Épidémie de Corona: Avertissement aux voyageurs pour certaines parties de la Croatie

C'était dans l'air depuis quelques jours : L'Autriche a tout d'abord classé la Croatie comme zone à risque au cours du week-end, puis les ministres-présidents de la Bavière et du Bade-Wurtemberg ont demandé que l'Etat adriatique soit ajouté à la liste des zones à risque en raison de la multiplication des foyers de coronavirus parmi les touristes de retour de vacances en Croatie. Mais comme la Croatie ne dépassait pas globalement la limite de 50 cas pour 100.000 habitants définie par l'Institut Robert Koch, les régions de Split et de Sibenik ont désormais été déclarées zones à risque. Ces deux "comtés", qui correspondent plus ou moins aux Länder allemands, sont Sibenik-Knin et Split-Dalmatie. On y enregistre effectivement plus de 50 cas pour 100 000. Le ministère des Affaires étrangères a désormais suivi la définition du RKI et a formulé une alerte voyage correspondante. En effet, le nombre de cas en Croatie augmente assez régulièrement depuis la semaine dernière, comme le montre également le site Internet de l'OMS. Site web Corona des Croates est à suivre.

Ainsi, les équipages de charters ou les propriétaires qui reviennent de ces zones maritimes doivent passer un test Corona chez eux et être mis en quarantaine jusqu'à ce que les résultats soient connus ; l'alternative est de se mettre directement en quarantaine pendant 14 jours. Pour de nombreuses personnes revenant de vacances, il s'agit certainement d'une mauvaise surprise. En fait, les deux comtés s'étendent bien au-delà des îles. Les deux districts couvrent pratiquement toute la zone côtière, depuis une ligne au nord près de Vodice, Murter, Zut et les îles Kornati jusqu'au sud de Split avec les îles de Brac, Hvar et Vis.

Les équipages n'ont plus qu'à prendre contact avec leur loueur pour savoir s'il accepte de reporter leur voyage. La plupart des contrats d'affrètement ne relèvent toutefois pas du droit du voyage, mais du droit de la location, moins favorable. Les concessions faites par les fournisseurs de flottes à leurs clients relèvent donc le plus souvent de la bonne volonté.