Guide de l'annexe9 conseils pour mieux manier l'annexe

Guide de l'annexe : 9 conseils pour mieux manier l'annexePhoto : YACHT/B. Scheurer
L'annexe ne devrait être aussi courte que lors de être remorqué dans un port ou lors d'une manœuvre d'ancrage. En mer, il freine fortement
Les amateurs de mouillage ne sont pas les seuls à avoir besoin d'un tender. Avec les bonnes astuces, l'utilisation devient plus facile et plus confortable. 9 astuces pour votre prochaine croisière

Pour arriver à terre au sec au mouillage, il faut un dériveur. Outre sa simple fonction de transport, il sert de jeu bienvenu pour les jeunes. Tant qu'il reste monté derrière le yacht, il n'y a pas de problème. Mais où le mettre quand le voyage doit continuer ? L'annexe si pratique devient vite un accessoire gênant.

Bien sûr, avec un bateau pneumatique, il suffit de le dégonfler et de le ranger sous le pont. Mais pour cela, il faut d'abord le remonter sur le pont et le soir, dans la prochaine baie, le plaisir recommence : le gonfler, le hisser par-dessus bord et visser le moteur. C'est pourquoi de nombreux skippers laissent leur mitaine en caoutchouc dans le coffre arrière ou la traînent derrière le yacht pendant l'été. Les deux solutions ne sont pas forcément optimales.

Ceux qui ont des bossoirs sont bien sûr les bienvenus : il suffit d'accrocher deux bouts, de les amarrer et l'annexe est déjà hors de portée. Mais même sans construction arrière complexe, il est possible de stocker un bateau pneumatique sur le tableau de bord de la plupart des yachts. La position, verticale ou transversale, dépend des conditions à bord. Une autre possibilité serait d'attacher le tender à l'avant du bateau - car là où il y a suffisamment de place pour le monter, le bateau peut aussi être stocké. Mais où le mettre dans le port ? Après tout, il ne bloque pas seulement le chemin vers la terre ferme, mais aussi l'écoutille avant.

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Si le tender doit être remorqué, il est important de choisir la bonne longueur de ligne. Si elle est mal réglée, l'annexe se transforme rapidement en ancre de remorquage et ralentit inutilement le yacht péniblement réglé. Mais il n'y a pas que pour le remorquage et l'arrimage que l'on peut se simplifier la vie, le levage de l'annexe depuis et vers le bateau est déjà plus facile avec quelques astuces. Enfin, l'utilisation pratique peut également être rendue plus confortable, par exemple pour ramer, ou comment assurer la propulsion avec une seule courroie.


1. ranger l'annexe

Sous le pont, l'annexe bloque souvent l'espace pour les pieds
Photo : YACHT/B. Scheurer

Certes, les bateaux pneumatiques sont les plus petits en comparaison avec d'autres formes de choses, et les yachts modernes disposent généralement d'un coffre arrière spacieux. Mais au plus tard après la première tentative de sortir l'annexe des profondeurs de la coque, chaque skipper réfléchit à des alternatives et si possible à des possibilités de rangement au niveau du sol. Sous le pont, outre le coffre, seul le salon offre suffisamment de place. Attaché à la table, le sac peut être rangé en toute sécurité, mais il bloque l'espace pour les pieds, de sorte que seuls les enfants peuvent encore s'asseoir confortablement.

En revanche, le transport de l'annexe pliée sur le pont est presque classique. En fonction de la forme de la superstructure et des cordages éventuellement passés sur le pont, l'emplacement le plus approprié est devant le mât ou entre le mât et la descente. Dans ces positions, l'annexe est non seulement exposée en permanence aux intempéries, mais elle gêne aussi généralement la visibilité vers l'avant. Pour que le sac ne bouge pas en cas de position et de coup de mer éventuel, il est nécessaire de prévoir des points d'ancrage solides tels que des vergues, des mains courantes ou des œillets de pont.


2. gonfler correctement l'annexe

  1. L'ordre dans lequel les chambres sont gonflées n'a pratiquement aucune importance. Il est toutefois recommandé de commencer par la peau extérieure et de changer souvent de tuyau pour que les chambres soient remplies de manière uniforme.
  2. Mettre en place le plancher, la banquette et les planches d'accostage dès le début, pour les planchers gonflables, on peut aussi attendre que l'annexe soit grossièrement en forme.
  3. Une fois que les tuyaux sont gonflés, le sol est mis sous pression. Même une personne de 80 kg n'atteint pas plus d'un quart de bar.
  4. Ensuite, il faut encore remplir la quille. Elle supporte, tout comme les tuyaux, environ 0,25 bar.

La meilleure pompe à air

La pénibilité du gonflage est malheureusement inhérente au bateau gonflable. Mais elle peut être minimisée en achetant une pompe à piston à double course aussi volumineuse que possible. Les pompes à pied généralement fournies consomment beaucoup d'énergie pour le gonflement et la contraction inévitables du soufflet, environ la moitié de chaque course de travail y est consacrée. Avec la pompe à piston et ses parois rigides, cette perte disparaît complètement, et les bons modèles envoient de l'air dans le bateau dans les deux sens. Cela signifie beaucoup moins de courses de travail et une disponibilité plus rapide. En outre, ils peuvent également aspirer l'air pour un encombrement minimal. Les pompes à air électriques sont encore plus confortables, mais nettement plus chères.


3. amener l'annexe à la mer

Une fois accroché à l'anneau de proue, le tender peut être facilement gruté.
Photo : YACHT/B. Scheurer

Une fois l'annexe montée, il faut souvent la soulever péniblement pour la faire passer par-dessus le bastingage. C'est non seulement inutilement fatigant, car un exemplaire de 2,30 mètres pèse déjà près de 30 kilos, mais cela peut aussi facilement endommager le matériel. Pourtant, les voiliers disposent toujours d'une grue confortable.

Dès que l'annexe est montée, il faut souvent la soulever à la main pour la faire passer par-dessus le bastingage. C'est non seulement inutilement fatigant, car un exemplaire de 2,30 mètres pèse déjà près de 30 kilos, mais cela peut aussi facilement endommager le matériel. Pourtant, les voiliers disposent toujours d'une grue confortable.

La solution la plus simple : une drisse libre qui s'accroche à l'anneau de proue. L'annexe peut alors être soulevée avec le winch de drisse jusqu'à ce qu'elle se balance librement au-dessus du bastingage. L'homme d'avant ne doit le guider que légèrement sur le côté. Le fait que la poupe soit immergée en premier lors de la mise à l'eau ne pose pas de problème, les extrémités du tuyau ont généralement une flottabilité suffisante pour que l'eau ne passe pas par-dessus le miroir.

Si la drisse est fixée aux anneaux de remorquage dans un point d'attache correspondant à la hauteur de la coque au lieu de l'anneau de proue, elle peut être détachée sans contorsion depuis le pont. L'accrochage en trois points, à la proue et au rétroviseur, est particulièrement doux. L'annexe doit toutefois être légèrement suspendue à l'arrière, afin que l'eau qui s'infiltre dans le bateau s'écoule par le longeron à la poupe.


4. arriver au sec dans l'annexe

Les bateaux pneumatiques ont une position de flottaison stable. Néanmoins, il ne faut pas marcher sur le boudin des petits dingos - s'il n'y a pas de deuxième personne dans le bateau, il y a sinon un risque de chavirement. Cela vaut surtout pour les modèles avec un fond en V prononcé. Lorsque l'on entre dans le bateau par la proue, ces dériveurs réagissent au premier abord de manière très basculante. Dans ce cas, il est beaucoup plus confortable d'embarquer sur le côté. Dans ce cas également, plus le pas est fait vers le milieu du bateau, plus le tender est stable.

Faux : le pas par-dessus la proue SUR le tuyau de l'engin
Photo : YACHT/B. Scheurer

5. s'asseoir correctement dans l'annexe

Si l'annexe doit être déplacée sans moteur hors-bord, la meilleure solution est de ramer. Toutefois, on se sent déjà à l'étroit à deux, car à part un banc transversal, il n'y a généralement pas de place pour s'asseoir dans les annexes qui mesurent généralement entre 2,20 et 2,60 mètres.

Pour s'asseoir sur le côté de la chambre à air, il n'y a pas assez de place. Si le passager s'installe à l'avant, le bateau se cabre fortement et devient difficilement manœuvrable. Reste le miroir. Rembourré d'un pare-buffle dur, il offre une place confortable et l'assiette est bonne.

Il est préférable de s'asseoir à deux face à face
Photo : YACHT/B. Scheurer

Sur les petits tenders, l'équipage et le skipper se prennent vite les bras et les jambes dans les rames. La seule solution est alors de détacher les sangles et de ramer. Mais cela nécessite un équipage bien rodé et, bien que l'ensemble de l'équipage assure ainsi la propulsion, ce mode de propulsion est nettement moins efficace ; les longues distances sont difficiles à parcourir.

Parmi les offres particulièrement avantageuses, on trouve encore des bateaux pneumatiques sans banquette. Avec eux, ramer, même seul, devient un calvaire, car il est difficile de passer les sangles en étant assis par terre. On trouve dans les accessoires des rouleaux gonflables pour remplacer le banc. Mais ils n'offrent pas beaucoup plus de confort qu'un pare-battage bien gonflé et pressé entre les chambres à air.

Tender à traction avant

Même avec une seule courroie, il est possible de générer une propulsion étonnante. Pour ce faire, il faut se mettre à genoux à l'avant. Le mouvement de la pagaie sur la surface de l'eau décrit un huit, la pale est placée en fonction de la séquence d'images.

Guide en images en quatre étapes
Photo : YACHT/B. Scheurer

6. remorquer correctement l'annexe

La proposition de remorquer l'annexe se heurte à une résistance massive de la part de nombreux navigateurs : cela freine ! C'est vrai. Mais que l'annexe réduise sensiblement la vitesse ou qu'elle suive le yacht avec agilité, qu'elle oscille d'un côté à l'autre ou qu'elle reste sagement dans le sillage, cela dépend d'un maniement habile des lignes et d'un choix judicieux de la longueur des lignes.

Bien sûr, il doit généralement être capable de suivre le rythme imposé par le yacht remorqué. Ce qui, pour un dériveur, signifie toujours glisser. La méthode décrite ici ne fonctionne pas avec une embarcation pointue, par exemple un bananier sans spoiler ou arête de rupture supplémentaire. En outre, l'annexe doit être aussi légère que possible et équilibrée ou légèrement réglée à l'avant. En d'autres termes, le moteur doit être enlevé. Et le bouchon d'amarrage ouvert, mais cela doit être évident. Si vous réglez maintenant la ligne de remorquage de manière à ce que votre propre mer de poupe pousse le bateau devant vous, vous remarquerez dès l'amarrage : Il n'y a presque pas de traction dessus. La longueur optimale dépend de la vitesse.

C'est vrai : l'idéal est que l'annexe surfe vers l'avant de sa propre mer de poupe. Il génère ainsi peu de traction
Photo : YACHT/B. Scheurer

7. transporter l'annexe sur le pont

Dans les longs boxes, on voit souvent des annexes flotter en permanence derrière les bateaux. Mais cela présente plusieurs inconvénients : Non seulement cela complique les manœuvres d'accostage, mais cela peut aussi gêner les voisins. Le risque d'endommagement est particulièrement élevé lorsque le tender dépasse de son propre box (ce qui n'est pas souhaitable dans la plupart des ports). Sous le ponton n'est pas non plus une bonne place : en raison des variations du niveau de l'eau, le bateau pneumatique peut facilement s'y coincer, s'écorcher et même endommager le ponton, même dans les zones sans marée. Ce qui pourrait, le cas échéant, vous valoir une facture salée de la part de la capitainerie. Mais même à cause de la végétation inévitable, une annexe ne devrait pas être constamment dans l'eau. Il ne reste donc que la place sur le pont ou à l'arrière.

Sur les yachts typiques, il n'y a suffisamment de place sur le pont qu'à l'avant du mât. Couché à plat (sur le dessus de la quille, pour éviter que l'eau ne s'accumule) et bien arrimé, il est même possible de naviguer avec. Pour dégager le pont lors des manœuvres de port ou de mouillage, vous pouvez alors redresser le bateau avec une drisse et le placer entre le mât et le bas-hauban.

C'est rapide, mais cela empêche toute visibilité vers l'avant : en travers du mât.
Photo : YACHT/B. Scheurer

La plage en annexe ?

Le sable ou les pierres entre les chambres à air et le sol usent à la longue tous les bateaux pneumatiques. Il est impossible d'éviter que ces corps étrangers ne se retrouvent à bord. Ils peuvent toutefois être facilement éliminés : Placer le bateau de manière à ce que l'eau puisse s'écouler directement par le miroir, aérer le fond et le retirer, puis rincer la coque avec un tuyau d'arrosage ou une pompe. Cela ne prend pas plus de cinq minutes. Les plus habiles peuvent même rincer le sable à l'extérieur du bateau plutôt que sur le pont.

Le sable entre les tuyaux et le sol doit être enlevéPhoto : YACHT/B. ScheurerLe sable entre les tuyaux et le sol doit être enlevé

8. fixer le tender à l'arrière

C'est au niveau du miroir que l'annexe montée est la moins gênante, car elle n'entrave ni la visibilité vers l'avant ni les voiles. Toutefois, sur la plupart des bateaux, l'échelle de bain est bloquée, de sorte qu'elle n'est plus facilement disponible pour accueillir les personnes tombées à l'eau. C'est pourquoi un tender fixé à l'arrière devrait pouvoir être détaché en un tour de main en cas d'urgence. Sans bossoirs, faute de points de fixation, l'arrimage n'est possible que sur la tranche, idéalement en position verticale. Cela n'a certes pas l'air très sportif, mais l'eau ne peut pas s'accumuler à l'intérieur et le risque de rester accroché à des poteaux dans le port est minime. Le bateau doit être suspendu suffisamment haut pour ne pas plonger dans la mer arrière du yacht. Une construction possible ressemble à ceci : Les extrémités arrière de la chambre à air sont enfoncées dans des baies qui restent constamment attachées au bateau, une ligne passant par les yeux de remorquage sécurise la proue. Lors de la navigation de nuit, il faut absolument veiller à ce que la lanterne de poupe soit entièrement visible.

Une drisse est également d'une grande aide à la poupe pour chauffer l'annexe. La drisse de grand diamètre ou le dirk sont parfaits pour cela.
Photo : YACHT/B. Scheurer

9. fixer le moteur hors-bord à l'annexe

Pour ceux qui possèdent un petit hors-bord léger et un yacht avec une plate-forme de bain, le transfert se fait sans problème à la main. Mais à partir de 4 CV au plus tard, la simplicité n'est plus de mise, surtout si le tout doit se dérouler dans un mouillage agité. Mais heureusement, chaque voilier dispose de suffisamment de harnais pour le transfert du moteur par grue du bateau au miroir de l'annexe : toute drisse pouvant être dirigée vers l'annexe convient pour le levage. Pour les moteurs lourds ou pour une utilisation par une seule personne, le spi ou la bôme (ou, si nécessaire, une solide gaffe) peuvent servir de flèche supplémentaire, un palan réduisant la force nécessaire.

Aide à la préhension et à la grue
Photo : YACHT/B. Scheurer

Où mettre le Jockel ?

Il est préférable d'arrimer les hors-bord à essence au bastingage : cela évite les odeurs dans le bateau et les fuites de carburant dans le coffre arrière ; sur de nombreux bateaux modernes, il n'y aurait d'ailleurs pas assez de place. Règle générale : tant que vous pouvez soulever le moteur seul, le panier arrière le supportera également. Si le jock doit être placé sous le pont, par exemple en prévision d'intempéries ou pour éviter le vol, il faut absolument vider le carburateur au préalable, puis laisser l'eau résiduelle s'écouler des conduits de refroidissement. La tête doit toujours être plus haute que le manche.


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