Une nouvelle concurrence de taille pour les leaders du marché Lagoon et Fountaine Pajot : les spécialistes français du catamaran Nautitech lancent avec le nouvel Open 40 une offensive attrayante et innovante dans le domaine des multicoques de croisière relativement petits et donc adaptés à la propriété.
La construction de Marc Lombard et Frank Darnet se caractérise par un look très anguleux, avec des chinoises dans les coques et des étraves pliées, ce qui renforce la tendance générale dans la construction de catamarans. L'aspect agressif avec beaucoup de coins, d'angles vifs et de lignes tendues correspond parfaitement à l'esprit du temps.
Les postes de pilotage du Nautitech Open 40, situés loin à l'arrière, de part et d'autre de la coque et en position abaissée, sont particuliers et inédits. Le barreur y est assis et travaille à l'abri, mais à un niveau très bas - à comprendre dans l'espace. Les doubles postes de pilotage sont une spécialité de l'entreprise Katbauer de Rochefort, sur la côte atlantique française. Sur de nombreux types de leur gamme, ils proposent la disposition avec deux roues sur le côté en option, sur l'Open 40, elle reste standard. Un poste de pilotage surélevé sur le côté n'est pas prévu.
Le concept de gréement est également nouveau. Au départ du chantier naval, un dispositif d'auto-vireur pour le foc est monté sur le cata. Le mât du 40 est donc un peu plus à l'arrière que celui des anciens modèles de Nautitech. En option, le bateau peut être équipé d'un Code Zero enroulable ou d'un gennaker. Pour cela, un beaupré fixe est installé entre les étraves.
Comme pour les catamarans de croisière de cette taille, c'est le client qui décide de l'aménagement intérieur du Nautitech Open 40, avec trois ou quatre cabines. Dans la version standard avec quatre chambres au total et une grande salle de bain par coque, le nouveau Nautitech coûte 354.380 euros. Pour la version propriétaire avec trois cabines, il faut compter 371.220 euros.