Fabian Boerger
· 30.08.2025
Je fais partie de la génération qui n'a pas fait de service militaire. Et dans la vie de tous les jours, on est rarement en contact avec la Bundeswehr. Dans le discours public, il y a en outre beaucoup de préjugés - sur les hélicoptères en panne ou les réseaux d'extrême droite. Mais ce n'est qu'un côté, comme je l'ai appris. L'autre est constituée de soldats intelligents qui font un travail formidable.
Il est important de considérer l'armée fédérale sous toutes ses facettes.
Il y a plusieurs raisons à cela. D'une part, j'ai rejoint un groupe qui se connaissait et connaissait le bateau depuis un an. Je voulais vivre les mêmes défis qu'eux, mais j'avais du retard. Deuxièmement, il y avait le film. Je devais toujours réfléchir à qui je parlais, à ce que nous allions filmer ou non. Pour finir, notre caméraman a eu le mal de mer et je devais aussi m'occuper de lui.
Eh bien, mon père faisait de la voile. Quand j'étais jeune, j'ai appris les bases de la voile pendant un certain temps au lac de Constance. Mais c'était il y a longtemps, et depuis, je n'avais presque plus rien à voir avec la voile. De plus, traverser l'Atlantique sur un voilier en cuir est une autre histoire. C'est difficile à comparer.
Contrairement aux reportages précédents, dans lesquels les reporters voyageaient avec les passagers, étaient logés dans leurs propres cabines et documentaient les événements, le format YouTube "Collectif Y" adopte une approche différente.
Nous nous immergeons directement dans la vie des protagonistes afin de créer une meilleure compréhension et une véritable égalité des chances.
Je pense qu'une demande comme la nôtre, qui comprend le fait de dormir dans des hamacs, de porter l'uniforme et de participer à des équipes de nuit, n'avait tout simplement jamais été faite auparavant. Dès le début, je voulais être traité comme n'importe quel autre cadet - et c'est exactement ce qui a été rendu possible.
De plus, il était probablement aussi difficile de naviguer à bord, surtout après les scandales liés à la rénovation et aux décès. Mais j'ai l'impression qu'avec le nouveau commandant, l'ouverture aux médias s'est également améliorée.
Une question qui est posée tant par les cadets que par la société est de savoir si nous avons vraiment besoin d'un navire aussi coûteux et riche en traditions. La controverse porte également sur l'utilité de l'entraînement à la voile pour les jeunes officiers qui serviront plus tard sur des navires de guerre modernes.
J'ai eu l'impression que la responsabilité, les valeurs militaires et l'esprit d'équipe étaient bien transmis sur le "Gorch Fock". C'est une expérience soudée et instructive. Elle donne un sens de la navigation qui est très différent de celui que l'on peut avoir sur les "bateaux gris" très techniques. Des deux côtés, les arguments valables ne manquent pas.
Je n'ose pas porter un jugement définitif sur ce point - mais il est important de mener cette discussion.