les restrictions: Ce que vous devez savoir sur le début de la saison sous Corona

Le début de la saison approche à grands pas, et on ne sait pas encore très bien dans quelles conditions il pourra se dérouler. Dans des conditions de lock-down, un premier équipage s'est amarré ce week-end à Großenbrode dans un port qui n'est pas son lieu de mouillage permanent et a été rapidement contrôlé par la police des eaux. Une fois qu'il est apparu clairement que le propriétaire n'y avait pas de place de mouillage, ils ont dû repartir. L'équipage et l'exploitant du port ont été menacés d'une amende de 2000 euros.

Ce qui, à première vue, ressemble à une tentative un peu naïve de contourner le lockdown a pourtant un arrière-plan tout à fait sérieux : le grutage des yachts hors de l'entrepôt d'hiver sur la côte et dans l'eau commence peu à peu, ce qui est également légal si les règles de distance et de rassemblement sont respectées ou si, par exemple, une entreprise de service se charge du grutage.

Le problème pour le propriétaire : s'il a une place d'amarrage ailleurs, il doit naviguer directement vers le port qui est aussi le lieu d'amarrage permanent. En cours de route, il ne peut s'arrêter dans aucun autre port du Schleswig-Holstein ou du Mecklembourg-Poméranie occidentale, car cela tombe sous le coup de l'interdiction d'hébergement du lockdown. Dans les deux Länder, cette interdiction est en vigueur jusqu'au 22 mars, date à laquelle la table ronde ministérielle entre l'État fédéral et les Länder se réunira à nouveau pour discuter des prochaines étapes. Dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale, personne n'est même autorisé à entrer dans le Land à des fins touristiques jusqu'à nouvel ordre. Seuls les propriétaires peuvent se rendre sur leur bateau pour effectuer des travaux d'hivernage.

Le ministre-président du Schleswig-Holstein, M. Günther, a certes déclaré publiquement qu'il pensait que des vacances de Pâques sur la côte pourraient être possibles, mais il ne s'agit bien entendu que de déclarations non contraignantes. Actuellement, les propriétaires ne peuvent quitter leur port d'amarrage permanent que pour naviguer sur la mer Baltique et y revenir ensuite.

Ce n'est pas seulement pour les propriétaires que commence la grande attente de savoir si et comment la saison va vraiment commencer pour eux, mais aussi pour les équipages de charters. "Chez nous, la saison commence en principe avec la première semaine d'avril, mais pour l'instant, on ne sait pas si nous ne devrons pas annuler ces clients", explique Dirk Kadach du centre de charter de Heiligenhafen. "Le port est interdit aux touristes, nous ne pouvons pas laisser les gens monter sur les bateaux". Actuellement, les responsables de Heiligenhafen sont en train de sortir leurs bateaux de l'hivernage pour les amener sur les bases. Comme cela se fait avec leurs propres collaborateurs, rien ne s'y oppose heureusement. Les bases seront donc prêtes à partir à Pâques ; reste à savoir si le lockdown le permettra.

La situation des équipages de charters en Méditerranée n'est pas encore claire. Dans certains pays, comme l'Italie (à l'exception de la Sardaigne) ou la France, le nombre d'infections est actuellement élevé, supérieur à 200. La France, l'Italie, l'Espagne (y compris les Baléares et les Canaries), la Croatie (sauf l'Istrie), la Grèce, le Danemark, la Suède et la Turquie figurent actuellement sur la liste des pays à risque du RKI et sont donc soumis à une quarantaine de dix jours au retour, dont on ne peut sortir qu'après cinq jours. Dans certaines régions, des lockdowns sont actuellement en vigueur, par exemple en Grèce ou en Italie (par région), qui durent au moins jusqu'à la fin du mois. En outre, au retour de tels pays, il faut remplir la déclaration d'entrée numérique et prouver qu'on a passé un test au plus tard 48 heures après l'entrée. Les personnes arrivant de Suède ou de Slovénie doivent même présenter un test négatif avant de franchir la frontière, car ces deux pays figurent actuellement sur la liste des régions à haut risque.