Hauke Schmidt
· 08.04.2024
L'un des grands avantages des batteries au lithium est que la capacité nominale peut être utilisée presque entièrement sans endommager l'accumulateur. Alors qu'une batterie au plomb ne devrait pas être déchargée à plus de la moitié de sa capacité indiquée pour une longue durée de vie, ce taux peut atteindre 90 % avec le lithium.
Si, lors de la conversion de la technique au plomb, on remplit l'espace utilisé jusqu'ici avec des accumulateurs au lithium, la quantité d'énergie utilisable est presque doublée. Le bateau peut ainsi rester beaucoup plus longtemps sans courant de quai. Avec les batteries au plomb, il est courant d'augmenter la capacité en connectant plusieurs blocs en parallèle. C'est également possible avec la plupart des systèmes au lithium. La très faible résistance interne des accumulateurs exige toutefois plus de soin, ainsi les sections des câbles entre les blocs doivent correspondre à celles des lignes d'alimentation afin que les accumulateurs soient chargés de manière uniforme. En outre, les lignes d'alimentation doivent être raccordées en diagonale, c'est-à-dire que la ligne positive est reliée au premier accumulateur du banc et la ligne de masse au dernier, ou inversement, voir le schéma. L'un des risques du montage en parallèle est le BMS.
Si l'un des blocs est déconnecté par son BMS, on ne remarque rien dans un premier temps. Mais les autres batteries sont beaucoup plus sollicitées et leur capacité est également insuffisante. C'est pourquoi il faudrait au moins utiliser des systèmes avec Bluetooth, ce qui permet de contrôler les différents accumulateurs via une application. Comme les batteries LiFePO4 pèsent à peine la moitié des batteries au plomb, il est préférable de choisir d'emblée un accumulateur d'énergie plus grand. Si l'on a besoin de courants élevés pour un inverseur ou le guindeau, il faut tenir compte de la capacité du BMS.