Wallyrocket 51La nouvelle fusée d'Italie

Jan-Ole Puls

 · 21.04.2025

Wallyrocket 51 : la nouvelle fusée d'Italie
Le voilà : le pur racer de Wally. Dans le cadre d'un test exclusif, nous avons eu l'occasion de naviguer avec le nouveau Wallyrocket 51 - et nous voulions savoir comment il se comportait en comparaison directe avec des modèles connus comme le TP52 ou le ClubSwan 50. Elle n'a pas besoin de se cacher. Bien au contraire. Nous montrons les premières images

La couleur jaune est unique. Chaque numéro de construction en reçoit une différente. Sinon, elle reste noire mate.
Photo : Gilles Martin-Raget

Trois, deux, un - Hoist, le gennaker se lève, il est tout de suite parfait. Avec seulement 12 nœuds de vent réel, la jauge passe à deux chiffres. À la barre, rien de moins que Luca Bassani, designer en chef et fondateur de Wally Yachts. Un homme qui a l'habitude de poser des jalons - et qui, avec le Wallyrocket 51, ouvre un nouveau chapitre dans la voile de performance.

Mais reprenons les choses dans l'ordre : Le 14 octobre 2024, le Wallyrocket 51 a été officiellement mis à l'eau. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans le monde de la régate sportive. Rien d'étonnant à cela : le nom de Wally est connu des navigateurs - et le fait que la marque italienne de luxe se lance désormais dans la compétition avec des classes établies comme le TP52 ou le ClubSwan 50 fait sensation. Est-ce nécessaire ? Peut-être pas. Mais comme pour une Hallberg-Rassy de 69 pieds ou une Y9, la règle est la suivante : il ne s'agit pas de devoir - il s'agit de vouloir. Et il faut le faire avec style et pure conviction.

Un design qui s'annonce

Ce voilier de course de 15,5 mètres a été conçu par les designers espagnols Botin Partners - connus pour leurs succès dans la Coupe de l'America et plus encore dans la série TP52. L'objectif était de créer un yacht qui ne fonctionne pas seulement comme une classe monotype, mais qui soit également en tête des pelotons IRC et ORC. Le résultat : un racer élancé, au dessin agressif, avec un long porte-à-faux et une quille en T radicale.

La haute technologie jusque dans les moindres détails

Le Wallyrocket 51 est construit selon une méthode légère et sans compromis : La coque est constituée d'un noyau en mousse et d'un stratifié sandwich en carbone, le pont est fabriqué à partir d'un noyau en nid d'abeille Nomex - un matériau aramide ultraléger utilisé dans la construction de yachts high-tech et dans la construction aéronautique. Le laminage se fait exclusivement avec de la fibre de carbone préimprégnée. Le préimprégné est un matériau dans lequel le stratifié de fibres de carbone est déjà préimprégné de résine. Il est actuellement difficile de construire un yacht plus moderne, plus léger et plus rigide.

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Résultat : un poids à vide de seulement 6,25 tonnes - environ 700 kilos de moins que le TP52 "Platoon" et deux tonnes de moins qu'un ClubSwan 50. Optimisé jusqu'au dernier gramme, donc. Le poids total laisse entrevoir la direction que prend le voyage : la voie rapide.

Une surface de voile à profusion

Les valeurs de navigation sont tout aussi impressionnantes : au vent 167 m², au portant 363m² avec un gennaker de 265 m². A titre de comparaison pour les navigateurs avec des bateaux plus normaux : Le Hanse 510 a une surface de voile de 206 m² pour le gennaker. En revanche, le Wallyrocket 51 est presque à égalité avec le TP52 - mais avec un poids nettement inférieur.

L'ergonomie rencontre l'efficacité

L'agencement du pont est conçu sans compromis pour la régate : Double poste de pilotage, superstructures plates, voies de circulation claires, winchs parfaitement positionnés. Tout est conçu pour un maniement rapide et précis. On navigue avec un équipage sportif de huit à onze personnes - ou en option avec des winchs électriques, qui permettent également une utilisation réduite de l'équipage lors de courses offshore ou d'événements "owner-driver".

Racing Ready - avec style

La Wallyrocket 51 navigue tôt, maintient l'altitude de manière souveraine et explose littéralement sur les parcours spatiaux. Mais malgré toutes ses performances, elle reste une déclaration de design. Car là où d'autres raiders se présentent dans un gris uniforme, Wally mise sur des lignes marquantes et une esthétique pleine de caractère - même si le bateau est noir mat. Il n'y a pas que la vitesse qui compte ici - l'œil aussi navigue.

Malgré son élégance, on ne peut nier son caractère de régate sans compromis. Le Wallyrocket 51 n'est pas un yacht pour des croisières tranquilles le week-end. Il est conçu sans compromis. Pour les propriétaires qui ont des exigences sportives et le sens du style. Pour les navigateurs qui ne se contentent pas de suivre le mouvement, mais qui veulent aller de l'avant. Lors de la nouvelle Admiral's Cup et de la régate ORC Mediterranean à Sorrento, le bateau pourra démontrer son potentiel pour la première fois.

Le rapport d'essai détaillé du Wallyrocket 51 sera publié prochainement dans YACHT.


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