Michael Rinck
· 05.04.2021
Un marathon de virements de bord dans un chenal étroit ou l'affalage de la grand-voile - de nombreux équipages de croisière ont du mal à manier les winchs, certains manquent simplement de force et d'endurance. Ou les deux se sont perdus à bord avec l'âge. C'est pourquoi il faut acheter un bateau plus petit avec moins d'écoutes ? Mais à part le travail difficile sur les winchs, tout convient. Les winchs électriques seraient une option, mais ils représentent un investissement énorme - à partir de 2000 euros la pièce. Si l'on veut aussi aller chercher des écoutes, il faut en avoir deux à quatre dans la plupart des répartitions de cockpit. A cela s'ajoutent les câbles d'alimentation de l'épaisseur d'un doigt, peut-être un banc de batteries propre avec sa technique de chargement et, en plus, le montage coûteux.
Les manivelles de winch électriques, en revanche, ne nécessitent presque aucune installation. Leur grand avantage : un seul de ces appareils suffit généralement pour tous les winchs à bord, c'est-à-dire les écoutes, les drisses et même le guindeau. Et les affréteurs ne sont ainsi pas limités dans le choix du bateau.
Un tour d'horizon du marché a permis d'identifier huit candidats au test. Trois d'entre elles sont de véritables manivelles électriques : la Modea câblée du fabricant Morea, le modèle Winchrite des États-Unis, présent sur le marché depuis une dizaine d'années et disponible depuis peu en Europe, et la manivelle Ewincher de France, présentée pour la première fois il y a cinq ans. Nous avons également découvert trois adaptateurs de treuil qui permettent d'équiper les visseuses sans fil d'une manivelle électrique.