L'idée d'empêcher la formation de salissures organiques sur les coques de bateaux en dessous de la ligne de flottaison grâce au cuivre est en fait très ancienne. Elle a été pratiquée avec succès pendant des générations en clouant des plaques de cuivre sur les planches en bois des bateaux. Bien entendu, cela n'est plus possible aujourd'hui sur les coques des yachts modernes. Depuis le début des années 90, des revêtements en résine époxy avec une très forte teneur en cuivre sont proposés comme alternative à l'antifouling classique.
Ce nouveau système d'antifouling a eu du mal à s'imposer sur le marché allemand au cours des premières années. Cela peut être dû, entre autres, au manque d'expérience avec la nouvelle technologie sur une longue période. A cela s'ajoutait l'effort considérable de préparation - et ce sans réelle garantie de succès. Un tel changement de système n'entrait en fait en ligne de compte que pour ceux qui voulaient ou devaient de toute façon enlever leurs couches de peinture, parfois vieilles de plusieurs décennies, parce qu'elles s'écaillaient lors de l'application de nouvelles couches de peinture. Ou lorsqu'un traitement par osmose s'imposait de toute façon. De plus, ce système était nettement plus cher que les peintures traditionnelles, sans compter l'effet à long terme qu'il promettait.
Entre-temps, il est facile d'évaluer si les systèmes époxy tiennent vraiment ce que les fabricants promettent à grands renforts de publicité. Nous avons revêtu plusieurs yachts avec Coppercoat et Coppershield et les avons suivis pendant une décennie. Vous pourrez lire les résultats dans YACHT 5/2015, disponible en kiosque à partir du 18.2.
