Les optimistes sont parfois appréciés comme annexes. Le dériveur carré pour enfants et adolescents peut être utilisé au choix à la rame ou à la voile. Un petit moteur hors-bord peut même être installé à l'arrière. Autre avantage : il existe un grand nombre d'optis, c'est pourquoi il n'est pas rare d'en trouver d'occasion à bon prix. Le plus important est peut-être
Mais l'aspect le plus important est que de nombreux adultes éprouvent une pure nostalgie dès que l'on se glisse dans le petit bateau et que les souvenirs de ses propres débuts à la voile refont surface.
Mais lorsqu'il s'agit de le ranger à bord, on s'aperçoit souvent que l'Optimist n'est pas si petit que ça. Avec ses 2,30 mètres de long, il prend beaucoup de place. Sur de nombreux yachts, il tient à peine sur la superstructure de la cabine sous la bôme. De même, le coffre d'un break est généralement trop petit pour transporter l'Opti jusqu'au bateau. Alors que faire ?
En fait, la réponse à cette question est évidente : il faut scier l'Opti. Cela semble martial, mais c'est très simple. Pour naviguer, il suffit d'assembler les deux parties. Important : le bateau est divisé en deux moitiés de longueurs différentes, de sorte que l'une trouve sa place dans l'autre. De cette manière, l'Optimist devient un Stowaway-Dingi pratique : navigable, peu encombrant et en plus joli à regarder si l'on choisit un vieux modèle en bois.
Avant de mettre la scie en marche, il faut mesurer et planifier pour que tout s'adapte ensuite. Avant tout, l'Opti doit rester stable et étanche. Il est donc préférable d'installer deux cloisons supplémentaires. Ainsi, chaque moitié est rigide en soi et reste au sec pendant la navigation. Elles sont assemblées très simplement à l'aide de quatre vis à garret.
En prenant les mesures avec le mètre, il apparaît rapidement qu'il n'y a qu'un seul endroit logique pour la séparation sur notre Opti : juste devant le puits de dérive. Là, rien ne gêne et la section de proue s'adapte ensuite parfaitement au cockpit. Il est d'ailleurs recommandé de monter d'abord les deux cloisons avant de scier. Ainsi, on est sûr qu'elles seront parallèles l'une à l'autre et que l'Opti ne sera pas de travers après la transformation.
Pour que les cloisons s'insèrent exactement dans le fuselage, il est utile de fabriquer un gabarit. Pour cela, il est possible d'utiliser du contreplaqué de cinq millimètres d'épaisseur. Il est suffisamment rigide pour être inséré avec précision. Il est toutefois très facile à scier et à poncer. De plus, il peut être utilisé comme entretoise lors de la stratification des cloisons. Important : la cloison à gabarit ne reproduit la section transversale de la coque qu'à un seul endroit. Mais comme celui-ci se rétrécit nettement vers la proue, les deux cloisons doivent être de tailles différentes et les bords de coupe latéraux doivent être biseautés. Malgré le gabarit, des mesures supplémentaires et un peu de ponçage sont donc nécessaires.
Pour pouvoir finalement placer les cloisons au bon endroit devant le puits de dérive, une ouverture est sciée dans le sillage. En effet, les optis en bois sont équipés de plusieurs pièces de bois équarries dans le sens de la longueur pour les renforcer. Cela n'a pas posé de problème pour le gabarit fin et flexible. En revanche, il faut faire de la place pour la cloison en contreplaqué, moins flexible.
Avant la mise en place, le support est préparé. Une gorge en époxy épaissie et un stratifié angulaire doivent fixer les cloisons. Pour que la résine tienne, l'ancienne peinture doit être enlevée à l'endroit concerné. Cela se fait rapidement à l'aide d'une raclette. Ensuite, les cloisons sont ajustées et marquées.
De manière pratique, ils peuvent être fixés au sabre à l'aide de serre-joints. Les cloisons et le gabarit sont comprimés au centre à l'aide de planches supplémentaires et de serre-joints. Cela permet de s'assurer qu'elles seront ensuite bien à plat les unes contre les autres.
Une fois que tout est adapté et marqué, le tissu en fibre de verre est découpé. Pour notre Opti, trois couches de tissu de verre sont utilisées, chacune pesant 163 grammes par mètre carré. Ensuite, on mélange de la résine époxy, on enduit les surfaces à coller et on les colle avec de la résine épaissie. D'abord la cloison directement devant le puits de dérive, puis l'étai entouré d'un film pour qu'il ne colle pas plus tard. Et enfin la cloison de la section avant. Le tout est finalement fixé à l'aide de serre-joints le long des repères préparés. Maintenant, la gorge est tirée et les bandes de tissu de verre préparées sont placées dans l'angle entre la cloison, la gorge et le fuselage et imprégnées de résine. Pour finir, on pose encore du tissu d'arrachage - c'est terminé.
Le collage et le laminage des cloisons prennent environ deux heures et demie. Tous les autres travaux peuvent être divisés en sections plus courtes.
À ce stade, les imitateurs peuvent d'ailleurs s'écarter de la séquence de photos. Nous n'avons pas seulement peint le stratifié d'angle, mais tout l'intérieur de l'Opti, avant de le scier. Si l'on veut que tout reste dans la même couleur, on peut aussi commencer par scier et appliquer le vernis plus tard.
Avant de scier, l'ancien gabarit est retiré entre les cloisons. Percer ensuite des trous aux endroits où les deux moitiés du bateau seront assemblées plus tard au moyen de vis à garret et d'écrous à frapper. Le fait de percer les trous avant le sciage permet de s'assurer que les deux sections seront alignées plus tard.
La fente de cinq millimètres constitue le guide pour la scie. Il est préférable d'utiliser une scie japonaise ou une scie égoïne. Avec une scie sauteuse, on pourrait aussi scier accidentellement dans la cloison. Lorsque l'Opti est scié à moitié, il est recommandé de remettre la cale de ce côté et de serrer les cloisons à l'aide d'un serre-joint. On évite ainsi que la rive ne se brise sur les derniers centimètres parce que l'Opti se désagrège avant que la coupe ne puisse être terminée proprement. L'astuce consistant à utiliser la fente pour guider la scie a pour conséquence qu'un peu de ridelle dépasse des cloisons après le sciage. Poncer cet endroit à ras ! L'Opti est ainsi plus court de cinq millimètres après la modification.
Une fois l'Optimist coupé en deux, la section de proue est placée dans le cockpit à titre d'essai. Il s'agit maintenant de savoir si les mesures ont été prises correctement avant la transformation. Avec notre opti en bois, il serait possible en cas d'urgence de faire une découpe dans la banquette s'il devait manquer quelques millimètres.
Dès que les cloisons sont peintes, les écrous à frapper peuvent être placés. Sinon, les écrous à oreilles font l'affaire. Mais on aurait alors quatre pièces détachées qui pourraient être perdues. Pour trouver la bonne position, il faut relier les deux moitiés du fuselage avec les vis à garret et les écrous à frapper. Vérifier ensuite que tout est parfaitement aligné et serrer les vis à garret jusqu'à ce que les écrous à frapper soient légèrement enfoncés dans le contreplaqué. Pour le dernier millimètre, on les enfonce d'un coup de marteau ciblé. De cette manière, on s'assure qu'ils sont bien droits et que les vis à garret peuvent être vissées sans problème plus tard.
La transformation est donc presque terminée, il ne manque plus que les ferrures dans l'Opti. Il faut revisser les sangles de flottaison, les poulies d'écoute et le caoutchouc de fixation du guide-chaîne. Si les deux réservoirs d'air doivent retrouver leur place à l'avant du bateau, ils doivent maintenant être avancés d'un bon centimètre devant les nouvelles cloisons. Dans notre cas, ils passent sous le banc de mât qui recouvre toute la partie avant du bateau.
Le corps de flottaison arrière doit être retiré à chaque fois que l'Opti doit être arrimé pour gagner de la place. Pour cela, il suffit de le dégonfler. Il peut ensuite être rangé à côté du puits de dérive. Pour éviter les rayures et les éraflures lors de l'empilement, il est recommandé de découper des rembourrages en mousse ou des tapis en caoutchouc. Ils servent de support à la section de proue. En outre, il est possible de fixer une sangle de serrage. Cela est particulièrement utile lorsque l'Opti est stocké sur la tranche. Si l'Opti trouve sa place sur la superstructure de la cabine, il faut prévoir une bâche pour qu'il ne pleuve pas dedans. À moins qu'il ne soit arrimé en haut de la quille. Dans ce cas, la section de proue dépasse un peu de la section de poupe.
Les premiers coups de rame avec l'Opti transformé montrent que les caractéristiques de navigation n'ont pas changé. Le vissage des cloisons supplémentaires tient parfaitement, le poids supplémentaire est négligeable pour l'utilisation comme dériveur à voile. Les cloisons ont toutefois un inconvénient : l'eau de pluie et les éclaboussures ne s'écoulent plus vers l'arrière dans le cockpit, où elles peuvent être facilement épongées à l'extérieur. Au lieu de cela, l'eau s'accumule à l'avant du bateau et doit être absorbée à l'aide de la bâche.
L'ensemble de la transformation a duré environ 25 heures de travail. Les coûts se sont élevés à près de 250 euros pour le contreplaqué, les vis à garret, les écrous à frapper, pour la résine, le tissu de verre et les vernis, ainsi que pour les consommables comme le film, le ruban adhésif et les abrasifs. L'avantage d'un transport facile en voiture et sur le pont fait du Stowaway-Opti l'annexe parfaite pour la voile. On dit que le bonheur est la seule chose qui s'accroît lorsqu'on le partage. Cela s'applique tout autant à l'Opti.
La première chose à faire est de mesurer la zone située devant la dérive et de fabriquer un gabarit en contreplaqué de cinq millimètres.
A l'aide du gabarit, deux cloisons sont sciées et ajustées dans du contreplaqué de douze millimètres.
Pour insérer les cloisons, il faut faire une découpe dans la coque. Le gabarit est glissé entre les deux pour servir de cale.
Il faut maintenant mesurer avec précision pour que tout soit droit plus tard. La ponceuse permet de faire des retouches.
Le vernis sous les cloisons doit être enlevé pour que le collage tienne. Cela se fait rapidement à l'aide d'une raclette.
Les cloisons sont fixées au puits de dérive par un étau. D'autres serre-joints permettent de les maintenir parallèles.
Préparer les bandes de fibres de verre. Il est préférable d'envelopper le supplément d'un film. Ensuite, on peut laminer.
Tracer des gorges avec de l'époxy épaissi et stratifier les mats de verre par-dessus. Appliquer ensuite le tissu d'arrachage.
Après le durcissement, la rallonge est retirée, il reste la fente pour la scie. Les aspérités sont poncées.
L'espace dans le tablier est refermé à l'aide d'une cale en bois, le stratifié est lissé à la spatule.
Peindre les cloisons et le stratifié d'angle. Dans notre cas, l'intérieur du bateau a été entièrement repeint une fois.
Avant de scier, marquer les positions des vis avec un trou. On voit ici les écrous à enfoncer.
Le grand moment : la scie est mise en marche. Avec une scie japonaise ou une queue de renard, on longe les cloisons avec délicatesse.
Maintenant, il n'y a plus de retour en arrière possible ! L'Opti est scié en deux. La première chose à faire est de tester si la section de l'étrave rentre bien dans le cockpit.
Poncer les bords coupés et lisser les irrégularités ainsi que les petites fentes ou les espaces avec une spatule.
Mettre en place les écrous à enfoncer et les vis à garret à titre d'essai et voir si les deux sections sont alignées.
Lorsque tout est adapté et que les surfaces sont mastiquées et lissées, il faut passer à la peinture.
Les poulies d'écoute et les sangles pour la flottabilité sont remises en place. Il manque encore ici les sangles de sortie.
Avec un peu de mousse pour le rembourrage et une sangle de serrage, l'Opti peut maintenant être plié pour gagner de la place.