Les crochets de bateau spéciaux ou leurs embouts permettent une connexion rapide des lignes, de sorte que la ligne d'amarrage peut être directement chargée par le bateau. Cela peut être particulièrement utile pour S'amarrer aux bouées d'amarrage être. Trois systèmes sont disponibles :
La fourchette de prix et la qualité des produits varient fortement : de la simple pince de ligne à environ 13 euros, qui se fixe à la gaffe à l'aide de colliers de serrage, au luxueux "Hook & Moor" renforcé de fibres de carbone et doté de roulements à billes à environ 250 euros. Nous sommes impatients, mais restons sceptiques. Seul un test pratique pourra montrer si ces innovations sont vraiment utiles ou si elles ne sont convaincantes que sur le papier.
env. 55 euros >>. disponible ici
Le Boatasy Hooklinker possède un support en plastique dur jaune qui se fixe autour d'une gaffe à l'aide de vis. Le support s'est bien adapté à notre gaffe de test avec un diamètre de tube de 30 millimètres, mais il est suffisamment flexible pour s'adapter à des tubes plus faibles. Le contenu de la livraison est surprenant, car pour un prix d'achat raisonnable (environ 55 euros), il y a même une lampe de poche pour trouver la muraille même la nuit. Le mousqueton est bien fixé dans son support, il n'y a donc aucun risque qu'il tombe au premier contact. Avec son ouverture de 45 mm, il se fixe facilement à n'importe quel anneau, mais il atteint ses limites avec les grandes lampes de ponton. En fonction de l'utilisation, le mousqueton peut aussi être remplacé par la poulie de ligne GHook, qui se clipse dans les lignes de guidage tendues entre le piquet arrière et le ponton.
environ 63 euros
Le crochet d'amarrage type 201 de Kong (env. 63 euros), originaire d'Italie, n'est pas léger (550 grammes) en raison de ses grandes dimensions, mais il peut être accroché derrière des taquets plus épais grâce à une ouverture de 55 mm du loquet. Il est très stable et résiste (selon le fabricant) à une charge de traction de 2,4 kN. De plus, ce modèle ne nécessite pas de ferrure de maintien côté gaffe - la gaffe est simplement insérée dans l'œil extérieur de l'étrier en acier inoxydable. La traction sur la ligne d'amarrage (jusqu'à 23 mm d'épaisseur) maintient le crochet sur la gaffe et ouvre en même temps le loquet. Si le crochet est placé sur la fixation côté terre, il se referme automatiquement en tirant le crochet de bateau vers l'arrière.
C'est un bon concept. Le seul inconvénient est que le loquet est toujours à moitié ouvert lorsque l'anneau de retenue se trouve au-dessus du bateau. La force de gravité tire alors l'étrier de déclenchement vers le bas et le doigt s'ouvre. Un avantage évident de cette technique de serrage est que le mousqueton peut être rapidement remis en service après une tentative ratée. Les deux autres gaffes avec mousqueton doivent être récupérées et fixées à nouveau. Au lieu de cela, il suffit ici de réinsérer la gaffe dans l'œil de l'étrier et de la tendre en tirant sur la corde. Avec un peu d'entraînement, il est également possible de desserrer le mousqueton de cette manière, sans devoir quitter le bateau.
environ 46 euros
Le modèle de type 16 (env. 46 euros), nettement plus petit mais de fabrication tout aussi solide, provient également de Kong. Mais il s'agit ici d'un mousqueton ordinaire qui possède deux rainures fraisées sur l'étrier à déclic afin qu'il puisse être glissé en position ouverte dans la ferrure de retenue qui est fixée à la gaffe par des vis à tôle. Malgré ses dimensions légèrement plus petites (160 mm au lieu de 200 mm), le mousqueton possède une ouverture de 30 mm. Comme le crochet est fixé dans son rail uniquement par le ressort du mousqueton, il peut arriver plus rapidement que l'anneau glisse lorsqu'on le "pique".
environ 40 euros
Un mousqueton peut certes être fixé rapidement, mais il faut toujours le décrocher sur le ponton au moment d'appareiller. Pour ceux qui préfèrent une ligne qui peut être larguée rapidement sur le slip, un enfileur de ligne est une variante plus pratique. Nous avons essayé trois systèmes de ce type.
Le premier modèle d'Osculati (environ 40 euros) est livré avec un tube en aluminium extensible (1,05 à 2,45 m). L'embout en polymère spécial résistant donne une impression de légèreté et de stabilité. Avec une ouverture de 52 mm, il permet d'enfiler des lignes autour de taquets très larges. Pour les anneaux, le croissant profond oblige à piquer par le bas et à tourner ensuite l'anneau. Après l'accrochage, le clip rouge se ferme et s'enclenche sur le support opposé en tirant le crochet vers le haut. En se rétractant, la corde attachée s'enroule autour de l'anneau ou du taquet.
Un système qui fonctionne parfaitement. Seul bémol : l'ouverture pour la ligne est si petite qu'elle ne permet d'insérer que des lignes fines comme celle qui est fournie. Elle est passée autour du taquet en tant que ligne pilote, et ce n'est qu'ensuite que l'amarre correcte peut y être attachée et suivie. Mais celle-ci ne peut pas être trop épaisse, sinon le bout d'écoute est trop gros pour passer à travers l'œil d'un taquet - ce qui nécessite alors un saut sur le ponton, ce que l'on souhaite éviter.
environ 13 euros
Le "Jolly Hooker" est une alternative très bon marché (environ 13 euros), qui donne une impression de fragilité avec son corps en plastique coulé noir, mais qui s'avère très stable dans la pratique. Avec une solide fixation à vis, il s'adapte à chaque gaffe et possède une ouverture de 70 mm. La ligne de 1,90 m fournie est une ligne pilote, mais l'œillet est suffisamment grand pour permettre l'insertion directe de grosses cordes d'amarrage.
environ 150 euros >>. disponible ici*
La "Mercedes" des enfileurs de lignes est l'hameçon Hook-and-Moor, qui a fait ses preuves. Il dispose d'une tête renforcée par des fibres de carbone et est monté sur un tube en aluminium ovale et réglable (1,00 à 1,80 m). Le prix est certes nettement plus élevé (environ 150 euros), mais la qualité de fabrication et la complexité du développement font que cet hameçon joue dans une toute autre ligue. Chaque détail semble stable, bien pensé et de grande qualité. Avec une ouverture de 45 mm et une forme annulaire - en comparaison avec les concurrents en forme de croissant - le crochet est suffisamment profond pour s'enrouler autour de tous les taquets courants. Le mécanisme d'enfilage est monté sur roulement à billes. Un étrier spécial en acier inoxydable maintient la ligne d'amarrage, qui devrait toutefois disposer de préférence d'un œil épissé, car les nœuds pourraient gêner l'enfilage.
environ 17 euros
Le dernier modèle de Sailmatic n'aide certes pas à passer un cordage, mais à l'amarrer sur un taquet ou un bollard. Il est non seulement bon marché (environ 17 euros), mais aussi très simple : entièrement fabriqué en caoutchouc, il se glisse sur une gaffe et se fixe à l'aide de deux serre-câbles. Une ligne d'amarrage avec un œil épissé ou une palangre est placée sur la pointe du crochet de bateau et la partie inférieure de l'œil est tirée dans la pince en caoutchouc. De cette manière, la pince maintient l'œil ouvert, qui n'a plus qu'à être placé sur un point d'attache côté ponton.
Quel que soit l'accessoire choisi par le skipper, tous les modèles se sont avérés fonctionnels et suffisamment solides lors du test, mais certaines solutions peuvent être plus adaptées que d'autres à un lieu d'amarrage particulier. Les plus appréciées lors du test étaient les gaffes de Crochet & Marais et la pince de ligne de Sailmatic. L'un parce qu'il est particulièrement bien pensé - l'autre parce qu'il est aussi simple que génial.