La plupart des remorques sont en acier, qui est galvanisé pour être protégé contre la corrosion. Avantage : bon marché et facile à souder, même en cas de réparation. Lorsque chaque kilogramme compte pour la charge remorquée, l'aluminium est une alternative. Des épaisseurs de matériau plus importantes et l'anodisation ou la peinture nécessaire réduisent l'avantage de poids - pour un prix nettement plus élevé. L'acier inoxydable offre la meilleure protection contre la corrosion, mais il est le plus cher et, comme l'aluminium, plus difficile à souder. En cas de réparation, cela limite le choix des ateliers appropriés.
Les appuis latéraux ne servent qu'à stabiliser le bateau sur les côtés, il ne doit pas reposer avec sa charge sur eux - ils pourraient se casser ou s'enfoncer dans la coque. C'est pourquoi il est préférable d'utiliser des supports de grande surface plutôt que des rouleaux en caoutchouc, par exemple. La charge principale doit être supportée par la quille. Des surélévations latérales et une surélévation avant facilitent la mise à flot lors du remorquage et empêchent le bateau de glisser sur la route. Conseil : si le bateau est laissé très longtemps sur la remorque, par exemple pendant l'hivernage, placer une couche intermédiaire perméable à l'air, comme un non-tissé, entre le bateau et le support - sinon, l'humidité dans le rembourrage pourrait provoquer de l'osmose.
La charge remorquable autorisée freinée/non freinée est indiquée sur le permis de circulation. Dans les situations dangereuses, une remorque freinée est nettement plus sûre qu'une remorque non freinée. De plus, le frein à main monté facilite considérablement certaines mises à l'eau. Attention : ne pas laisser le frein à main serré pendant les longues périodes d'immobilisation, les tambours de frein pourraient rouiller.
Il existe des versions à 13 pôles (modernes) et à 7 pôles. Par sécurité, se munir d'un adaptateur.
Les attelages à boule sont autorisés jusqu'à 3,5 tonnes, au-delà, il faut utiliser des attelages à mâchoire. La boule doit être légèrement graissée, ce qui réduit l'usure de l'attelage et évite les bruits de frottement désagréables.
Doit être fixé au véhicule, de préférence dans un œillet supplémentaire (obligatoire en Hollande). Si la remorque se détache, cela entraîne le frein de la remorque.
Un must pour des charges d'appui de 50 à 100 kilos ! Sinon, les manœuvres manuelles ainsi que l'attelage et le dételage ne sont guère réalisables. La charge d'appui autorisée est déterminée par les indications figurant sur les papiers du véhicule et de la remorque, la valeur la plus faible étant retenue. Elle devrait être exploitée au maximum pour un meilleur comportement routier. La charge verticale doit être ajoutée au poids total du véhicule tracteur. Pour tracter la remorque, tourner la roue d'appui à fond vers le haut et bloquer la broche avec un taquet pour éviter qu'elle ne se desserre d'elle-même. La roue doit toujours être légèrement orientée vers la droite dans le sens de la marche. Si la remorque se détache, elle roule ainsi sur le côté de la route et non dans la circulation en sens inverse.
A partir d'un poids total autorisé de 750 kilogrammes, les remorques doivent disposer de deux cales. Mais elles sont également conseillées pour les remorques plus légères, car ces remorques ne sont généralement pas freinées. Les cales en plastique peuvent rapidement vieillir et devenir cassantes sous l'effet des rayons UV, et ce sont souvent les supports qui cassent en premier, puis les cales elles-mêmes. Ces deux éléments ne coûtent pas cher, il convient donc de les vérifier régulièrement et de les remplacer si nécessaire.
Deux essieux répartissent mieux la charge, surtout sur les pneus, qui s'usent moins vite et n'atteignent pas aussi rapidement leur limite de charge. Les remorques à deux essieux sont toutefois beaucoup moins faciles à manœuvrer à la main que les remorques à un essieu, car les deux paires de pneus ont des rayons différents et travaillent l'une contre l'autre, ce qui entraîne beaucoup de frottement sur la route. C'est pourquoi, lors des manœuvres manuelles, la roue avant doit être soit rentrée soit sortie au maximum, de sorte que l'une des deux paires de pneus offre le moins de résistance possible.
A partir d'une largeur de remorque de 2,10 mètres, la remorque doit être équipée de chaque côté d'un feu de gabarit blanc dirigé vers l'avant et d'un feu de gabarit rouge dirigé vers l'arrière. Les remorques de plus de six mètres de long doivent être équipées sur les côtés de projecteurs jaunes non triangulaires agissant latéralement. Pour ces remorques - mises en circulation à partir de 1994 - des feux de position latéraux jaunes sont également obligatoires !
Comme le véhicule tracteur, la remorque doit être équipée à l'arrière de feux arrière, de feux stop, de clignotants, d'un feu antibrouillard arrière, d'un éclairage de la plaque d'immatriculation et de deux catadioptres en bon état de fonctionnement. Les plaques d'immatriculation lumineuses ne nécessitent pas d'éclairage supplémentaire, mais elles ne doivent pas être confondues avec des plaques réfléchissantes.
Avec peu d'investissements, il est possible d'améliorer considérablement la sécurité de la conduite d'un attelage. 5 aides intelligentes pour les remorques dans la galerie de photos