Qu'il s'agisse d'un réveil aromatique au petit déjeuner, d'un coup de fouet pendant la garde du chien ou simplement d'un après-midi de détente au mouillage, le café est indispensable sur tous les yachts. Dans de nombreux cas, la boisson chaude brune jouit d'une telle popularité qu'elle a remplacé la classique gorgée d'amarrage. Au lieu de boire de l'alcool fort, on sert un café frais après l'amarrage.
Mais avant que le délicieux remontant ne se déverse dans la tasse, il faut d'abord le préparer. Sans un raccordement puissant au courant de quai, les machines à filtre ou les cafés à un seul bouton de la machine automatique, de la machine à dosettes ou de la machine à capsules auxquelles on est habitué à la maison sont tout d'abord exclues. Mais cela ne signifie pas que le plaisir doit en pâtir. Au contraire, les ingrédients nécessaires et l'eau chaude sont finalement aussi disponibles en mer et sur le ponton.
Plus l'eau est chaude, plus le café libère de substances et donc de goût dans l'eau. Seulement, tous les composants ne sont pas souhaités, car les grains contiennent aussi des acides tanniques. En trop grande quantité, le café à bord devient un breuvage amer et provoque des brûlures d'estomac.
En gros, si l'eau est trop froide, on produit de la bouillie, si le café est trop chaud, il continue à griller et devient amer. La température optimale se situe autour de 94 degrés. Au quotidien, il n'est pas nécessaire d'utiliser un thermomètre pour faire du café à bord. Il suffit que l'eau ait cessé de bouillonner avant d'être versée.
Quelle que soit la méthode d'infusion utilisée, si le goût n'est pas au rendez-vous, il suffit généralement de varier légèrement la quantité de poudre ou la température de l'eau. En outre, le choix des grains, la région de production, la torréfaction et le degré de mouture offrent de nombreuses possibilités d'expérimentation.
Conseil de YACHT : Ceux qui souhaitent déguster leur café à bord comme les anciens navigateurs y ajoutent une petite pincée de sel. Comme autrefois on ne se rinçait qu'avec de l'eau de mer, il y avait du sel dans pratiquement tous les plats et toutes les boissons.
La variante la plus rapide pour le café à bord est le café soluble, il suffit de mettre une cuillère de poudre lyophilisée dans la tasse, de verser et de mélanger. Il en résulte certes un liquide brun et chaud, mais dont le goût est discutable.
En cas de doute, il n'est pas plus mal de verser du café en poudre dans une tasse et d'attendre brièvement que la poudre se dépose avant de boire. Le café bouilli, bien connu en Suède, s'en rapproche : la poudre grossièrement moulue est portée brièvement à ébullition dans la bouilloire et, après décantation, on obtient un breuvage tout à fait buvable. Mais en raison du contact prolongé entre l'eau et le café, le résultat est généralement très fort et devient légèrement amer, sans parler des inévitables miettes de marc de café.
Il a l'air d'un véritable ancêtre des activités de plein air et il l'est : le percolateur de Petromax. Il existe en différentes tailles avec une capacité de 1,3 à 4,2 litres pour les équipages un peu plus nombreux. Le modèle en émail et celui en acier inoxydable supportent tous les types de feu et de chaleur : il fonctionne sur la grille du barbecue, dans les braises chaudes du feu de camp, sur la plaque de cuisson ou la plaque vitrocéramique - et bien sûr aussi sur les réchauds à gaz ou à alcool. Le percolateur Petromax supporte également les feuilles de thé séchées, c'est pourquoi il convient aussi bien à la préparation du café que du thé. Selon la taille et le matériau : le Modèle en émail à partir de 48,50 euros, le Modèle en acier inoxydable à partir de 69,90 euros.
Le café à bord est totalement exempt de miettes et très aromatique grâce au sachet de café Growers Cup de Coffebrewer au Danemark. Il suffit de déchirer le haut du sachet, de le remplir de 0,5 litre d'eau chaude et de le refermer. Après cinq à huit minutes, le café peut être servi directement dans le sachet. Le contenu d'un sachet permet de préparer environ trois tasses. La préparation est presque infaillible et le goût du café obtenu est étonnamment bon. Le sachet est réutilisable. Le sachet coûte à partir de 2,44 euros. Colombie jusqu'à 5,46 euros Variété Guatemala*. Le Support pour les sachets* est disponible à partir de 4,44 euros.
Sur terre, le café filtre classique, préparé à la main, connaît actuellement une renaissance. Difficile de faire plus simple : placer le filtre sur la cafetière, insérer le papier et le rincer, mesurer la quantité de poudre et verser lentement de l'eau chaude.
Mais la difficulté réside dans les détails. Ce qui fonctionne sans problème à la maison sur le plan de travail de la cuisine s'avère être une construction bancale dans l'office dès le port. Le processus de préparation du café à bord se termine trop rapidement par un chavirement. Il est alors étonnant de voir dans quels coins et recoins le marc de café chaud renversé peut pénétrer.
Filtre à café permanent pratique - taille 4 - en plastique avec tissu en acier inoxydable pour préparer du café moulu pour 8 à 12 tasses de café frais, adapté aux machines à café ou aux filtres à café manuels courants. Le filtre permanent remplace durablement les sachets filtrants jetables et offre un plaisir de café complet grâce au tamis particulièrement fin en acier inoxydable, mise en place et retrait faciles grâce à la grande anse en plastique, nettoyage facile. Le Set de 2 pièces* est disponible à partir de 12,99 euros.
Le papier filtre #2 est placé dans le support en silicone pliable. 50 pièces sont incluses. Le design pliable permet d'économiser beaucoup de place et rend le rangement très facile. Parfait pour la petite cuisine. Support + 50 filtres* à partir de 10,99 euros.
Les puristes et les praticiens filtrent simplement leur café directement dans la bouteille thermos : il reste ainsi chaud longtemps et la tasse de café rapide en route est assurée. Le Dripper à café X-Brew de Sea to Summit se plie en deux après utilisation et prend donc peu de place dans le placard. Le plus : on économise les sacs à filtre et on évite ainsi des déchets inutiles. À partir de 21,58 euros.
Une cafetière à pression permet de préparer le café de manière nettement plus détendue et avec peu de risques de se brûler. Que celle-ci provienne de Bodum ou de l'un des divers autres fabricants, cela n'a aucune importance pour le café. Il faut toutefois que le filet en acier inoxydable du poussoir soit bien étanche, sinon le marc de café est entraîné vers le haut lorsque l'on appuie vers le bas.
Cette préparation très simple et rapide est également appelée "french press" et est utilisée par les professionnels lorsqu'ils évaluent le résultat de la torréfaction. Comme il fonctionne sans filtre, ce procédé n'altère pas le goût des grains.
La possibilité la plus simple et la plus confortable pour le café à bord est sans doute la cafetière à piston, également appelée "cafetière à piston". French Press. Les prix varient selon la taille pour l'original, entre 38 et 52 euros.
Contrairement au classique en verre de Bodum qui a fait ses preuves, la GSI Outdoors Java Press En matière plastique, elle est dotée d'une enveloppe en nylon. Il permet non seulement de garder le café chaud plus longtemps, mais protège également la cafetière des chocs si elle roule dans le placard. 44 euros.
La situation se complique lorsqu'il s'agit de préparer un espresso, un latte macchiato ou un cappuccino au lieu d'un café normal. En effet, pour obtenir le goût typique de ces boissons, il faut non seulement des grains torréfiés foncés, mais aussi que l'eau chaude soit pressée à haute pression à travers la poudre finement moulue.
Sans l'aide d'une machine, la meilleure approche est ce que l'on appelle le moka. La cafetière classique octogonale en aluminium, par exemple du premier fabricant Bialetti, fonctionne bien sur la cuisinière du bateau et fournit un café corsé, semblable à un espresso. Du moins si l'on respecte quelques astuces : L'eau doit être versée déjà chaude, sinon le café reste trop longtemps sur le feu, continue à griller et devient amer. Ne pas tasser la poudre et retirer la cafetière du feu dès que le café est prêt. La pression relativement faible ne produit cependant pas de crème.
Souvent copiée, éprouvée depuis des décennies et pratiquement impossible à casser, même dans des conditions difficiles, la Bialetti Moka Express, qui existent en différentes variantes et tailles : en aluminium ou en acier inoxydable, pour une ou douze tasses et pour tout ce qui se trouve entre les deux. Convient à tous les types de cuisinières. Modèle pour trois tasses : 25 euros.
Pour générer la mousse marron clair sans assistance électrique, une pression manuelle est nécessaire.
Le site Machine à café manuelle rappelle une pompe à air de vélo. Après avoir gonflé le réservoir sous pression à 16 bars, la poudre de café est placée dans un petit porte-filtre et de l'eau chaude est versée. Une tasse d'espresso peut ensuite être tirée. Seul inconvénient : pour servir un grand équipage, il faut pomper souvent, car il n'est possible de préparer qu'une seule tasse à la fois. 129 euros.
Principe similaire à celui de la Handpresso, sauf qu'ici, on verse d'abord le café et l'eau chaude, puis on fait passer l'eau à travers le café au moyen de la pompe encastrée sur le côté. Wacaco Minipresso*, 59,90 euros.
Le choix des grains, la région de production, la torréfaction et le degré de mouture déterminent l'expérience gustative. Peu importe le mode de préparation choisi : Ce n'est que lorsqu'ils sont fraîchement moulus que les grains révèlent tout leur arôme.
Pour les déplacements, la XEOLEO Moulin à café manuel : Elle ne prend pas beaucoup de place dans le placard et garantit chaque matin le meilleur plaisir du café. 60 euros.