Hanse 370Le marteau de Hanses, un classique en PRV, testé en occasion

Fridtjof Gunkel

 · 30.03.2024

Hanse 370 : le marteau de Hanses, un classique en PRV, testé en occasion
Individuel, joli, rapide, bon marché : entre 2005 et 2010, le Hanse 370 était à juste titre un modèle qui se vendait bien. Sur le marché des bateaux d'occasion, il est apprécié et constitue un véritable tuyau

On a du mal à le croire. Neuf, il coûtait environ 108 000 euros au début de son cycle de vie en 2005, et aujourd'hui, il se vend jusqu'à 130 000 euros sur le marché. Plus cher d'occasion que neuf, c'est une évolution, certes théorique car elle ne tient pas compte de la perte de pouvoir d'achat et des fluctuations de prix des chantiers navals, qui est habituellement réservée à quelques types.

Indépendamment de cela, le bateau était effectivement bon à l'époque - il l'est toujours aujourd'hui. En 2005, le Hanse 370 a marqué un pas important dans la modernité pour le deuxième chantier naval allemand de l'époque. La nouvelle ligne était plus fraîche, plus dynamique et plus indépendante que la génération précédente. Le 370 était basé sur le 371, qui était le premier développement indépendant de Greifswald.


Fiche bateau d'occasion Hanse 370

  • Portrait : Hanse 370
  • Concepteur : Judel/Vrolijk & Co
  • Dimensions : 11,25 x 3,75 m
  • Construit : de 2005 à 2010
  • nombre de pièces : environ 600
  • Prix neuf 2005 : 108.000 €
  • Prix d'occasion : environ 80 000 à 130 000 €

Mais que peut faire aujourd'hui le Hanse 370 de la deuxième génération de produits, qu'est-ce qui perdure, où peut-on noter des déficits et enfin : quelle est la qualité et la recommandation du Hanse 370 en tant que bateau d'occasion ?

Visuellement, il est toujours aussi contemporain avec sa poupe assez large, plate et semi-ouverte, sa superstructure marquante, sa carène ultramoderne et son gréement haut et fin de 9/10. Ce qui a changé au premier abord, c'est que les sections de proue sont aujourd'hui plus généreuses, que les coques gagnent encore plus de place sous le pont grâce au chinois et que les panneaux de poupe augmentent le confort du cockpit. Des gréements supplémentaires placés à l'arrière permettent d'utiliser des voiles d'avant plus grandes, ce qui est particulièrement utile en cas d'utilisation d'un foc auto-vireur. Les roues doubles créent de bonnes positions assises et permettent un passage facile. Mais les avantages sont-ils significatifs ?

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Le numéro 318 de Michael Wienecke de Stöckte est à notre disposition pour un test de bateau d'occasion dans son port d'attache estival de Sønderborg, au Danemark. Un exemplaire qui, en raison de son excellent état d'entretien et de ses optimisations aussi propres qu'astucieuses, devrait être le meilleur Hanse 370 sous le soleil. L'ancien constructeur de salons a acheté le bateau en 2006 et l'a fait repeindre entre-temps. Il entretient les surfaces méticuleusement et avec dévouement ("C'est mon deuxième hobby"). Là où quelque chose peut gratter, filtrer ou frotter, le grand navigateur, qui a déjà navigué avec son "fanta ... four" a déjà pénétré jusqu'en Méditerranée, a installé des surfaces de protection en plastique ou des angles en niro. Dans les espaces de rangement, des tapis en caoutchouc protègent des équipements lourds. Sous le pont, Wienecke a redonné vie à des espaces de rangement inutilisés, a installé une machine Nespresso extractible, a renouvelé les coussins et, surtout, maintient le tout méticuleusement propre. C'est un vrai régal pour les yeux.

Le "fanta ... four" n'est peut-être plus un Hanse 370 typique en raison de sa qualité particulièrement élevée, mais il convient parfaitement comme bateau d'exemple pour montrer à quel point un exemplaire d'occasion peut être bon ou devenir bon entre des mains expertes et volontaires.


La concurrence est grande et riche en variantes. Les exemples

Bavaria 37 : beaucoup d'espace encastré, un prix bas, des qualités de navigation médiocres. Le 37 de 2006 était typique du chantier naval et de son orientation de l'époque vers le marché du charter. Un bateau de croisière solide. Flottement de la coque. 11,20 m ; largeur 3,80 m ; poids 6,9 t ; à partir de 90 000 euros. Test YACHT : numéro 11/2006
Photo : YACHT/Nico Krauss

Comme si le bateau ne donnait pas assez de raisons de se réjouir, la baie de Sønderborg se présente sous son meilleur jour le jour du test, avec 14 à 16 nœuds, du soleil et des températures élevées. 6,3 à 6,5 nœuds et un angle de virement de moins de 90 degrés sont possibles sur la croix, de bonnes valeurs qui peuvent être facilement améliorées si les vagues sont plus homogènes. En cas de chute, la vitesse grimpe rapidement jusqu'à sept nœuds. Ces bons résultats sont également dus à la propreté des tissus laminés de Jan Segel à Großenbrode, qui ont tout de même cinq ans. Le chantier naval l'installait à l'époque même si le client n'avait pas commandé de génois.

L'alternative est un foc auto-vireur, mais en dessous de dix nœuds de vent vrai, le bateau s'affaiblit et perd déjà beaucoup de son efficacité sur des parcours légèrement inclinés. La voile fine s'ouvre alors vers le haut, les barres de flèche sont une bonne idée. Et d'une manière générale, une écoute aussi peu tendue que possible, car elle parcourt de nombreux mètres sur son long trajet du point d'écoute au mât en passant par le rail, puis vers le bas et le retour dans le cockpit, et peut donc s'étirer rapidement. Ceux qui naviguent avec un foc auto-vireur sont particulièrement bien conseillés avec une voile laminée ou à membrane, sinon ils ne réussiront guère à calmer la chute, malgré les lattes verticales.

Avec le génois, le Hanse 370 se comporte très bien, la limite de prise de ris se situe entre 15 et 16 nœuds de vent réel, une valeur correcte. Le propulseur d'étrave externe du bateau de test contrecarre cet effet positif.

Excellent sous les voiles, il peut aussi être motorisé

Le Hanse 370 vire rapidement, prend les vagues proprement, et le barrer est un poème grâce au système de cardan sans glissement et sans jeu du fabricant Jefa. Sur le "fanta ... four", le propriétaire a installé une roue en plastique de 140 centimètres de diamètre du fabricant Carbonautica, la taille maximale réalisable. Cette mesure permet de s'asseoir de manière détendue sur le tablier du cockpit sans avoir les bras longs et de piloter avec sensibilité. Le barreur trouve de bonnes positions assises devant la colonne de la roue qui semble assez massive et peut regarder sans gêne et sans se fatiguer les fils de la voile d'avant et les vagues. En cas de besoin, il prend la grande roue entre ses jambes et s'appuie avec celle de devant sur la colonne.

L'écoute de grand-voile démultipliée au 1:6 travaille sur un traveller dans le cockpit, c'était un plus à l'époque et c'est le bon choix pour la navigation en solitaire et l'efficacité. L'étai de poupe est commandé confortablement par un palan de 1:16. Grâce aux winchs de 46 plus grands en option, la manipulation des écoutes de génois est facile. Tout est parfait, on aimerait juste avoir des points d'amarrage réglables, mais il est très facile d'en ajouter. Ce qui frappe encore, c'est le cockpit plutôt petit par rapport aux constructions modernes, avec des étraves de 1,60 m de long.

Il sait aussi se servir d'un moteur : à plein régime, le Hanse atteint 7,3 nœuds, et à peine six en vitesse de croisière. Le bruit reste dans des limites supportables. Il est de 76 décibels (A) dans la cabine arrière et de 70 dans le salon. Le bateau est également disponible avec un groupe électrogène Yanmar de 40 CV.

Répartition, hauteurs debout, dimensions de confort et caractéristiques optiques

Les autres impressions sous le pont sont également agréables : Le bois d'aménagement optionnel en cerisier est utilisé de manière assez parcimonieuse, les surfaces blanches dominent, c'était à l'époque un nouveau style dans la construction en série, qui est aujourd'hui usuel. Sur le bateau d'essai, on constate une certaine décoloration du bois, qui passe d'une teinte rougeâtre à une teinte légèrement jaunâtre. Sur les premiers numéros de construction, la table de salon n'était fixée que sur le fond et pouvait être arrachée, un point que les intéressés devraient contrôler. Il en va de même pour la cale. Dans certains numéros de construction, le laminage n'est pas très soigné, ce qui se traduit par des saillies de laminage aux arêtes vives et des fibres isolées. Il y a aussi parfois des endroits peu esthétiques à cause de la colle et d'autres résidus qui n'ont pas été enlevés. Il n'y a pas grand chose à faire à part un traitement au papier de verre et une couche de finition, si l'on considère cette imperfection visuelle comme un défaut sous les planches de plancher.

En revanche, notre bateau d'essai se montre sous son meilleur jour. Les planches de fond ne font pas de bruit, Maître Wienecke a posé du caoutchouc mousse et bien vissé, très agréable. En tant que premier acheteur, il avait le choix entre un canapé ou une dînette. La deuxième table choisie, qui mesure tout de même 60 centimètres sur 70, sert de bureau et de coin de navigation. Au lieu de deux cabines à l'arrière, il n'y en a qu'une seule, mais un énorme coffre arrière accessible par une petite porte, y compris par la cuisine. Cela permet de l'utiliser comme espace de rangement directement accessible. Le coffre de rangement a un tel volume qu'il devrait être divisé. On pourrait même y installer une couchette de secours.

Le Hanse 370 était en avance sur son temps sous le pont

La ligne de la cuisine est plus longue dans la version avec une seule cabine à l'arrière, la cuisine a des dimensions de garde avec plus de surface de travail, d'espace de rangement et d'espace debout que la version à trois cabines. Le grand côté de la cuisine en forme de L mesure 2,30 mètres et peut être aéré par les fenêtres de la superstructure et bien sûr par l'écoutille centrale et la descente. Toutes les fenêtres sur les côtés du toit de la cabine sont relevables, un vrai plus pour une bonne aération transversale, ce à quoi de nombreux chantiers navals renoncent malheureusement. Autre point positif : la cuisinière à four peut pivoter suffisamment loin dans les deux sens pour les angles de gîte habituels et peut être recouverte d'un segment du plan de travail. Le réfrigérateur développé par Hanse et Isotherm peut être ouvert par le haut et par le côté. Le compresseur est toutefois difficilement accessible et reçoit un peu moins d'air, notre optimiseur a bien sûr posé un canal d'air dans le salon. Ce qui manque encore, c'est la protection obligatoire contre les éclaboussures vers le canapé du salon, mais il est facile de l'installer ultérieurement.

Le Hanse 370 est à la pointe du progrès en matière d'espace et d'ergonomie, comme en témoignent la hauteur debout, la taille des cabines, les dimensions des couchettes et surtout la salle d'eau très spacieuse. La douche est entièrement séparable, ce qui n'était pas du tout évident en 2005.

Le Hanse 370 était également proposé en résine époxy laminée, ce qui coûtait à l'époque 6.844 euros de plus et signifiait, en plus de la résistance à l'osmose, une plus grande solidité et un meilleur collage. Un bateau d'occasion laminé en conséquence est donc, en théorie, de meilleure qualité.

Des lignes intemporelles, une substance solide et de bonnes caractéristiques. Le 370 a l'étoffe d'un classique en PRV

Il existe divers autres points spécifiques auxquels un acheteur potentiel devrait être attentif : L'équipement initial de certains groupes de produits était de qualité assez simple et ne visait pas une longue durée de vie ou de qualité. Les coussins, les matelas et les tuyaux du système d'évacuation des eaux usées devraient déjà avoir été remplacés par le propriétaire précédent, sinon cela devrait contribuer à réduire le prix d'achat. Les voiles ne devraient pas avoir plus de cinq ans. En revanche, les capotes, les taud de soleil et les bâches devraient durer au moins dix ans. Les propriétaires d'anciens modèles ont également entendu dire que les écrans Simrad utilisés pendant un certain temps avaient tendance à fuir et que le pilote automatique pouvait parfois grincer.

Pour le reste, les thèmes typiques sont importants pour un acheteur de bateau d'occasion. Le moteur devrait être entretenu régulièrement et selon les prescriptions du constructeur, la manchette de drive de la voile devrait avoir été remplacée après environ dix ans. Un essai sur route est généralement conseillé, tout comme une inspection à terre. Le Hanse 370 a été construit environ 600 fois, il se trouve donc souvent sur le marché de l'occasion. Le Hanse 375, construit jusqu'en 2016, est un modèle comparable. Les différences se situent essentiellement au niveau du cockpit, de la poupe et d'une ligne de fenêtres plus moderne.

Le Hanse 370 est généralement proposé entre 80.000 et 130.000 euros. Les exemplaires les moins chers se trouvent généralement en Méditerranée ou proviennent de stocks de charters, où le bateau a été nettement moins fréquent que les yachts comparables des autres constructeurs de grande série Bénéteau, Jeanneau ou Bavaria.

Dans l'ensemble, le bateau navigue bien, peut être amélioré efficacement avec un génois ou un code zéro pour les conditions météorologiques légères et est un plaisir à piloter. La substance donne une impression de qualité et de résistance, la finition et les installations sont également correctes. Avec de l'entretien et de l'astuce, le Hanse 370 devient un classique en fibre de verre qui dure longtemps. Avec ses diverses caractéristiques de construction et de conception, le Hanse 370 était en avance sur son temps. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui, il n'a pas l'air dépassé, mais bien arrivé.

Les valeurs mesurées lors du test du Hanse 370

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Le Hanse 370 en détail

Déchirure de la Hanse 370 | dessin : A. HoppenhausDéchirure de la Hanse 370 | dessin : A. Hoppenhaus

Caractéristiques techniques du Hanse 370

  • Concepteur : Judel/Vrolijk & Co.
  • Catégorie de conception CE : A
  • Longueur de la coque : 11,25 m
  • Longueur totale : 11,35 m
  • Longueur de la ligne de flottaison : 10,05 m
  • largeur : 3,75 m
  • Tirant d'eau/alternatif : 1,95/1,60 m
  • Hauteur du mât au-dessus du niveau de la mer : 17,77 m
  • Vitesse théorique de la coque : 7,70 kn
  • poids : 6,8 t
  • Taux de lestage : 2,3 t/36 %
  • Grand-voile : 42,5 m2
  • Foc auto-vireur : 28,6 m²
  • Machine (Yanmar) : 21 kW/29 ch
  • Réservoir de carburant : acier inoxydable, 40 l
  • Réservoir d'eau fraîche : plastique, 300 l
  • Réservoir à matières : plastique, 40 l

Construction

Procédé de pose à la main. Coque sandwich au-dessus de la ligne de flottaison, âme en balsa. Plancher en fibre de verre. Pont en sandwich balsa. Cloisons stratifiées. Liaison pont-coque collée et vissée. Premiers modèles stratifiés avec de la résine époxy

Histoire des modèles

Le Hanse 370 est sorti des chaînes de production entre 2005 et 2010. Dérivé avec la même coque construit de 2010 à 2016 (Hanse 375)

Ce à quoi vous devez faire attention

Les rails de génois optionnels peuvent soulever le pont, au moins à tribord, où une poutre devrait être installée. Des fuites sont apparues sur certains modèles. Sinon, vérifier les zones habituelles : Gelcoat, pont en teck, liaison pont-coque (en particulier au niveau du miroir), fissures capillaires sur le pont. Les fuites de ferrures sont critiques pour le pont sandwich avec balsa.

Prix et chantier naval

  • Prix neuf 2005 : 108.000 €
  • Prix d'occasion : 80.000-130.000 €

Chantier naval

Hanseyachts, Greifswald

Évaluation YACHT du Hanse 370

Le Hanse 370 est toujours un bateau moderne, qui navigue bien et qui est confortable. Un vrai conseil pour les acheteurs de bateaux d'occasion. La fourchette de prix habituelle du marché est raisonnable

Construction et concept

  • + Design équilibré
  • + Espace et répartition

Performance de la voile et réglage

  • + Potentiel facilement mobilisable
  • + Adapté à une seule main
  • + guide d'écoute de grand-voile au choix

Habitat et qualité d'aménagement

  • + Conception claire et aérée
  • + Grande douche séparée
  • - Défauts de détail possibles

Équipement et technique

  • + Bon système de contrôle des roues
  • - Petits winchs en standard

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