La Transat Café L'Or, une course à la voile passionnante ! La division précoce de la flotte après le redémarrage à La Corogne le 1er novembre avait suscité un vif intérêt. dans la Class40 un scénario passionnant se sont révélés : Un groupe se bat pour le podium au nord, l'autre au sud. Dans les deux groupes, les grands favoris sont positionnés.
Le 6 novembre dernier, Guillaume Piroulle et Cédric Chateau, les meilleurs de la saison sur "Seafrigo - Sogestran", semblaient s'être trompés sur la route sud choisie. Ils avaient accumulé un retard de 415 milles sur Corentin Douguet et Axel Tréhin, leaders au nord sur "SNSM - Fait un don".
Mais c'est alors que la contre-attaque espérée a commencé : Pirouelle/Chateau et les autres équipages du Sud, parmi lesquels on compte Sasha Lanièce et Sanni Beucke sur "Alderan" (21e), ont inexorablement laissé fondre leur retard grâce aux alizés frais. Au 11 novembre, Pirouelle/Chateau avaient rattrapé 400 milles dans le duel à distance avec Douguet/Tréhin, et s'étaient rapprochés à 11 milles des leaders.
Mais ils défendent désormais leur avance au nord, et ont même pu la consolider légèrement jusqu'au 12 novembre, où ils ont parcouru 48 milles, soit deux nœuds de plus que Pirouelle/Chateau. L'issue du sprint final de 1000 milles reste encore ouverte pour un moment. Mercredi, les meilleurs du sud naviguaient vers 20° de latitude nord, en direction de l'ouest-sud-ouest. Les coureurs du nord ont atteint le 25e degré de latitude nord à ce moment-là.
Sur l'axe nord-sud, Douguet/Tréhin et Pirouelle/Chateau étaient toujours séparés par environ 380 milles nautiques, alors que les trajectoires se rapprochaient. Sur la route de Fort-de-France, des vents encore plus instables sont attendus dans le dernier tiers de cette deuxième étape pour les Class40 après l'escale de La Corogne. Mercredi, Douguet/Tréhin ont navigué vers eux avec un léger avantage. Effet secondaire intéressant du powerplay de la Class40 dans la Transat Café L'Or : dans le sud, les chasseurs Pirouelle/Chateau ne sont plus qu'à 300 milles de la dernière Imoca en course.
Cinq jours se sont écoulés depuis "Charal" le 7 novembre la course Imoca au Transat Café L'Or gagné avait et Frankie Clapcich et Will Harris, fiers seconds ont franchi la ligne d'arrivée. Quatre des 18 Imoca sont cependant toujours en course. Mercredi matin, à l'approche de l'arrivée par le nord, Fabrice Amedeo et Andreas Baden de Kiel sur "FDJ United Wewise" se disputaient la 15e place avec Manu Cousin/Jean-Baptiste sur "Coup de Pouce", qui les précédaient de peu au sud. Le duo français conservait en dernier lieu une avance de près de 40 milles sur le duo franco-allemand.
Andreas Baden avait déjà rapporté la veille : "Nous sommes une fois de plus en route vers l'extrême, le bateau le plus au nord de toute la flotte. (...) Nous nous réjouissons maintenant d'un sprint final passionnant, contre Manu en particulier, en espérant que nous pourrons y gagner encore quelques milles". "Coup de Pouce" et "FDJ United WeWise" sont attendus à l'arrivée le 13 novembre à partir de midi.
Derrière cet avant-dernier duel Imoca de la Transat Café L'Or, un dernier a encore lieu, mais dans lequel la décision préalable semble être tombée : les derniers, Szabi Weöres et Bérénice Charrez sur "New Europe", ont entre-temps accumulé près de 90 milles de retard sur "MSIG Europe", avec Conrad Colman et Mathieu Blanchard, qui occupe la 17e place.
Beaucoup d'équipages de Class40 en mer s'inquiètent de la limite de temps pour cette Transat Café L'Or. Elle a été repoussée une deuxième fois, notamment en raison de l'arrêt de sécurité de plusieurs jours de la Class40 à La Corogne, et est désormais fixée au 24 novembre.
Le comité de course estime qu'il est possible que tous les Class40 ne puissent pas atteindre l'arrivée dans ce délai. Ce 12 novembre, trois équipages avaient encore bien plus de 2000 milles à parcourir pour atteindre l'arrivée. Cliquez ici pour le suivi de la Transat Café L'Or. Pour cinq autres duos, il restait au moins 1900 km à parcourir mercredi jusqu'à Fort-de-France.
Si leur ravitaillement ne pose pas de problème, selon la direction de course, l'approvisionnement en eau pourrait devenir un sujet plus sérieux, car tous les bateaux de la Class40 ne sont pas équipés de systèmes de désalinisation. Chaque bateau était autorisé à emporter au maximum 160 litres au départ. A cela s'ajoutent 20 litres provenant du bidon de survie ou des réserves dans les radeaux de sauvetage en cas de situation extrême. L'utilisation de ces réserves est toutefois passible d'une peine de 2 à 24 heures pour rupture volontaire d'un scellé.