Boréal 47.2Le yacht d'eau bleue qui résiste à tout, en test

Jochen Rieker

 · 08.04.2025

Un SUV pour la mer. Le Boréal 47.2 se veut costaud et l'est, mais navigue avec légèreté.
Photo : Andreas Lindlahr
Elle est conçue pour le gros temps, mais n'est pas pour autant lourde. Au contraire, la construction de Boréal convainc également par vent faible et moyen. Le yacht européen de l'année 2021 en test.

Ce n'est pas un signe d'ignorance que de ne pas connaître la marque à l'écriture calligraphiée. Elle existe depuis seize ans à peine ; le chantier naval proprement dit n'a été créé qu'il y a onze ans. Et jusqu'à aujourd'hui, les deux patrons - Jean-François Delvoye, l'architecte et le bricoleur, et Jean-François Eeman, le manager et le spécialiste de la marque - connaissent personnellement chacun des propriétaires - aussi petite soit l'entreprise, aussi faible soit le nombre de pièces, aussi étroit soit le contact.

Comparé aux grands noms du nautisme, Boréal est une exception absolue. Chez Bénéteau, même le plus petit concessionnaire vend plus de bateaux par an que les Bretons ne peuvent en construire. Même dans le segment des yachts de croisière, ils sont considérés comme des spécialistes. Mais ils se sont fait un nom parmi les connaisseurs. Ils ont déjà remporté deux fois le titre de yacht européen de l'année avec leurs constructions en aluminium, la dernière fois en janvier avec le nouveau 47.2, face à une concurrence acharnée.

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Ce modèle est pourtant un pari osé. Avec lui, Boréal sort du créneau étroit des yachts d'expédition développés spécifiquement pour les hautes latitudes. Le bateau doit être aussi bien adapté aux longues traversées de la mer Baltique qu'à un voyage en Géorgie du Sud, et jeter l'ancre aussi naturellement dans la baie de Rodney que devant Puerto Williams. Caraïbes ou Terre de Feu, latitudes tempérées ou extrêmes - le 47.2 est "fait pour tout", assure Jean-François Eeman. Ce n'est pas une petite promesse de produit.

Certes, le modèle reste par essence un Boréal typique : vigoureux, puissant, sans artifice. Mais si l'on se détache de la rudesse professionnelle de la construction en aluminium et que l'on se concentre non pas tant sur la couleur que sur les formes, on se rend vite compte de l'évolution qui a eu lieu : La coque est plus large, plus haute et plus longue de plus d'un mètre à la flottaison que celle du modèle précédent, développé en 2010.

Dès que les premiers dessins ont circulé, un nombre non négligeable de propriétaires existants se sont arrêtés un instant. "Est-ce que c'est encore un Boréal ?", s'est demandé la communauté des fans. Disons-le d'emblée : si, si ! Personne ne doit craindre un risque de dilution ou même de lifestyleisation. L'histoire de la marque et la passion insatiable de ses associés parlent en sa défaveur.

La passion vécue

Avant de dessiner, de souder et d'assembler le premier bateau d'un client en 2005, Jean-François Delvoye a lui-même navigué au long cours pendant six ans avec sa femme et ses quatre enfants, dans une construction personnelle en aluminium de 15 mètres de long. Son expérience pratique et celle d'autres navigateurs influencent encore aujourd'hui les constructions du chantier naval. Le 47.2 porte également sa signature.

Il a rencontré Jean-François Eeman, son compagnon, sur un quai à Ushuaia. Ils partagent la même passion, les mêmes convictions. Et aujourd'hui encore, alors que l'entreprise est bien établie et que la gamme de modèles s'est développée, ils s'évadent à tour de rôle et à intervalles irréguliers pendant des semaines ou des mois - une sorte d'étude de marché vécue.

Ces jours-ci, le directeur général est une fois de plus lointain. Nous le joignons aux Açores et seulement par le biais de son compte e-mail privé. En effet, Eeman, qui préfère se promener pieds nus sur le pont même en automne dans le nord de l'Europe, profite de sa dernière chance de faire une longue pause sous les voiles avant que son fils ne doive se concentrer sur son baccalauréat. En termes de miles nautiques, aucun chef d'un autre chantier naval ne peut rivaliser avec les copains de Boréal. Les deux hommes sont sans aucun doute leurs testeurs de produits les plus difficiles.

Des solutions qui ont fait leurs preuves

Il n'est donc pas étonnant que, malgré tout le zèle du développement, certaines particularités de la marque aient été volontairement laissées de côté lors de la modernisation. La preuve la plus visible en est le rouf court et compact qui recouvre la descente et, avec son toit allongé, la partie avant du cockpit. Les Anglo-Saxons l'appellent "Doghouse", car l'espace est limité et ne suffit que pour un ou deux membres d'équipage.

Le cockpit semi-circulaire est une merveille multifonctionnelle, comme l'ensemble du bateau d'ailleurs. Elle empêche l'eau de pénétrer dans le salon, même en cas de forte pluie ou d'embruns venant de l'avant. En cas de besoin, elle peut être verrouillée hermétiquement par une lourde porte en aluminium, ce qui fait de la cabine une oasis de silence en cas de tempête et, dans les zones à forte criminalité, une armoire blindée flottante, ou au moins un abri difficile à prendre.

Une large table y sert à la navigation avec les cartes marines classiques en papier. Les écrans secondaires de l'électronique de bord, le traceur et la radio trouvent ici, à la jonction entre le cockpit et le salon, une place parfaite. Pour ceux qui le souhaitent, le siège surélevé avec vue panoramique peut également servir de bureau de bord, car il est possible d'y connecter un ordinateur portable et un deuxième écran. Le siège aux courbes douces offre différentes positions : plutôt droit dans le sens de la marche, à moitié allongé dans le sens transversal, sa forme assure également un maintien sûr. C'est un endroit qui peut faire peur à n'importe quelle garde de chien, car sur le 47.2, il n'est ni moite, ni froid, ni inconfortable. Il n'existe actuellement pas de meilleur arrangement sur le marché du yachting.

Et le rouf peut faire encore mieux. L'ensemble de son bord de fuite est réalisé en double paroi et forme une moulure ouverte vers l'avant d'une hauteur de 20 millimètres. Celle-ci fonctionne comme un énorme aérateur de dorade : le vent de navigation est canalisé et dévié vers le bas de la cabine, tandis que l'eau s'écoule vers l'extérieur par gravité. Un système de ventilation forcée très ingénieux et très efficace, qui ne peut pas être endommagé et qui fonctionne même lorsque les écoutilles sont bloquées lors de tempêtes tropicales ou polaires.

La surface concave du toit de la superstructure peut être recouverte sur demande de panneaux solaires sur mesure de Solbian, qui produisent en pointe jusqu'à 560 watts de puissance de charge. En combinaison avec un générateur éolien, également disponible moyennant un supplément, le bateau peut être alimenté presque entièrement par des énergies renouvelables. Mais il existe aussi en option un générateur diesel qui, associé à un générateur d'eau, permet une autonomie de plusieurs mois.

Aménagement en fonction de la mer

Restons-en, tant que nous sommes dans le déclin, à l'aménagement et sous le pont. L'ambiance y est lumineuse et agréable, grâce aux nombreuses fenêtres, aux écoutilles et au bois clair. Le chantier naval propose du frêne en standard et du chêne clair sur demande. Alors que les Boréal précédents semblaient plutôt trapus, presque confinés, le 47.2 plaît par son impression d'ouverture et de générosité.

Il ne faut toutefois pas les comparer aux bateaux de grande série d'une longueur de coque de 15 mètres, qui ressemblent à des salles de danse. La dînette du salon surélevée et la cloison légèrement en avant du rouf réduisent l'impression d'espace. Et ce n'est pas qu'une impression : si l'on veut accéder à la chambre arrière à bâbord, il faut se faufiler devant un passage de seulement 41 centimètres de large. Dans certains compartiments, l'espace pour la tête est également restreint pour un bateau de ce format. La salle d'eau à tribord, par exemple, n'offre même pas une hauteur debout de 1,80 mètre.

Le chantier naval ne l'a pas accepté par accident, c'est un choix délibéré : "Nous ne voulions pas prévoir inutilement une hauteur de franc-bord importante, juste pour créer plus d'espace à quelques endroits", explique Jean-François Eeman. "Une coque plus haute signifierait plus de surface de prise au vent au mouillage", fait-il remarquer.

Les passages plus larges n'étaient pas non plus un objectif de développement prioritaire, car ils rendent l'appui et l'accrochage en mer plus difficiles que faciles. En la matière, le Boréal est un modèle. Partout où l'on met le doigt intuitivement, il y a des poignées ou des barres, souvent même les deux, et au moins des chants massifs, que l'on trouve de moins en moins aujourd'hui. De plus, toutes les zones fonctionnelles importantes sont situées au centre, au point de rotation du yacht.

Le puits de dérive est caché par l'estrade centrale du canapé du salon ; le fait qu'une lame massive en aluminium avec profil Naca y disparaisse ainsi que dans la cloison de la salle de bain du propriétaire, lorsque l'on veut mouiller ou même "faire de la pêche" dans les zones côtières peu profondes, ne saute pas du tout aux yeux. Tout au plus l'équipage appréciera-t-il de pouvoir s'appuyer dessus avec le dos lors des manipulations dans la cuisine.

La cuisine elle-même est bien plus que cela. Elle offre suffisamment de place, une hauteur debout relativement importante, une vue sur l'extérieur et deux grands tiroirs réfrigérés, dont l'un peut être utilisé comme congélateur. Comme dans tout le bateau, les espaces de rangement sont nombreux. Même sous le plancher, il y a plusieurs compartiments facilement accessibles, tous proprement tapissés.

Le passage vers l'avant du bateau pourrait accueillir encore plus de provisions. Sur le numéro de construction 1 trône le poêle Refleks, un équipement spécial certes, mais que l'on trouve sur presque tous les Boréal. Il ne fournit pas seulement une chaleur agréable sans courant d'air désagréable dans le salon, mais aussi dans les autres chambres où sont suspendus des radiateurs à plaques.

Même s'il n'a pas gelé la nuit lors du test en octobre, la température s'est sensiblement refroidie pour atteindre 8 à 10 degrés. Et bien que le poêle soit resté éteint, l'humidité et la condensation ne se trouvaient le matin que sur les cadres des écoutilles du goyot - nulle part ailleurs. Cela s'explique par le soin apporté à l'isolation de la coque et du pont : Boréal place 80 millimètres de mousse PU dans les cavités ; les endroits difficilement accessibles de la structure sont recouverts d'un mélange de liège et de peinture.

Une structure forte comme un ours

En ce qui concerne l'intégrité de la construction en aluminium, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. L'épaisseur de la coque ainsi que l'espacement et le dimensionnement des membrures et des haubans correspondent à des standards élevés. De nombreux propriétaires choisissent un Boréal pour cette raison et ont déjà navigué dans les glaces avec leurs bateaux, les chefs de chantier également. C'est pourquoi, contrairement à d'autres chantiers, ils tiennent au concept du safran central protégé par la quille. Et ils soudent une cloison anti-collision étanche devant le palier de gouvernail, non seulement à l'avant, mais aussi à l'arrière. "Better safe than sorry", dit Jean-François Eeman.

Il est presque dommage que le test se soit déroulé dans des conditions généralement modérées. On ne pouvait donc que deviner la force des convois, par exemple dans la vague d'un cargo qui passait ou dans la houle du golfe de Gascogne à 20 nœuds. Le 47.2 a résisté à tout cela sans broncher : pas de pompage dans le gréement, pas de torsion de la coque ou du pont. Tout le reste aurait été une surprise, car en matière de substance, les chefs de chantier sont absolument intransigeants.

Ce qui est plutôt étonnant pour un yacht de cette orientation, ce sont les caractéristiques de navigation. Qualifier le Boréal de "danseuse", comme l'a fait un célèbre navigateur allemand de l'extrême, serait aller un peu loin. Mais il est beaucoup plus communicatif à la barre et récompense les efforts de réglage de manière plus immédiate que la plupart de ses concurrents.

Un tempérament étonnant sous les voiles

Le déjaugeage net de la poupe est déjà un premier indice de l'efficacité des lignes et de la répartition équilibrée de la portance de la 47.2. Il en va de même pour les valeurs mesurées, notamment par vent faible et moyen.

Il faut certes toujours un peu de temps pour reprendre la vitesse après un virement de bord ou un empannage. Mais ensuite, il avance à une vitesse respectable pour sa capacité de charge. Sous génois 3 et grand-voile seulement, il transforme 6 à 7 nœuds de vent en 4 à 5 nœuds de vitesse lorsque les écoutes sont tirées - suffisamment vite pour ne pas penser à démarrer le diesel. Avec une voile d'avant plus grande ou un code zéro, on pourrait sans doute faire encore mieux.

Avec 10 à 12 nœuds de vent réel, le Boréal s'anime vraiment. Le voilier d'essai peut alors atteindre 7 nœuds en croisière et 8,5 nœuds sous gennaker, ce qui est proche de la vitesse de la coque.


Valeurs de mesure du Boréal 47.2

Vent : 10-12 noeuds (3 à 4 Bft.), hauteur des vagues : environ 0,2 mètres ; * Avec gennaker
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La lourdeur, voire la pâte, que l'on peut ressentir sur certains yachts d'expédition lui échappe totalement. Il se laisse diriger avec précision sur le bord du vent, sans paraître nerveux, et ne demande guère de temps d'adaptation au barreur. De plus, il navigue avec une rigidité réjouissante, ce qui est loin d'être évident pour les yachts à quille et à ballast intérieur - sans doute l'effet de nombreuses mesures individuelles qui se combinent ici de manière positive.

Ainsi, la coque évasée à l'arrière augmente sensiblement la stabilité, tout comme le poids de la quille qui a augmenté de 200 kg par rapport au modèle précédent. De plus, les masses du 47.2 sont bien centrées, comme d'habitude pour la marque. La chaîne de l'ancre est spécialement guidée de la proue vers l'arrière, devant le mât, et de là vers le bas, dans un caisson situé dans la cale.

D'autres facteurs entrent en jeu. Le plan de voilure et de gréement modifié en fait partie. Sur le Boréal 47.2, même la voile de trinquette, généralement conçue comme un foc auto-vireur, est gréée en léger chevauchement, ce qui offre non seulement plus de surface au vent, mais aussi plus d'efficacité. De plus, elle ne s'enroule pas aussi tôt sur les routes basses et peut être mieux réglée grâce aux longs rails d'écoute.

Jean-François Delvoye a ainsi pu tirer plus de puissance du bateau sans devoir gréer un mât plus haut, ce qui aurait coûté de la stabilité. Il a délibérément pris en compte le fait que la manœuvre de croisement était un peu plus compliquée qu'avec un foc auto-vireur. D'autant plus que le bateau dispose d'un cockpit très bien agencé.

Dans la zone arrière, où l'on règle, on dispose, outre un puissant winch central de 65 de Lewmar pour les drisses et les haubans, de quatre autres winchs pour la grand-voile et les écoutes de génois ou de gennaker - tous placés à une hauteur ergonomique et accessibles sans contorsion, même par le barreur. Il s'agit d'une adaptation du cockpit qui a fait ses preuves sur le modèle haut de gamme précédent, le Boréal 55 OC, qui dispose également de deux postes de pilotage.

Le travail complexe du chantier naval se reflète dans le guidage des cordages. Chaque extrémité déviée du mât vers l'arrière passe dans un canal séparé. En cas de rupture d'une amarre, il est ainsi possible de la remplacer rapidement, sans devoir retirer les capots ou manipuler de longs guides d'enfilage sur le pont. C'est une de ces particularités du Boréal qui sont si nombreuses et dont l'utilité pratique n'est pas toujours évidente.

Conclusion

Pasi Nuutinen, membre du jury du Yacht de l'année en Europe et testeur en chef du magazine de voile finlandais "Vene", a déclaré après son essai sur le 47.2 : "C'est comme éplucher un oignon ou ouvrir une matriochka : à chaque fois, de nouvelles couches apparaissent, chacune étant une petite surprise".

Cela caractérise parfaitement ce bateau : Il ne cesse de surprendre. Il navigue de manière plus vivante que ne le laisse supposer sa coque rugueuse, mais offre aussi plus de confort que ce à quoi on pourrait s'attendre. Il conserve sa vocation première, qui est de résister aux gros temps, mais brille en même temps par son cockpit pour invités de taille presque méditerranéenne et sa plate-forme de bain. Combine des caractéristiques traditionnelles telles qu'un poêle diesel avec des détails uniques tels que les dérives abaissables à l'arrière.

Est-ce le goût des chefs de chantier pour l'aventure qui les pousse à prendre un cap aussi solitaire ? Ou est-ce leur expérience inépuisable qui les y encourage ? Peu importe, en fait. Disons simplement qu'il est bon qu'il y ait quelque chose d'aussi original que le Boréal 47.2 dans l'océan de la similitude !

Evaluation YACHT du Boréal 47.2

Avec sa poupe large et son double poste de pilotage, la Française adopte des éléments de la construction navale moderne dans un genre où il s'agit habituellement plutôt d'arriver à bon port. Le Boréal 47.2 est ainsi un véritable bateau universel.

Construction et concept

Construction éprouvée et extrêmement robuste

dérive de quille, peut tomber à sec

rouf avec vue panoramique

Performance de la voile et réglage

Vitesse de base élevée

Haute tenue de cap, bonne sensation de barre

Cockpit de travail ergonomique

Habitat et qualité d'aménagement

Aménagement de la cabine adapté à la mer

Vinification claire et durable à la fois

couchette double bâbord arrière étroite

Équipement et technique

Isolation soignée

Finition et composants de pointe

ventilation forcée par le rouf

Le Boréal 47.2 en détail

Un bateau comme un château fort, si solide, si sûr. L'espace et les rangements sont suffisants pour de très grandes croisières.Photo : YACHT/N. CampeUn bateau comme un château fort, si solide, si sûr. L'espace et les rangements sont suffisants pour de très grandes croisières.

Caractéristiques techniques du Boréal 47.2

  • Concepteur : Jean-F. Delvoye
  • Catégorie de conception CE : A
  • Longueur de la coque : 14,36 m
  • Longueur de la ligne de flottaison : 12,73 m
  • largeur : 4,39 m
  • Tirant d'eau (épée o/o) : 1,02/2,48 m
  • Vitesse théorique du fuselage : 8,7 kn
  • poids : 13,7 t
  • Taux de lestage : 3,8 t/28 %
  • Longueur du mât : 17,50 m
  • Grand-voile : 45,0 m²
  • Génois sur enrouleur (125 %) : 55,0 m²
  • Taquet d'étai (opt.) : 26,0 m²
  • machine (Volvo Penta) : 38 kW/51 ch
  • Réservoir de carburant : 635 l
  • Réservoirs d'eau fraîche (2) : 635 l
  • Réservoirs d'eaux usées (2) : 80 l

Construction de la coque et du pont

Construction soudée entièrement en aluminium avec membrures de cadre et stringers. Semelle de quille 10, coque 8, pont 4 à 5 mm. Cloisons de collision étanches à l'avant et à l'arrière, quille longue avec dérive en aluminium profilée entièrement relevable. Dérives latérales abaissables.

Chantier naval

Boréal Sarl, ZA Convenant Vraz, F-22220 Minihy Tréguier, Tél. 0033/296 92 44 37, boreal-yachts.com

Prix du Boréal 47.2

  • Prix de base départ chantier naval : 987.280 euros bruts, TVA de 19% incluse
  • Garantie/contre la corrosion : 2/5 ans

Situation au 04/2025, comment sont définis les prix affichés, lire ici!

La concurrence du Boréal 47.2 lors de son lancement en 2021

Le Boréal n'est pas seul sur le marché, mais il a de nombreuses caractéristiques uniques.

Allures 45.9

Longueur de la coque : 14,60 m ; longueur de la ligne de flottaison : 13,70 m ; largeur : 4,43 m ; tirant d'eau : 1,06/2,90 m ; poids (avec dérive intégrale) : 12,6 t.Photo : Pierrick ContinLongueur de la coque : 14,60 m ; longueur de la ligne de flottaison : 13,70 m ; largeur : 4,43 m ; tirant d'eau : 1,06/2,90 m ; poids (avec dérive intégrale) : 12,6 t.

Le bateau de Normandie est le best-seller de la gamme Allures - et le yacht le plus affûté de ce segment. Il est disponible au choix avec une dérive intégrale ou une quille pivotante. L'aménagement est agréable, l'ensemble convaincant et le prix avantageux. Le Boréal est toutefois plus complet pour les zones extrêmes. Lire ici le Test de l'Allures 45.9.

Bestevaer 45 ST Pure

Longueur de la coque : 14,45 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,64 m ; largeur : 4,05 m ; tirant d'eau/ancien : 1,40/2,95, 2,15 m ; poids (avec quille pivotante) : 13,0 t.Photo : KM YachtbuildersLongueur de la coque : 14,45 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,64 m ; largeur : 4,05 m ; tirant d'eau/ancien : 1,40/2,95, 2,15 m ; poids (avec quille pivotante) : 13,0 t.

Un design rétro venu des Pays-Bas, qui attire l'attention rien que par ses lignes. Le rouf offre à l'équipage une protection et une visibilité de tous les côtés. Le cockpit (avec barre franche !) est profond, les hiloires sont hautes, ce qui confère également une grande sécurité passive. Deux ou trois cabines au choix. Superbe - et cher, mais avec un équipement complet. Lire ici le Test de la Bestevaer 45 ST Pure.

Garcia Exploration 45

Longueur de la coque : 14,21 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,57 m ; largeur : 4,44 m ; tirant d'eau : 1,14/2,90 m.Photo : J. M. LiotLongueur de la coque : 14,21 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,57 m ; largeur : 4,44 m ; tirant d'eau : 1,14/2,90 m.

Co-développé par Jimmy Cornell, une figure emblématique de la mer bleue, ce bateau partage la même coque que l'Allures, mais il est encore plus orienté vers la croisière au long cours. Grâce au navigateur placé devant le salon et à la position assise surélevée, il permet de monter la garde depuis le pont. Il est également conçu pour passer l'hiver dans la glace.

Ovni 450

Longueur de la coque : 13,98 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,66 m ; largeur : 4,29 m ; tirant d'eau : 1,05/2,90 m ; poids (avec dérive intégrale) : 11,6 t.Photo : Andreas Lindlahr.Longueur de la coque : 13,98 m ; longueur de la ligne de flottaison : 12,66 m ; largeur : 4,29 m ; tirant d'eau : 1,05/2,90 m ; poids (avec dérive intégrale) : 11,6 t.

Evolution de l'Ovni 445 qui a connu un grand succès. Sa longueur, son prix et son orientation se situent entre l'Allures et le Boréal. Des surfaces vitrées plus grandes assurent une ambiance lumineuse sous le pont, deux postes de pilotage offrent une bonne vue d'ensemble. Moyennant un supplément, la capote en textile est remplacée par un dodger en aluminium solidement soudé. Lire ici le Test de l'Ovni 450.

Le test a été publié pour la première fois en 2021 et a été révisé pour cette version en ligne.

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