Le chef du chantier naval Michele Ricci l'appelle "Wave-Design" et fait référence aux belles lignes courbes du pont du nouveau Solaris 50, qui s'harmonisent parfaitement avec les contours de la coque. La proue est légèrement inclinée et les flancs concaves de la coque au niveau de la poupe sont une spécialité. Pour l'œil, tout s'accorde à merveille, un navire d'un seul tenant. Sans artifice, sans fioritures et pourtant d'une beauté captivante. Les constructeurs de Javier Soto Acebal (Argentine) ont dessiné le nouveau bateau. Le 50 est maintenant présenté en première mondiale au salon de la voile. Salon boot à Düsseldorf et attirera pourtant les regards jusqu'au dimanche 25 janvier (hall 16, stand D 37).
Distributeur Dines Pontoppidan ( Diamond Yachts, Laboe ) passe au-dessus du bateau. Ce qui frappe au premier coup d'œil, c'est l'agencement du pont qui n'est pas du tout aménagé. Logique, car sur le bateau d'exposition, les amarres ne sont pas encore rentrées et il n'y a pas de gréement. On peut néanmoins s'imaginer à quoi ressemblera le Solaris une fois prêt à naviguer : net, clair, ordonné. Les écoutes, les drisses et les fonctions de réglage passent autant que possible sous le pont et sont déviées jusqu'à l'arrière sur deux grands winchs de 60 à commande électrique dans le cockpit de travail. En revanche, le cockpit des invités et la descente restent libres de toute amarre.
À l'arrière, devant la plate-forme de bain rabattable, il est possible d'arrimer une annexe en travers, même avec un moteur. Le pont en teck, posé avec une grande finesse et avec des joints gris en filigrane, attire vraiment l'attention. C'est un travail de constructeur de bateaux de toute première qualité. Bien entendu, les beaux panneaux de pont de qualité supérieure de Solimar sont encastrés à fleur et drainés.
Le bateau présenté au salon sera équipé d'un foc auto-vireur à la demande du client. Dans sa version normale, le 50 est équipé d'un génois à recouvrement court (106 pour cent). De plus, il est équipé d'un gréement haut et performant en aluminium. Bien entendu, un gréement en fibre de carbone avec haubans de Hall Spars figure également sur la liste des options. Mais pour le prix d'un tel bateau, on peut déjà trouver un bateau de croisière de dix mètres prêt à naviguer au stand du coin : 80.000 euros.
La visite sous le pont se poursuit par une série de délices de la construction navale. L'aménagement intérieur est de la plus haute qualité et réalisé avec beaucoup de style. Pour le bateau de foire, Solaris s'est procuré du bois de chêne blanchi (non blanchi à la chaux) et a recouvert les coussins d'un tissu presque de la même couleur. Bien entendu, le client peut choisir lui-même les essences de bois, les couleurs et les tissus et les composer à sa guise.
Pour les yachts d'une longueur d'environ 50 pieds, les prix ne sont généralement pas directement comparables, car la qualité, les méthodes de construction et les standards d'équipement sont trop différents. Pour la version de base de leur nouveau 50, les Italiens demandent actuellement 571 200 euros.