La raison invoquée, tout comme dans le cas de la Grèce il y a quelques jours, est que les autorités veulent connaître le lieu de séjour et les coordonnées des voyageurs afin de savoir exactement quels touristes se trouvent où dans le pays en cas d'éventuels contrôles aléatoires ou de nouveaux lockdowns. On sait que cela est difficile pour les plaisanciers, car ils sont mobiles sur leur bateau.
Pour ce faire, il faut enregistrer ses données personnelles, soit sur la page prévue à cet effet, soit sur le site web de l'association. Site web ou via l'application. Toutefois, l'application SpTH n'est pour l'instant disponible que dans le Google Play Store pour Android, la version Apple n'étant pas encore finalisée dans l'App Store.
Si le voyageur s'est enregistré par l'un de ces moyens, il reçoit un code QR qu'il doit présenter à l'entrée. Ceux qui ne l'ont pas doivent remplir le formulaire ultérieurement à l'entrée, il faut alors s'attendre à un temps d'attente plus long.
Il est demandé, entre autres, le dernier lieu de séjour, les voyages précédents dans d'autres pays, la durée du séjour dans ces pays ainsi que l'adresse du logement. Le nom, l'adresse du pays d'origine, le numéro de téléphone, l'âge et le numéro de carte d'identité doivent également être fournis.
Lors de l'entrée en Espagne, il y a des mesures de température et, selon les informations du code QR, il est décidé si un test Corona est ordonné par précaution ou non. Actuellement, il y a quelques nouveaux foyers de Corona en Espagne, mais surtout sur le continent, pas aux Baléares, qui ont de toute façon traversé la crise avec un nombre de cas très faible jusqu'à présent.