A plusieurs reprises ces derniers jours, les équipes de la deuxième étape entre le Cap-Vert et Le Cap ont investi à des degrés divers des positions à l'ouest. Sur leur route vers le sud, les calmes plus à l'ouest semblaient d'abord moins prononcés. Mais c'est Guyot Environnement - Team Europe qui a été récompensé en plongeant dans l'hémisphère sud. L'équipage mené par le skipper berlinois Robert Stanjek est celui qui a le moins dévié vers l'ouest, restant proche de la ligne de route directe vers Le Cap.
Avec plus de 12 nœuds de vitesse et une moyenne de 8,5 nœuds sur 24 heures, les skippers Robert Stanjek, Sébastien Simon, Anne-Claire le Berre et Phillip Kasüske ont porté leur avance sur "Biotherm" de Paul Meilhat à près de 35 milles nautiques au matin du 31 janvier. Le quatuor Guyot avait posé les bases de cette avance dans la nuit du 30 janvier, comme l'explique Phillip Kasüske : "Nous avons alors eu une très bonne nuit avec des vents allant jusqu'à dix nœuds. Il semble que nous ayons pris une bonne trajectoire, même si ce n'est pas l'impression que nous avons eue au départ. Nous évoluons toujours dans le Pot au noir, mais sur une belle ligne droite vers le sud".
Team Malizia, le bateau le plus à l'ouest, a certes pu atteindre ces dernières heures des vitesses parfois élevées, de l'ordre de 16 nœuds. Mais la poursuite de la route vers l'ouest ne s'avère actuellement pas profitable pour le bateau battant pavillon allemand. Au sixième jour de mer, le retard du "Malizia - Seaexplorer", qui avait récemment fondu, s'est à nouveau creusé à environ 110 milles nautiques. Mardi matin, dans le "sandwich" entre les leaders de "Guyot" et les derniers de "Malizia - Seaexplorer", les équipages de "Biotherm", "Holcim - PRB" et "Mālama" de 11th Hour Racing se sont battus pour chaque mille qui les mènerait vers le sud.