Solo nonstopDans le minuscule au large du Cap Horn

Kristina Müller

 · 04.02.2018

Solo nonstop : dans le minuscule au large du Cap HornPhoto : Pawel Motawa
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Voyage extrême sur 22 pieds : Szymon Kuczynski a atteint le Cap Horn avec son Maxus 22 - le Polonais fait le tour du monde en solitaire depuis près de six mois
  Photo obligatoire pour le passage du Cap HornPhoto : Zew Oceanu/Call of the Ocean Photo obligatoire pour le passage du Cap Horn

Le Maxus 22 "Atlantic Puffin" du navigateur de l'extrême Szymon Kuczynski se trouve dans le Tracker du voyage au large du Cap Horn - Kuczynski aura bientôt franchi le troisième grand point de repère de son tour du monde en solitaire et sans escale. Après avoir passé le Cap de Bonne Espérance et le Cap Leeuwin plus rapidement que prévu, le navigateur polonais se retrouve à nouveau face à l'Atlantique après 24 semaines de navigation.

Le bateau de Kuczynski est un Maxus 22 de 6,36 mètres de long du chantier naval polonais Northman, avec lequel il a déjà navigué autour du monde de 2014 à 2016. Mais à l'époque, il avait fait des escales et traversé le canal de Panama (interview dans YACHT 11/2016). Pour ses voyages, il a fait modifier le bateau, qui est notamment renforcé au niveau de la coque et du gréement.

L'homme de 37 ans est parti de Plymouth en août 2017 pour son nouveau voyage ; cette fois, il veut naviguer sans escale, d'ouest en est, au gré du vent. Il a prévu d'y consacrer entre neuf et onze mois. Il a déjà parcouru plus de 18 000 miles nautiques dans son sillage, soit bien plus de la moitié de la distance totale de 26 000 miles nautiques.

Szymon Kuczynski serait le premier navigateur à faire le tour du monde en solitaire et sans escale sur un si petit bateau. Lors d'une interview avec YACHT, Kuczynski a expliqué que ses voyages extrêmes étaient motivés par le fait qu'il cherchait simplement à s'évader de la vie quotidienne à terre et qu'il était en principe très satisfait de son petit bateau de croisière réglé pour la haute mer. Seules les vagues très hautes dans la région du Cap de Bonne Espérance l'avaient déjà fortement gêné, lui et son bateau, lors de son premier tour du monde.

Dans de brefs messages du bord, Kuczynski a récemment fait état de problèmes avec le pilote automatique, de craintes pour son mât dans des tempêtes au large du Cap Horn et de l'impatience de retrouver des latitudes plus chaudes qu'il devrait bientôt atteindre.

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