Au premier abord, on pourrait penser que le nouveau Dragonfly est une nouvelle version du dernier modèle présenté. modèle de 40 pieds. Mais au plus tard sur la vue latérale de la coque centrale, on se rend compte que l'impression est trompeuse, car le nouveau projet y possède, tout comme sur les flotteurs, une étrave négative Wavepiercer Steven. Le bateau dispose d'un beaupré fixe de 90 centimètres de long, sur lequel il est possible d'accrocher un code zéro ou un gennaker. De plus, le nez sert de logement pour l'ancre qui, en raison de la bosse du wavepiercer, doit être placée particulièrement loin devant la coque. Le grand cockpit est équipé de deux gouvernails. Toutes les lignes sont reliées à quatre winchs électriques à l'arrière du cockpit, ce qui permet au Tri de bien naviguer en solitaire. Le Tri devrait ainsi plaire aux plaisanciers sportifs et aux navigateurs en solitaire, mais aussi être adapté aux régates comme le Fünen Rund. Le chantier naval prévoit une vitesse maximale de 23 nœuds. Le 36er ne serait ainsi qu'un nœud plus lent que le Modèle haut de 40 pieds des Danois.
Le Dragonfly 36 est construit en version Touring et en version Performance. Les deux versions disposent d'un mât en carbone, mais se distinguent par leurs configurations de voiles.
La version Touring est idéale pour les navigateurs qui attachent de l'importance à la facilité d'utilisation. Elle est équipée d'un foc auto-vireur et possède un mât de 16,50 mètres.
Pour ceux qui veulent plus d'action, la variante Performance offre un mât plus haut de deux mètres et un génois sur enrouleur plus grand, ainsi qu'une surface de voile nettement plus grande. Le Code Zero à lui seul gagne environ 13 mètres carrés. Le gennaker augmente même de 40 mètres carrés. La construction des coques et les poids des deux versions sont identiques...
Le système SWING WING, typique des Dragonfly-Tris, permet de réduire la largeur du 36 pour l'amarrage de 8,12 m à seulement 3,7 m. La mécanique sophistiquée est commandée par le winch électrique et, pour la première fois sur le nouveau modèle, il s'agit d'une construction entièrement composite. Des simulations informatiques et des tests physiques de résistance ont été réalisés pour optimiser la structure. La suppression des charnières en acier inoxydable permet de mieux transmettre les forces à la coque. De plus, selon le chantier naval, la construction est plus légère, plus stable et plus facile à entretenir.
L'aménagement intérieur est réalisé en standard en bois de frêne, mais un placage en orme est également disponible en option. L'intérieur comprend des cabines doubles à l'avant et à l'arrière, ainsi qu'une salle d'eau séparée entre le pont avant et le salon. La cuisine est située directement sur la descente, une petite table de navigation est prévue en face. Comme les modèles précédents, le 36 présente une ligne en deux parties. En dessous de la ligne de flottaison, la coque centrale est volontairement mince afin de minimiser la résistance. Au-dessus, la largeur augmente nettement, ce qui permet d'avoir des couchettes plus grandes et un meilleur confort de vie.
Le prix de base départ chantier naval est indiqué à 495.000 euros hors TVA. Le Dragonfly 36 n'est donc pas une bonne affaire. Toutefois, le bateau standard comprend également une série d'équipements habituellement soumis à un supplément de prix, comme les winchs électriques et le gréement en carbone. Les contraintes structurelles auxquelles sont soumis les trimarans rapides nécessitent en outre des stratifiés plus élaborés, ce qui fait que les prix ne sont pas directement comparables à ceux des yachts monocoques.