Mini Globe RaceChristian Sauer en route pour Tahiti

Fabian Boerger

 · 13.05.2025

Depuis quelques jours, Christian Sauer est en route pour Tahiti.
Photo : Christian Sauer
Lors de la deuxième étape de la Mini Globe Race entre Panama et Fidji, Christian Sauer a bravé les problèmes techniques et les caprices de l'océan Pacifique. Après une escale aux îles Marquises, il est désormais en route pour Tahiti et conserve sa place dans le peloton de tête malgré les obstacles.

La deuxième étape de la Mini Globe Race met à l'épreuve aussi bien les navigateurs que le matériel. Une grande partie de la flotte a déjà parcouru les deux tiers de la section la plus longue et la plus exigeante de la course. Cependant, pour beaucoup d'entre eux, il reste encore 2 000 milles à parcourir avant l'arrivée de l'étape. Plusieurs escales leur permettront de reprendre leur souffle et de régler les problèmes techniques.

Le participant allemand à la Mini Globe Race, Christian Sauer, est actuellement en route pour Tahiti depuis les Marquises. Après une escale de huit jours, il a poursuivi son voyage vers l'ouest vendredi. Il devrait avoir parcouru environ 700 miles nautiques et atteint Tahiti à la fin de la semaine. Il se trouve actuellement à environ 50 miles nautiques des Tuamotu.

Problèmes importants sur le deuxième tronçon

La première partie de l'étape, entre Panama et les Marquises, a été marquée par de nombreux problèmes techniques pour l'Allemand, plusieurs pannes de systèmes étant survenues simultanément. "Les dernières semaines ont clairement montré que la Mini Globe Race connaît une usure considérable", explique Thomas Kindermann dans un entretien avec YACHT. En tant que manager de l'équipe et responsable de la sécurité chez Sauer, Kindermann est en contact régulier avec lui.

Articles les plus lus

1

2

3

Les panneaux solaires et les batteries ont été un véritable casse-tête car, selon Sauer, ils n'acceptaient plus de charge. Cela a obligé le navigateur à utiliser sa réserve d'énergie avec une extrême parcimonie et à désactiver temporairement des systèmes comme le Starlink. De plus, la pince du pilote de l'éolienne a glissé, ce qui a rendu difficile le pilotage autonome de son "Argo". Les défis avec les trinquetteurs du foc, qui l'ont accablé pendant le passage transatlantiqueLes problèmes de sécurité semblent avoir été résolus depuis que Sauer est passé aux manilles souples.

Mis à l'épreuve par le Pacifique

Cependant, les problèmes de peau ont réapparu par intermittence. Ils en étaient la cause récemment, que Sauer a dû faire une escale médicale inattendue aux Galápagos.

"Certains jours, le Pacifique me donne l'impression de me tester personnellement". Christian Sauer

Malgré ces défis, le navigateur allemand fait preuve de persévérance et développe des solutions créatives à ses difficultés. De plus, il maintient constamment sa position dans le peloton de tête (6e), juste derrière le Canadien Dan Turk.

Sur le tracker de la Mini Globe Race vous pouvez suivre la position de Sauer.

Ambiance des mers du Sud pour la flotte de la Mini Globe Race

Aux Marquises, Sauer a finalement réussi à résoudre la plupart de ses problèmes techniques. La direction de course impose une escale de huit jours aux Marquises. Le choix de l'île est laissé à l'appréciation des navigateurs. Christian Sauer et quelques autres participants à la course ont préféré la partie sud de l'archipel.

Dans un post Instagram, il raconte ce qu'il a vu sur place :

Contenu éditorial recommandéInstagram

À cet endroit, vous trouverez un contenu externe qui complète l'article. Vous pouvez le visualiser et le masquer d'un simple clic.

Contenu externe
J'accepte de voir du contenu externe. Cela peut entraîner la transmission de données personnelles à des plateformes tierces. En savoir plus dans notre Politique de confidentialité.

Les distances à l'intérieur du champ augmentent

Ces dernières semaines, le peloton des participants à la Mini Globe Race dans le Pacifique s'est nettement dispersé. La distance entre les navigateurs atteint parfois des centaines de miles nautiques. Certains ont à peine dépassé les îles Marquises, tandis que d'autres ont déjà atteint la prochaine escale à Tahiti, à environ 700 milles nautiques. Selon la direction de course, les participants doivent y rester sept jours avant d'aborder le prochain tronçon de l'étape.

Selon le manager de l'équipe, Kindermann, l'"Argo" devrait, si possible, être sorti de l'eau à Tahiti. Au début de l'étape, le bateau est entré en collision avec un objet inconnu, ce qui a légèrement endommagé la quille en acier. Afin d'éviter la formation de rouille, la partie endommagée doit être réparée à cet endroit.

La section la plus exigeante de la Mini Globe Race

La deuxième étape, de Panama à Fidji, représente un total d'environ 7 300 milles nautiques et est considérée comme l'une des sections les plus longues et les plus difficiles de la course. Après l'arrêt à Tahiti, une autre escale aura lieu à Tonga, avant de poursuivre le voyage vers les Fidji. L'arrivée de la flotte y est prévue entre fin juin et début juillet.

Le Suisse Renaud Stitelmann et sa "Capucinette", l'Australien Daniel Turner et son "Immortal Game" et le Britannique Keri Harris et son "Origami" restent en tête. Mike et John Blenkinsop, un duo père-fils, sont loin derrière. Ils sont partis beaucoup plus tard de Panama, car ils ont dû attendre des pièces de rechange, et ont maintenant un retard de près de 2 000 milles nautiques.


En savoir plus sur le Globe 580 et la Mini Globe Race :


Les plus lus dans la rubrique Régate