Pascal Schürmann
· 19.04.2023
Dans les avis aux navigateurs (BfS), on peut désormais lire : "Les travaux de construction de l'UVG (terminal méthanier) sont terminés. La zone interdite autour du terminal GNL pendant la phase de construction est levée". Par conséquent, la navigation, y compris les plaisanciers, peut à nouveau emprunter le chenal comme prévu.
Dans les BfS précédents, on pouvait lire : "Dès à présent, la réglementation suivante en matière de distance par rapport aux méthaniers s'applique à tous les bateaux dans le chenal du Jade : la distance entre les bateaux qui précèdent et ceux qui suivent un méthanier ne doit pas être inférieure à 1 mille marin. Les rencontres sont possibles conformément aux règles connues".
La zone d'exclusion précitée autour du terminal de Voslapper Groden, où se trouve également le nouveau terminal GNL, a été délimitée par les positions suivantes :
"La navigation est autorisée pour la navigation professionnelle en provenance et à destination de l'installation ainsi qu'en provenance et à destination des installations conchylicoles", indique un précédent BfS. Mais pour les plaisanciers qui souhaitent rejoindre ou quitter la ville voisine de Hooksiel, il est surtout important de savoir qu'ils peuvent tout de même passer au sud de la bouée de navigation H3 menant à l'avant-port de Hooksiel, qui se trouve dans la zone interdite.
Sur la limite nord de l'interdiction de naviguer, le service des eaux et de la navigation compétent a placé des bouées de zone interdite aux positions 53° 39.064' N ; 008° 06.714' E et 53° 38.525' N ; 008° 05.650' E. Ils sont jaunes et marqués d'une croix rouge.
Le terminal GNL a commencé son exploitation régulière à la mi-janvier. Il s'agit de la première installation de ce type achevée en Allemagne.
Un navire terminal GNL est également arrivé sur la côte allemande de la mer Baltique. Il est amarré à Lubmin, à l'est du Greifswalder Bodden. Un navire de ce type devrait également bientôt être amarré à Brunsbüttel, sur l'Elbe.
Quel est le danger de naviguer à proximité d'un tel terminal - en respectant les zones interdites - ou de croiser un méthanier en mer ? L'exploitant du terminal, Uniper, écrit à ce sujet : "Le GNL lui-même n'est pas inflammable. Sa haute densité à basse température l'empêche. Si le GNL s'échappe accidentellement, il s'évapore et se perd rapidement dans l'atmosphère, car il est plus léger que l'air - contrairement au GPL (gaz de pétrole liquéfié). Le GNL qui s'échappe peut toutefois être transformé en gaz naturel par l'apport de chaleur de l'environnement et former ainsi soit une flamme en cas d'inflammation, soit une atmosphère explosive en cas d'évaporation prolongée".
En cas d'incendie ou d'explosion au terminal, les conséquences se limiteraient en grande partie à l'installation. En aucun cas, précise Uniper, la navigation dans le chenal de la Jade ne serait menacée en cas de panne ou d'incident.