La construction est l'œuvre du chef de chantier Philippe Brabetz et, avec son rouf marquant et son cockpit très bien protégé, elle est très ciblée sur les exigences d'un voyage en eau bleue exigeant et sans restrictions. La proue très volumineuse ainsi que les bords marqués qui s'étendent de la proue à la poupe sont particulièrement marquants.
La coque et le pont sont entièrement construits en aluminium selon la méthode Strongall, particulièrement résistante et brevetée par le chantier naval. Pour la coque en particulier, des plaques d'aluminium plus épaisses sont soudées les unes contre les autres, mais le chantier naval doit construire moins de membrures et de longerons et peut également économiser du poids sur le groupe de plancher. Le Meta 43 DS est équipé en standard de quilles doubles et de doubles safrans. Il est également possible d'opter pour une quille fixe simple, ce qui permet d'augmenter le tirant d'eau et la part de ballast.
Le cockpit avec les deux postes de pilotage est extrêmement bas et très bien protégé, au même niveau que le salon de pont avec la dînette surélevée et la cuisine sur le côté. Le concept reprend ainsi les avantages des catamarans. Deux cabines doubles très spacieuses ainsi que deux salles d'eau se trouvent plus bas à l'avant du bateau. La disposition et l'aménagement visuel sous le pont peuvent être adaptés individuellement aux souhaits des propriétaires dans le cadre de certaines possibilités.
Le premier navire de type Meta 43 DS est déjà en construction et devrait être prêt à la mi-2024. Les Français indiquent également déjà un prix : environ 625.000 euros, bruts, TVA de 19 % comprise, pour ce croiseur d'eau bleue inhabituel venu de France.