Les jumelles pour le bateau ont aussi leur place sur le bateau. Personne n'emporte volontairement un monstre de près de deux kilos sur la terre ferme, uniquement pour admirer des curiosités. D'autant plus si le voyage vers le bateau charter se fait en avion, où chaque gramme de bagage compte.
Si l'on ne veut pas pour autant renoncer à une optique de qualité, on opte pour des jumelles 10 x 42, plus fines et plus légères, qui permettent de se rapprocher de manière fiable de choses lointaines, aussi bien à bord que lors d'une excursion à terre. Autrefois, ces optiques - généralement moquées comme des jumelles de forestier - n'étaient tout simplement pas assez résistantes à la mer. Faute de remplissage d'azote, les lentilles et les prismes s'embuaient rapidement et le traitement appliqué sur les surfaces des verres était principalement adapté au spectre des couleurs à terre. En clair : alors que les teintes maritimes étaient et sont toujours favorisées pour les verres marins, les teintes vertes ou terrestres étaient au premier plan pour les produits destinés à l'utilisation terrestre. Entre-temps, tous les fabricants ont inscrit dans leur cahier des charges une fidélité maximale aux couleurs.
En matière de buée, d'étanchéité et de robustesse, les jumelles minces, qui fonctionnent généralement selon le principe dit de l'arête en toit, ont également suivi le mouvement. Le test de sept marques de jumelles permet de savoir si elles sont à la hauteur des mers et quel fabricant propose le meilleur produit. La fourchette s'étend d'un peu moins de 270 euros pour le Monarch de Nikon à près de 900 euros pour le Conquest de Zeiss.