Maitrise de la merManœuvres MOB uniquement avec les moyens du bord - le mode d'emploi

Michael Rinck

 · 16.11.2023

1ère personne à la mer !
Photo : YACHT/J. Kubica
La manœuvre MOB étape par étape
Lors de la formation à la voile, on s'exerce intensivement à guider une personne tombée à l'eau. Mais comment la ramener ensuite sur le pont, qui plus est sans moyens spéciaux ? Nous vous montrons la meilleure façon de procéder

C'est le cauchemar de tous les navigateurs : un membre de l'équipage passe par-dessus bord. Il est effrayant de constater que la personne reste rapidement dans le sillage, même si l'équipage réagit rapidement et entame une manœuvre de sauvetage. La plus grande crainte est de perdre la personne de vue dans l'eau. Seule la tête d'une personne flottante émerge des flots, ce qui est très peu pour la repérer dans une mer agitée. Mais plus les recherches prennent du temps, plus la victime se refroidit.

Tout le monde s'est entraîné à la manœuvre de la bouée par-dessus bord dans le cadre de sa formation à la voile, elle fait partie intégrante de l'examen du permis de conduire. La bouée est rapidement ramenée à bord à l'aide de la gaffe. Mais lorsqu'un bateau a enfin été guidé en toute sécurité à côté d'une personne flottant dans l'eau, les difficultés ne font que commencer dans la réalité : Comment la ramener sur le pont ? Les commerces spécialisés proposent des équipements de sécurité pour ces cas-là.

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Le marché propose de tout, des talons, des filets, des colliers de sauvetage jusqu'aux systèmes qui permettent de sortir les victimes de l'eau de manière presque autonome.

Si aucun système de montagne n'est disponible pour la manœuvre MOB

Mais tous les bateaux ne sont pas équipés de ce type d'équipement. Sur les bateaux de location, par exemple, on ne trouve généralement que l'équipement de sécurité obligatoire comme le gilet de sauvetage et la ligne de vie. Et il en va souvent de même sur les voiliers privés.

C'est exactement le point de départ de la formation à la sécurité de l'association professionnelle de voile de Brême. Dirigée par August Judel, elle s'est déroulée au large de Hooksiel, en compagnie de collaborateurs de "Fire & Safety" du centre de formation d'Elsfleth. "Méthodes de sauvetage avec les moyens du bord et sans équipement spécial" était au programme de la formation que nous avons accompagnée.

Avec un Rib, deux yachts et une poignée de volontaires en combinaison néoprène, le scénario a été mis en place. Il y avait toujours suffisamment de mains sur le pont pour préparer une drisse ou un nœud coulant pour sortir la personne de l'eau. De plus, le vent était très faible ce jour-là et il n'y avait pas de vagues non plus.

Des conditions presque trop simples, et pourtant : malgré un équipage nombreux et une météo clémente, des problèmes sont rapidement apparus, qui peuvent conduire à une situation potentiellement mortelle en cas d'urgence. Tout d'abord, l'équipage est bien sûr parfaitement préparé lors d'un exercice : Les différentes étapes ont été discutées à terre et, plus important encore, il n'y a pas d'effet de surprise lorsqu'un volontaire se laisse tomber à l'eau.

La meilleure manœuvre MOB n'a même pas besoin d'être effectuée

Le premier point important, observer la situation d'urgence, alerter l'équipage et lancer la manœuvre MOB, peut déjà devenir un grand défi pour un équipage réduit. Par exemple, lorsqu'il n'y a personne sur le pont pour se rendre compte de l'accident. C'est pourquoi la prévention est extrêmement importante, en particulier pour les petits équipages ou lors des voyages de nuit : s'attacher n'empêche pas toujours de passer par-dessus le bastingage, mais cela permet au moins de rester relié au bateau par une amarre.

Le point suivant concerne le gilet de sauvetage. Il permet d'éviter de se noyer, ce qui arriverait au plus tard si l'on perdait ses forces ou si l'on souffrait d'une trop grande hypothermie. De plus, il augmente la visibilité, même la nuit s'il est éclairé. Et grâce à la sangle de levage intégrée, il offre la possibilité la plus simple de sortir une personne épuisée de l'eau.

Des moyens techniques tels que la balise de détresse (Personal Locator Beacon, PLB) fixée au gilet de sauvetage ou le marquage immédiat de la position MOB sur le traceur de cartes peuvent aider à retrouver le coéquipier. Si l'équipage est alerté et qu'une vigie est occupée, prévenir les secours par radio ou, à proximité des côtes, par téléphone portable, selon le lieu de l'accident. Si leur intervention n'est pas nécessaire, il est possible d'acquitter l'appel de détresse. C'est mieux que d'attendre trop longtemps pour lancer un Mayday.

La commande lors de la manœuvre MOB

Le deuxième grand défi consiste à ramener le bateau vers la victime. Même si la manœuvre a été beaucoup répétée, il n'est pas toujours facile de faire remonter un yacht juste à côté d'une personne à la dérive.

D'où la recommandation de toujours faire démarrer la machine. Elle aide à se diriger, à s'arrêter ou à ne pas perdre trop tôt la vitesse du bateau dans les derniers mètres.

En cas de doute, il est même possible de larguer toutes les écoutes et de naviguer seul avec la machine. Mais dans ce cas, l'équipage doit faire très attention à ne pas être touché par une écoute qui s'agite ou même par la bôme qui oscille.

Le dernier tronçon jusqu'à la personne dans l'eau est le plus critique. Il doit rester suffisamment de vitesse dans le bateau, mais la personne accidentée ne doit en aucun cas être écrasée. L'approche est rendue plus difficile car le barreur n'a plus la tête de son coéquipier dans son champ de vision dès que celui-ci se trouve près du bord.

Quelle manœuvre pour se diriger

Dans ce cas, l'exercice a montré que la manœuvre idéale est celle de Munich, où le foc reste à bâbord : En se couchant, le yacht dérive lentement sous le vent en direction de celui qui est passé par-dessus bord. Ici aussi, la machine est d'une grande aide. En poussant légèrement en avant ou en arrière, on s'assure de ne pas passer au bon endroit.

Il est toutefois indispensable de s'exercer au préalable à l'accostage avec son propre bateau, car chaque yacht se comporte un peu différemment lors de cette manœuvre.

Vient ensuite la partie la plus importante : la personne doit sortir de l'eau et remonter à bord d'une manière ou d'une autre.

La récupération lors de la manœuvre MOB

La première chose à faire est de lancer une corde à la victime pour la relier au bateau. Dans le cas le plus simple, la personne a encore des forces, de sorte qu'elle peut être guidée vers la poupe avec la corde et s'y évader seule, par exemple par l'échelle de bain. Si la mer est trop agitée et que la poupe tangue, ou si la personne est trop affaiblie dans l'eau, seule une échelle de sauvetage au milieu du bateau ou le treuillage vers le haut peuvent aider.

Outils improvisés

Drisse et amarre : une ligne doit être rapidement à portée de main pour la tendre à la personne dans l'eau. Ensuite, la drisse entre en action. Vérifier qu'elle descend jusqu'à la surface de l'eau.
Photo : YACHT/J. Kubica

Lors de l'exercice sur le Jade, il s'est avéré que beaucoup de choses pouvaient mal se passer. Ainsi, la communication entre la barre et l'avant du bateau n'est pas facile, les signes de la main fonctionnent généralement mieux. De plus, la drisse de spi s'est avérée trop courte, elle ne descendait pas jusqu'à la surface de l'eau. De plus, la manille d'amarrage était si difficile à ouvrir avec les doigts mouillés qu'il était impossible de l'ouvrir.

Ici aussi, il faut donc s'entraîner régulièrement aux manœuvres de MOB et de sauvetage avec son propre bateau, afin d'être à l'abri des mauvaises surprises en cas d'urgence. Il faut surtout se mettre d'accord à l'avance sur les signes de la main. Et contrôler régulièrement les manilles, les écoutes et les drisses.

Le treuillage du MOB est un tour de force

Une fois que la drisse est accrochée à la boucle du gilet de sauvetage de la victime, il faut la remonter. C'est extrêmement fatigant ! Les winchs de drisse sont généralement plus petits que ceux utilisés pour les génoises. De plus, il se peut que la drisse se coince entre la poulie de renvoi sur l'arrêt de mât et le caisson de poulie, car elle est tirée très loin sur le côté.

Pour éviter cela et faciliter le winch lui-même, une poulie et une ligne d'amarrage ou une écoute d'avant peuvent être utiles. La poulie est fixée à la drisse et l'écoute de génois ou l'amarre y est enfilée. L'une des extrémités est placée sur le winch et l'autre est utilisée pour l'empannage. Si une amarre est utilisée, elle doit également être tondue à travers le point de drisse afin que l'angle de traction par rapport au winch soit correct. De cette manière, le winch de génois peut être utilisé pour le rattrapage.

Ce que beaucoup de gens ignorent, c'est que la personne doit être treuillée vers le haut jusqu'à ce qu'elle passe par-dessus le bastingage. Mais elle risque alors de se balancer fortement lors des mouvements du bateau et de heurter les haubans, le mât ou la bôme. Cela pose d'autant plus problème si la personne est récupérée à l'horizontale. Dans ce cas, les co-navigateurs sur le pont roulant sont d'une aide précieuse pour guider la victime alors qu'elle est encore en suspension dans l'air.

S'entraîner régulièrement à la manœuvre MOB

Le sauvetage d'une personne hors de l'eau est également possible à une main, nous l'avons essayé. Mais il faut alors beaucoup d'entraînement. Le Dehler 36 disposait en outre d'un winch électrique. Cela simplifiait énormément les choses, d'autant plus qu'il était possible de l'utiliser depuis le gouvernail. L'expérience au large de Hooksiel montre néanmoins que le sauvetage d'un membre d'équipage tombé à l'eau devient rapidement un défi, même avec un équipage. Surtout lorsqu'il faut improviser.

Ne pas acquitter trop vite un appel de détresse
Le membre d'équipage est de retour à bord, donc tout va bien ? Pas nécessairement. Si l'eau est encore froide ou si le sauvetage a duré très longtemps, la personne peut être en hypothermie. Une aide rapide est alors nécessaire. Les mesures de premiers secours peuvent être discutées par radio-médecine jusqu'à l'arrivée des sauveteurs en mer. Il faut donc toujours commencer par évaluer l'état de la personne secourue avant d'acquitter l'appel de détresse.Photo : YACHT/Jozef KubicaNe pas acquitter trop vite un appel de détresse Le membre d'équipage est de retour à bord, donc tout va bien ? Pas nécessairement. Si l'eau est encore froide ou si le sauvetage a duré très longtemps, la personne peut être en hypothermie. Une aide rapide est alors nécessaire. Les mesures de premiers secours peuvent être discutées par radio-médecine jusqu'à l'arrivée des sauveteurs en mer. Il faut donc toujours commencer par évaluer l'état de la personne secourue avant d'acquitter l'appel de détresse.

Mais même si l'élingue est déjà prête à être enroulée, un sauvetage peut échouer à cause de détails tels que des ordres incompréhensibles, des manilles qui se coincent, des lignes trop courtes ou une visibilité réduite à la barre. C'est pourquoi il est vivement conseillé de se mettre d'accord sur le déroulement de la manœuvre et de s'y entraîner.

Pour cela, un pare-battage suffit à nouveau dans un premier temps. Mais il n'y a pas de mal à réfléchir à la ligne qui conviendrait le mieux pour une bouée de sauvetage en cas d'urgence : les lignes de plus grand diamètre coupent moins. Il est donc préférable de choisir l'amarre la plus épaisse.

Pour savoir comment prodiguer les premiers soins en cas de blessure, cliquez ici :

Les obstacles à la communication peuvent être surmontés si chacun sait ce qu'il doit faire en cas d'urgence et si des signes de la main sont convenus. De plus, une répartition précise des rôles d'urgence : Qui occupe la vigie et indique le chemin au barreur, qui démarre la machine, qui lance l'appel de détresse, qui largue les amarres au bon moment ?

Il est préférable de prévoir une date d'exercice chaque saison. Si l'équipage y consacre du temps, ce sera à coup sûr une journée passionnante - qui donnera à chacun le sentiment agréable d'être prêt en cas d'urgence. Le conseil le plus important reste toutefois le suivant : Piquer du nez et mettre son gilet de sauvetage !


Manœuvre MOB pas à pas

1ère personne à la mer !
Si un membre de l'équipage tombe à l'eau, il faut agir rapidement, mais de manière planifiée. Il est utile que toutes les procédures aient été convenues au préalable et, dans le meilleur des cas, répétées. Dans l'idéal, la personne accidentée porte un gilet de sauvetage. Ainsi, sa tête reste hors de l'eau même si elle perd conscience. En outre, elle est plus visible avec un gilet qui dispose en outre d'une boucle de levage. Et l'équipage a plus de temps pour la manœuvre.Photo : YACHT/Jozef Kubica1ère personne à la mer ! Si un membre de l'équipage tombe à l'eau, il faut agir rapidement, mais de manière planifiée. Il est utile que toutes les procédures aient été convenues au préalable et, dans le meilleur des cas, répétées. Dans l'idéal, la personne accidentée porte un gilet de sauvetage. Ainsi, sa tête reste hors de l'eau même si elle perd conscience. En outre, elle est plus visible avec un gilet qui dispose en outre d'une boucle de levage. Et l'équipage a plus de temps pour la manœuvre.2. vigie
S'il y a plusieurs personnes à bord, occuper une vigie. Celle-ci garde si possible un contact visuel avec la victime et indique à l'homme de barre la direction à prendre.Photo : YACHT/Jozef Kubica2. vigie S'il y a plusieurs personnes à bord, occuper une vigie. Celle-ci garde si possible un contact visuel avec la victime et indique à l'homme de barre la direction à prendre.3. mettre le moteur en marche !
La manœuvre MOB peut réussir sous voile, mais elle peut être plus rapide sous moteur. En cas de doute, larguez les amarres et rejoignez rapidement la victime au moteur.Photo : YACHT/B. Scheurer3. mettre le moteur en marche ! La manœuvre MOB peut réussir sous voile, mais elle peut être plus rapide sous moteur. En cas de doute, larguez les amarres et rejoignez rapidement la victime au moteur.4. marquer l'endroit et demander de l'aide
Marquer le lieu de l'accident sur le traceur (touche MOB) et lancer un appel de détresse en fonction de la situation (eau froide, mer agitée, personne non visible, équipage réduit).Photo : YACHT/Jozef Kubica4. marquer l'endroit et demander de l'aide Marquer le lieu de l'accident sur le traceur (touche MOB) et lancer un appel de détresse en fonction de la situation (eau froide, mer agitée, personne non visible, équipage réduit).5. manœuvre MOB
Que ce soit avec un virement de bord Q et une poussée ou un virement de bord immédiat et un génois à l'arrêt : allumer la machine et ainsi la soutenir. La manœuvre doit être rapide, alors entraînez-vous !Photo : YACHT/Jozef Kubica5. manœuvre MOB Que ce soit avec un virement de bord Q et une poussée ou un virement de bord immédiat et un génois à l'arrêt : allumer la machine et ainsi la soutenir. La manœuvre doit être rapide, alors entraînez-vous !6. naviguer avec prudence
Les derniers mètres à l'approche de la personne à l'eau exigent une prudence particulière. Mettre la machine au point mort dès que la victime est le long du bateau.Photo : YACHT/Jozef Kubica6. naviguer avec prudence Les derniers mètres à l'approche de la personne à l'eau exigent une prudence particulière. Mettre la machine au point mort dès que la victime est le long du bateau.7. établir une connexion de ligne
Qu'il s'agisse d'une amarre ou d'une écoute, l'essentiel est d'établir immédiatement une liaison par amarre avec la personne accidentée. Réfléchir ensuite à la manière de l'amener sur le pontPhoto : YACHT/Jozef Kubica7. établir une connexion de ligne Qu'il s'agisse d'une amarre ou d'une écoute, l'essentiel est d'établir immédiatement une liaison par amarre avec la personne accidentée. Réfléchir ensuite à la manière de l'amener sur le pont

3 Méthodes de récupération

Si le membre d'équipage est encore en mesure de monter sur le pont par ses propres moyens, l'échelle de bain est l'option la plus simple. Utiliser la corde pour guider la victime vers la poupe. En cas de mer agitée, une poupe qui tangue peut toutefois s'avérer dangereuse.Photo : YACHT/Jozef KubicaSi le membre d'équipage est encore en mesure de monter sur le pont par ses propres moyens, l'échelle de bain est l'option la plus simple. Utiliser la corde pour guider la victime vers la poupe. En cas de mer agitée, une poupe qui tangue peut toutefois s'avérer dangereuse.Si le sauvetage par la poupe est trop dangereux, essayer de remonter à bord par le milieu du bateau, par exemple à l'aide d'une échelle de sauvetage. Si la victime est affaiblie ou si la mer est trop agitée, elle doit être remontée par treuillage. Pour ce faire, accrocher le parachute de secours à la sangle de levage du gilet.Photo : YACHT/Jozef KubicaSi le sauvetage par la poupe est trop dangereux, essayer de remonter à bord par le milieu du bateau, par exemple à l'aide d'une échelle de sauvetage. Si la victime est affaiblie ou si la mer est trop agitée, elle doit être remontée par treuillage. Pour ce faire, accrocher le parachute de secours à la sangle de levage du gilet.Si la personne est trop affaiblie ou même inconsciente, un membre de l'équipage doit se mettre à l'eau pour la piquer ou pour lui passer une bouée de sauvetage improvisée.Photo : YACHT/Jozef KubicaSi la personne est trop affaiblie ou même inconsciente, un membre de l'équipage doit se mettre à l'eau pour la piquer ou pour lui passer une bouée de sauvetage improvisée.

Les meilleures manœuvres MOB

Manœuvre de Munich

Manœuvre de Munich
Si une personne passe par-dessus bord alors qu'elle est au vent, il faut virer rapidement en gardant le foc à l'arrière. La grand-voile est largement déployée et le gouvernail est braqué en incidence, pour ensuite dériver vers la personne passée par-dessus bord. Cette manœuvre peut être effectuée en solitaire, mais elle exige une action rapide, de la pratique et la connaissance de la dérive du yacht. S'il passe à côté du naufragé, il faut empanner ou virer en Q pour revenir vers lui, ce qui prend du temps. Des poussées en avant et en arrière avec la machine aident à arriver au bon endroit. C'est pourquoi ici aussi : Mettre le moteur en marche et le laisser tourner !Photo : YACHTManœuvre de Munich Si une personne passe par-dessus bord alors qu'elle est au vent, il faut virer rapidement en gardant le foc à l'arrière. La grand-voile est largement déployée et le gouvernail est braqué en incidence, pour ensuite dériver vers la personne passée par-dessus bord. Cette manœuvre peut être effectuée en solitaire, mais elle exige une action rapide, de la pratique et la connaissance de la dérive du yacht. S'il passe à côté du naufragé, il faut empanner ou virer en Q pour revenir vers lui, ce qui prend du temps. Des poussées en avant et en arrière avec la machine aident à arriver au bon endroit. C'est pourquoi ici aussi : Mettre le moteur en marche et le laisser tourner !

Virage Q

Virement de bord Q
Le classique des manœuvres de sauvetage à la voile. Miser ici aussi sur l'assistance de la machine. La trajectoire en forme de Q, qui donne son nom à la manœuvre, permet d'éviter un empannage. Si une personne est tombée à l'eau, descendre immédiatement pour gagner de la profondeur. Ensuite, virer de bord et revenir vers la personne à l'eau en naviguant à mi-vent. Il s'ensuit un quasi-embarquement, de sorte que la personne soit atteinte. Avantages du virage Q : Même sans l'aide de la machine, le bateau reste toujours en mouvement. De plus, il peut être effectué à partir de différentes trajectoires de départ. Inconvénient : en cas de chute, on s'éloigne relativement de la victime.Photo : YachtVirement de bord Q Le classique des manœuvres de sauvetage à la voile. Miser ici aussi sur l'assistance de la machine. La trajectoire en forme de Q, qui donne son nom à la manœuvre, permet d'éviter un empannage. Si une personne est tombée à l'eau, descendre immédiatement pour gagner de la profondeur. Ensuite, virer de bord et revenir vers la personne à l'eau en naviguant à mi-vent. Il s'ensuit un quasi-embarquement, de sorte que la personne soit atteinte. Avantages du virage Q : Même sans l'aide de la machine, le bateau reste toujours en mouvement. De plus, il peut être effectué à partir de différentes trajectoires de départ. Inconvénient : en cas de chute, on s'éloigne relativement de la victime.

Sous machine

Sous la machine
Dans de nombreuses manœuvres MOB, il est utile de démarrer le moteur en soutien. Dans cette variante, les voiles sont hissées au vent, immédiatement après que la personne soit tombée à l'eau et que le moteur ait été démarré. Dès que les voiles sont baissées, on revient vers la victime et on s'arrête à côté d'elle. Puis débrayer pour éviter les blessures dues à l'hélice. Avantage de cette manœuvre : lors de la récupération de la personne tombée à l'eau, les voiles ne tuent pas et le bateau dérive moins. Mais : auparavant, l'attention de l'équipage est concentrée sur la récupération des voiles, de sorte que la personne à la dérive peut éventuellement être hors de vue. C'est pourquoi il est parfois plus judicieux d'opter pour une variante qui consiste à enrouler rapidement le génois.Photo : YACHTSous la machine Dans de nombreuses manœuvres MOB, il est utile de démarrer le moteur en soutien. Dans cette variante, les voiles sont hissées au vent, immédiatement après que la personne soit tombée à l'eau et que le moteur ait été démarré. Dès que les voiles sont baissées, on revient vers la victime et on s'arrête à côté d'elle. Puis débrayer pour éviter les blessures dues à l'hélice. Avantage de cette manœuvre : lors de la récupération de la personne tombée à l'eau, les voiles ne tuent pas et le bateau dérive moins. Mais : auparavant, l'attention de l'équipage est concentrée sur la récupération des voiles, de sorte que la personne à la dérive peut éventuellement être hors de vue. C'est pourquoi il est parfois plus judicieux d'opter pour une variante qui consiste à enrouler rapidement le génois.

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