Chers lecteurs, chères lectrices,
la prolifération d'espèces envahissantes telles que la redoutable moule quagga constitue une menace sérieuse pour la biodiversité, la qualité de l'eau et les infrastructures, notamment dans nos eaux intérieures. Les quaggas peuvent obstruer les conduites d'eau, déstabiliser durablement les écosystèmes et évincer les espèces indigènes. Le problème est désormais bien connu et les conséquences ne sont plus à démontrer, même pour les derniers sceptiques. Une chose est claire aujourd'hui : il est urgent d'agir - maintenant !
Dans de nombreuses régions, les autorités examinent actuellement l'introduction de mesures visant à endiguer la propagation de ces envahisseurs malfaisants. En Suisse, de nombreux cantons ont déjà réagi en introduisant ce que l'on appelle une obligation d'annonce et de nettoyage des bateaux (SMRP), qui concerne en particulier les bateaux de plaisance. Celle-ci vise à garantir que les bateaux transportés entre différents plans d'eau soient nettoyés à fond et contrôlés en conséquence avant d'être mis à l'eau sur le nouveau territoire, afin d'éviter une nouvelle propagation des espèces invasives. Ces mesures semblent judicieuses, car les moules quagga s'attachent facilement aux bateaux, aux moteurs ou aux hélices et peuvent ainsi être introduites involontairement dans de nouvelles eaux. Les minuscules larves de ces moules, en particulier, sont souvent transportées car elles sont à peine visibles à l'œil nu.
Toutefois, une autre question se pose : à quoi servent les prescriptions de nettoyage et de contrôle si les moules se sont déjà installées en grand nombre dans un cours d'eau ? Dans de tels cas, les mesures de nettoyage ne sont que d'une aide limitée, car la population est établie dans le cours d'eau concerné. Comme par exemple au lac de Constance, qui est particulièrement touché par l'invasion de quagga. Les réglementations sont donc un bon outil de prévention, mais pas une solution pour les eaux déjà contaminées.
Au contraire, les plaisanciers et les autorités compétentes doivent maintenant collaborer étroitement afin de trouver des solutions raisonnables, coordonnées au niveau régional et surtout prometteuses pour tous les plans d'eau et territoires. Si l'on ne parvient pas à lutter durablement contre l'invasion des moules, on risque de voir apparaître des règles et des mesures encore plus strictes, voire la fermeture des eaux intérieures fortement touchées, ce qui équivaudrait à une interdiction de facto de toutes les formes de sports nautiques.
Les plaisanciers, les surfeurs et les conducteurs de bateaux à moteur doivent donc s'adapter dès maintenant aux nouvelles règles et mesures et les soutenir activement, même si elles impliquent des restrictions supplémentaires et des efforts pénibles. Mais la recherche et la science ont également un rôle à jouer. Ce sont surtout de nouvelles solutions de lutte biologique contre les moules qui sont demandées. Il est fort possible que des méthodes et des applications permettant de réduire, voire d'éradiquer les populations envahissantes soient bientôt présentées.
La lutte contre la moule quagga est donc un problème complexe qui concerne non seulement les autorités, mais aussi et surtout les plaisanciers. Les mesures prises actuellement, telles que l'obligation de déclaration et de nettoyage des bateaux, sont un pas dans la bonne direction, mais il faudra encore beaucoup plus d'efforts et de coopération pour empêcher la propagation à long terme. Les capitaines de bateaux doivent être conscients qu'ils y contribuent largement en respectant les mesures de nettoyage et de prévention. La résolution du problème nécessite une approche globale. Nous sommes tous appelés à agir !
Rédacteur de YACHT
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