Mini 6.50Le dernier jalon de la Mini

Kristina Müller

 · 01.08.2017

Mini 6.50 : Le dernier jalon de la MiniPhoto : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017
.
Une cinquantaine de Minis traversent le Golfe de Gascogne en mode régate lors de la Transgascogne - pour certains, c'est le dernier test avant la Minitransat sur l'Atlantique.

C'est la dernière chance de tester à quel point on peut se contenter de peu de sommeil, à quelle vitesse les voiles sont changées, quand et comment son propre bateau atteint une vitesse de pointe : La mini-régate Transgascogne 2017 a débuté il y a quelques jours - c'est la dernière course de la saison avant que les nains de haute mer de seulement 6,5 mètres de long et leurs skippers en solitaire ne franchissent la ligne de départ de la traversée de l'Atlantique le 1er octobre.

  Petits bateaux, haute mer : le 1er octobre, la Mini-Transat s'élancera de La Rochelle. La course actuelle Transgascogne à travers le golfe de Gascogne est un petit avant-goût de ce qui attend les mini-voileurs sur l'Atlantique.Photo : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017 Petits bateaux, haute mer : le 1er octobre, la Mini-Transat s'élancera de La Rochelle. La course actuelle Transgascogne à travers le golfe de Gascogne est un petit avant-goût de ce qui attend les mini-voileurs sur l'Atlantique.

Sur 450 milles marins, des Sables d'Olonne, sur la côte atlantique française, à Avilés, en Espagne, et retour, les navigateurs et navigatrices ont les meilleures possibilités de s'adapter au "rythme particulier d'une course au large", peut-on lire sur le site web des organisateurs : Il s'agit de traverser deux fois le redoutable golfe de Gascogne, en deux étapes, avec une escale à Avilés, où les premiers Minis du classement de la série et de la classe prototype sont arrivés hier à la mi-journée, après deux jours de mer.

  Dimanche, le coup d'envoi de la première étape a été donné devant Les Sables d'Olonne, et mardi, les Minis ont atteint Avilés dans le nord de l'Espagne. Après quelques jours de repos et de visites touristiques, la deuxième étape les ramènera aux Sables.Photo : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017 Dimanche, le coup d'envoi de la première étape a été donné devant Les Sables d'Olonne, et mardi, les Minis ont atteint Avilés dans le nord de l'Espagne. Après quelques jours de repos et de visites touristiques, la deuxième étape les ramènera aux Sables.

En tête de liste, il n'y avait personne d'autre que la mini-nouvelle venue Clarisse Crémer, rayonnante. La jeune femme de 27 ans avait remporté en janvier le prix Seamaster décerné par boot Düsseldorf et la maison d'édition Delius Klasing pour son travail divertissant et rémunérateur. Campagne médiatique de l'année dernière. Lors des précédentes mini-régates de la saison, elle avait montré, en se classant en tête, qu'elle savait non seulement commercialiser la voile, mais qu'elle avait aussi le potentiel pour monter sur le podium. Dernièrement, elle avait remporté le Mini-Fastnet avec son partenaire d'entraînement et adversaire simultané Erwann le Draoulec sur son Pogo 3 (voir aussi YACHT 16/2017). "Je suis vraiment content, surtout que je suis resté longtemps en deuxième position derrière Erwann et que je n'ai pu le dépasser que peu avant l'arrivée. Les conditions étaient vraiment catastrophiques sur la fin, mon bateau a même fait deux 360 degrés sous spi parce que le vent tournait tout le temps", a déclaré la Parisienne d'origine après la première étape.

  Clarisse Crémer et son mini "Pile Poil", un Pogo 3 qu'elle a acheté neuf pour sa campagne TransatPhoto : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017 Clarisse Crémer et son mini "Pile Poil", un Pogo 3 qu'elle a acheté neuf pour sa campagne Transat

L'accalmie évoquée par Crémer au-dessus des 33 solitaires de la flotte des bateaux de série a davantage affecté le seul participant allemand à ce classement : Oliver Tessloff n'a pas vraiment pu se réjouir de sa respectable huitième place. "J'étais tout le temps en troisième, quatrième ou cinquième position, mais à dix milles de l'arrivée, j'ai été pris dans un trou de vent et certains ont pu passer. C'est un cauchemar absolu", a déclaré le navigateur hambourgeois à YACHT online.

Dans le classement en double des bateaux de série, deux minis allemands naviguent parmi dix bateaux, et l'un d'entre eux a remporté la première étape : Chris Lükermann et son co-skipper français n'ont eu besoin que de deux jours et près de cinq heures pour effectuer la traversée au bord de l'Atlantique et ont ainsi été les plus rapides dans leur classement. En 2015, il avait traversé l'Atlantique en solitaire lors de la Mini-Transat, la YACHT a rapporté.

  Chris Lükermann skippant le Pogo avec le numéro 921Photo : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017 Chris Lükermann skippant le Pogo avec le numéro 921

Avec le bateau de Lükermann de l'époque, un Pogo 2 construit en 2008, une skipper allemande veut être de la partie en octobre : Lina Rixgens profite de la Transgascogne en mode biplace pour tester ses nouvelles voiles. "Et en plus, l'une ou l'autre chose, ça tombe bien qu'on puisse aussi faire cette course à deux", explique la jeune femme de 22 ans, qui vit désormais en France. Le 1er octobre au plus tard, Rixgens passera elle aussi en mode solo : Comme Clarisse Crémer, Oliver Tessloff et 80 autres "mini-istes", elle a parcouru les milles et régates de qualification nécessaires pour la Mini-Transat d'octobre.

  Lina Rixgens et son "Minidoc", un Pogo 2 (n° 732)Photo : Christophe Favreau/ Transgascogne 6.50 2017 Lina Rixgens et son "Minidoc", un Pogo 2 (n° 732)

Samedi 5 août, l'étape de retour de la Transgascogne débutera. Le tracker et les résultats sont disponibles ici.

Les plus lus dans la rubrique Régate