L'équipe de la prochaine The Ocean Race, Guyot Environnement - Team Europe, qui compte à son bord l'ancien champion du monde allemand de Starboat Robert Stanjek, a annoncé une nouvelle recrue.
Le Français Sébastien Simon remplacera Benjamin Dutreux sur certaines étapes et assumera à terre des tâches stratégiques dans les domaines de l'analyse des performances, de la météorologie et de la navigation.
L'ancienne équipe allemande de course au large Germany, qui avait remporté The Ocean Race Europe avec Robert Stanjek, Benjamin Dutreux, Phillip Kasüske et la navigatrice britannique Annie Lush, a fusionné en mai de cette année avec l'équipe du Français Dutreux. Le prochain objectif de Dutreux était en fait de participer au Vendée Globe 2024, mais cette fusion a permis d'ajouter The Ocean Race. Pour l'équipe allemande, cette fusion signifie également un bateau plus récent que l'actuel "Einstein", déjà construit pour le Vendée Globe 2012 et pas encore équipé de foils. Et même si cela avait été possible, la compétitivité aurait été douteuse.
Le bateau le plus récent de l'équipe française a quatre ans de moins, il a terminé deuxième du Vendée Globe 2016/17 sous le nom de "Hugo Boss". Il a déjà été équipé de foils et a servi de bateau d'entraînement à l'équipe 11th Hour Racing pour The Ocean Race. "Ce bateau est déjà bien développé et préparé pour des courses en tête de la flotte", explique Dutreux, qui a mené un bateau de 15 ans à une impressionnante neuvième place lors du dernier Vendée Globe.
Robert Stanjek est convaincu que l'expérience et le bagage technique de Simon font de lui un parfait complément de l'équipe : "En plus de son expérience inestimable avec les nouveaux imocas de foiling, il est très bon du côté technique avec l'analyse des données et aussi avec la météorologie et le routage. C'est formidable de l'avoir avec nous".
Benjamin Dutreux affirme qu'il ne pourrait pas être plus heureux d'avoir Simon dans l'équipe et souligne l'importance d'être entouré de personnes sur lesquelles on peut compter lors d'un événement marathon comme l'Ocean Race : "L'aspect humain est très important dans une campagne comme celle-ci, parce qu'elle est si longue et que l'on vit en équipe de manière si proche. Je sais à quel point la concentration de Sébastien est intense et combien il est motivé pour faire partie d'un équipage complet qui participe à l'Ocean Race".
En neuf mois et plus de 32 000 miles nautiques, la course relie quatre océans, neuf pays et cinq continents. Le parcours de l'édition 2023 est marqué par une nouveauté exceptionnelle. Pour la première fois dans l'histoire de la course, les trois caps austraux seront franchis en une seule étape. La troisième étape, du Cap/Afrique du Sud à Itajai/Brésil, traversera tout l'océan Austral, en passant par le Cap de Bonne Espérance, le Cap Leeuwin/Australie et le Cap Horn. Des nouveautés sont également prévues sur la suite de l'itinéraire. Ainsi, la première partie de la course partira d'Alicante/Espagne pour rejoindre le Cap-Vert, qui n'a encore jamais accueilli l'Ocean Race. Lors de l'avant-dernière étape, Kiel sera à nouveau inscrite sur la carte de l'Ocean Race. Cette fois-ci, il s'agit d'un fly-by sur la route entre Aarhus et La Haye. Pour la première fois, l'arrivée se situe en Méditerranée. Comme pour l'Ocean Race Europe, la course mondiale fêtera sa fin à Gênes, en Italie.
Le départ de la 14e édition de cette course prestigieuse est fixé au 15 janvier 2023. La course se déroulera sur six mois autour du globe. En juin, les deux flottes de marins du monde entier sont attendues au large de Kiel.