir attirer l'attention. Les fusées de détresse, les torches à main et autres moyens de signalisation pyrotechniques font partie de l'inventaire de bord. Indépendamment du permis pyrotechnique, il convient de connaître les différences en termes de manipulation et d'utilisation. Il existe dans le commerce une multitude de produits tels que Pot de fumée, torches à main et fusées à parachute. Pour un aperçu complet, voir ici.
Maintenance/entretien : Conservation dans des récipients secs et étanches. Tous les moyens de signalisation ont une durée de vie limitée ; en règle générale, la date de péremption est atteinte au bout de trois ans. Se procurer alors des produits de remplacement.
Tout le monde devrait être capable de donner les premiers secours. Il est important de disposer de pansements et de médicaments.
Pour la navigation côtière, quelques médicaments suffisent. Les personnes qui partent pour une longue croisière devraient demander conseil à leur médecin de famille. Tenir compte également des maladies antérieures des membres de l'équipage lors de la composition de la pharmacie de bord. Il peut également être conseillé de suivre un séminaire "Médecine en mer". Dans tous les cas, il est important de rafraîchir son cours de premiers secours avant de partir en croisière.
Maintenance/entretien : Entretenir continuellement la pharmacie de bord. Les pommades, les comprimés ou les gouttes ont des dates de péremption qu'il faut respecter.
Du sparadrap à la gaze, une trousse de base de pansements devrait se trouver à bord.
Maintenance/entretien : Vérifier l'intégralité de la trousse de secours au plus tard chaque année en hiver et la compléter ou la remplacer si nécessaire.
A télécharger gratuitement : Check-list début de saison PDF