Lifehacks10 conseils pour la période de l'hivernage

Michael Rinck

 · 25.12.2024

En hibernation. Durant la saison sombre, le bateau est rangé à terre, bien protégé, et les premiers préparatifs pour la saison à venir commencent déjà.
Photo : Nico Krauss und Jochen Peschke
Lifehacks de l'hiver
En hiver, le bateau doit être bien emballé et protégé contre l'humidité et la moisissure à terre. Voici des conseils pratiques pour sécuriser la bâche, pour éviter les taches sur les coussins et pour le nettoyage et l'entretien.

Lifehack d'hiver 1 : Le marquage de couleur indique comment la bâche doit être posée sur le bateau.

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

En hiver, notre bateau est entreposé en plein air et protégé des intempéries par une bâche. Le vent et les rayons UV mettent la couverture à rude épreuve, il faut donc un matériau très robuste. Les toits mobiles en bâche de camion solide sont idéaux, ils durent de nombreuses années et résistent même aux fortes tempêtes hivernales. En raison de son poids élevé, il est difficile de tirer une telle bâche d'un seul tenant sur le bateau, et encore moins de la ranger au printemps. C'est pourquoi nous avons fait fabriquer une bâche en trois parties. Les différentes sections se chevauchent, ce qui permet d'obtenir une bâche quasiment étanche. Pour ne pas avoir à tâtonner lors de la mise en place de la couverture, nous avons fait entourer l'ourlet de chaque partie de bandes rouges et vertes. Ce marquage permet de savoir d'un coup d'œil où se trouve le côté bâbord et le côté tribord de la section et dans quel sens celle-ci doit être posée sur le bateau.

Edgar Ohnmacht, Tolk


Lifehack d'hiver 2 : Couverture parfaite

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

Pour protéger le bateau dans un entrepôt à ciel ouvert, il convient de le recouvrir d'une bâche. Souvent, le mât est utilisé comme barre faîtière. Les ferrures de barre de flèche créent ainsi facilement des zones de frottement qui doivent être péniblement rembourrées. De plus, si la pente du toit est trop faible, des dépressions se forment. C'est pourquoi nous utilisons une construction auxiliaire en tuyaux d'évacuation. Cette structure ancrée au mât permet d'atteindre facilement la pente de toit souhaitée. Les tuyaux sont stables, modulaires et peuvent être adaptés de manière flexible aux conditions à bord.

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Hans Steiner, Berlin


Lifehack d'hiver 3 : Vissée pour que la bâche tienne

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

Pour ancrer la bâche, nous utilisons le système suivant : les haubans latéraux sont fixés à la barre de pieds. Pour ce faire, nous passons des cordes courtes avec un nœud en huit à l'extrémité, de l'intérieur vers l'extérieur du liston. Tous les trois speigatt, nous plaçons une rondelle de bois percée et y enfonçons une solide vis mécanique. De l'extérieur, une autre plaque de bois et un écrou suivent. L'ourlet de la bâche présente des œillets qui sont enfilés sur les filets. La bâche est ensuite fixée à l'aide d'un autre écrou.

Jürgen Kruse, Grömitz


Lifehack d'hiver 4 : Meilleure ventilation avec une barre transversale

Photographe : Peschke, JochenPhotographe : Peschke, Jochen

Pour renforcer la circulation de l'air, nous ne tendons pas la bâche d'hivernage directement vers la coque, mais utilisons un cadre auxiliaire composé de barres longitudinales et transversales. Les barres transversales à l'avant et à l'arrière empêchent les lattes longitudinales de frotter contre le bordé. En même temps, les ouvertures d'aération entre la coque et la bâche s'agrandissent considérablement grâce au plan rectangulaire. Pour éviter que la structure n'oscille, même par vent fort, elle doit être bien haubanée au chevalet ou à la remorque.

Günter Singer, Hopfen am See


Lifehack d'hiver 5 : Structure de toit en tube PVC

Photographe : Jochen PeschkePhotographe : Jochen Peschke

Pour que le bateau soit bien protégé contre les intempéries en hiver, j'étends une bâche. Celle-ci est posée sur une structure de toit qui permet à l'eau de s'écouler et offre une stabilité suffisante même par grand vent. Comme entretoise diagonale, j'utilise des lattes de toit qui se dressent sur le pont comme des élagueurs, mais qui supportent le faîte du toit au lieu du grand arbre. Selon la longueur du bateau, il devrait y en avoir cinq à dix, qui sont fixées au rail de pied avec des colliers de serrage. J'utilise des tuyaux d'écoulement comme faîtière. L'avantage : grâce à l'arrondi, la bâche repose bien sans arêtes vives, et en été, la construction peut être démontée pour gagner de la place. J'ai percé un trou à travers l'extrémité de chaque tuyau pour y insérer une cheville. Ainsi, le faîtage en PVC reste en place, mais peut être démonté facilement et rapidement au printemps : il suffit de retirer les chevilles à l'aide d'une pince et le tour est joué.

Frank Geretshauser, Wenzendorf


Lifehack d'hiver 6 : Belle bande

Photographe : Jochen PeschkePhotographe : Jochen Peschke

L'automne dernier, la passe d'eau de notre Bavaria 32 n'a pu être nettoyée qu'au prix d'un long travail. Pour nous épargner ce travail à l'avenir, nous avons recouvert cette zone d'une bande de film blanc adaptée au printemps. La saleté n'adhère pas au film lisse et autocollant que chaque agence de publicité peut découper. Si la longueur ne suffit pas, il suffit de coller plusieurs bandes l'une après l'autre.

Egbert Ohlow, Ratekau


Lifehack d'hiver 7 : Entretoises bon marché

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

En hiver, il est préférable d'entreposer les coussins de couchette au chaud et au sec dans la cave ou le grenier de la maison. Tout le monde ne dispose pas de suffisamment de place pour cela ou ne souhaite pas transporter plusieurs chargements de mousse en automne et au printemps. C'est pourquoi les coussins restent souvent à bord. Par temps humide, il y a toutefois un risque que de l'eau de condensation s'accumule sous les coussins de couchette et que des taches de moisissure se forment. Quelques bouteilles en PE T vides permettent de contourner le problème. Pour cela, il suffit de placer une couche de bouteilles sur la surface de couchage, de manière à ce que les récipients soient espacés d'environ 40 centimètres. Ainsi, la mousse est creuse et bien ventilée. Pour améliorer encore l'aération, les différentes pièces de rembourrage sont empilées les unes sur les autres avec une autre couche de bouteilles de manière à ce que la mousse ne touche nulle part le bord ou les aménagements, même sur les côtés.


Lifehack d'hiver 8 : Pot de peinture avec support de pinceau

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

La peinture ne doit pas être appliquée directement à partir du pot, car les solvants s'échappent alors. De plus, de la poussière pénètre alors rapidement dans le pot et salit la peinture. Nous versons donc la quantité nécessaire dans un récipient spécial que nous avons découpé dans un bidon vide. Le récipient en plastique est alors ouvert suffisamment pour que l'on puisse facilement atteindre la peinture avec le pinceau. Grâce à la poignée, le récipient peut être tenu en toute sécurité d'une seule main et il n'y a pas de risque de renverser du vernis. Le bec verseur du bidon sert en outre de support au pinceau.

Anni Brucks, par e-mail


Lifehack d'hiver 9 : Comment la visseuse sans fil et la brosse enlèvent même la saleté la plus tenace

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

Nettoyer rapidement le pont souillé, même dans les moindres recoins ? - Nous avons trouvé la solution : Nous avons fixé une petite brosse ronde dans une visseuse sans fil tout à fait normale. Pour cela, la brosse de nettoyage la plus circulaire possible a simplement besoin d'une sorte de manche qui s'adapte à la perceuse. Nous avons utilisé pour cela un court tube de cuivre qui se trouvait dans la boîte à outils, un rondin devrait tout aussi bien fonctionner. Il est important que la connexion entre la brosse et le manche soit durable, c'est pourquoi nous avons collé le tube avec de la résine époxy. Ensuite, on peut procéder exactement de la même manière qu'avec un accessoire de perçage habituel. La forte rotation assure un bien meilleur nettoyage que celui qui serait possible à la main. De plus, cette idée de nettoyage est économique. Outre la vitesse de rotation variable, il est également possible d'utiliser des brosses de nature différente ou de taille différente. Ainsi, le système peut être adapté au type de surface, mais aussi à l'espace disponible.


Lifehack d'hiver 10 : Il est temps que les choses changent

Photographe : J. PeschkePhotographe : J. Peschke

Une fois le mât installé, il faut le nettoyer et l'entretenir. La saleté s'accumule rapidement, en particulier dans les filets des ridoirs, ce qui entraîne une détérioration du filetage lors de la rotation sous charge. Il suffit de dévisser, de nettoyer, de graisser et de revisser. Pour que le travail soit plus rapide, nous avons plié un crochet en fil de fer qui permet de dévisser les ridoirs à l'aide d'une visseuse sans fil (une clé Allen fait aussi l'affaire). Cela permet de gagner un temps précieux.

Meinert Matzek, Hambourg


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