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Bien assuré pour la saisonPourquoi une comparaison des conditions vaut toujours la peine

Bien assuré pour la saison : pourquoi une comparaison des conditions vaut toujours la peinePhoto : Pantaenius
Pourquoi il vaut toujours la peine de comparer les conditions
Avez-vous déjà lu des conditions d'assurance, la main sur le cœur ? Pourtant, les petits caractères cachent souvent plus d'une mauvaise surprise. Nous vous montrons ce qui est important.

Les conditions d'assurance ne font pas forcément partie des lectures préférées autour du bateau. Pourtant, tant les propriétaires que les skippers occasionnels prennent parfois des risques considérables s'ils ne tiennent pas compte des petits caractères. Mais que comparer exactement ? Le mieux est de comparer les conditions de casco, car les polices d'assurance bateau sont de loin un produit standard. Contrairement à ce qui se passe par exemple dans le domaine de l'automobile, les différences sont immenses. Il est donc difficile de comparer uniquement sur la base du montant. En revanche, les conditions de responsabilité civile sont standardisées en de nombreux points par des dispositions légales. Néanmoins, il existe ici aussi des différences au niveau des exclusions, par exemple pour l'assurance responsabilité civile des skippers.

Comment commencer à examiner les documents ? La fiche d'information sur le produit fournit un premier point de repère. Mais pour se faire une véritable idée du contenu de l'assurance, il est malheureusement impossible de faire l'impasse sur les conditions proprement dites. Dirk Hilcken de Pantaenius explique quels sont les quatre points auxquels vous devez être particulièrement attentif :

  • Objet de l'assuranceQu'est-ce qui est assuré, où et contre quoi ?
  • ExclusionsQu'est-ce qui n'est pas assuré ?
  • Valeur d'assuranceQuelle est la somme versée ?
  • ObligationsQuelles sont les obligations de l'assuré ?

Objet de l'assurance : un seul bateau ?

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Les conditions d'assurance précisent tout ce qui est couvert par la police. S'il manque des éléments essentiels, tels que la machinerie, l'équipement ou l'inventaire, les propriétaires devraient réfléchir attentivement à l'adéquation de l'assurance à leurs besoins : "Les annexes ou les remorques permanentes associées au bateau devraient notamment être couvertes par l'assurance. Pour les bateaux neufs, il convient en outre d'accorder une attention particulière à la couverture du moteur et de la machinerie", explique Hilcken. Les personnes qui pratiquent la pêche ou qui font des excursions de plongée ambitieuses devraient vérifier si les conditions permettent d'inclure l'équipement correspondant, car celui-ci ne fait généralement pas automatiquement partie du bateau.

yacht/M4809553Photo : Pantaenius

Exclusions : Consultez les détails !

"Lorsqu'il s'agit d'exclusions, les propriétaires de yachts doivent être particulièrement attentifs", explique Hilcken. "Un exemple : l'usure ou l'usure normale sont en principe exclues de la couverture d'assurance casco. Mais qu'en est-il des dommages consécutifs ?" Dirk Hilcken explique : "Si le mât se brise à cause d'un ridoir endommagé ou d'un mauvais sertissage du ridoir, la rupture du mât est un dommage consécutif. Il en va de même pour un passage de bord corrodé qui fait qu'un bateau à moteur prend de la profondeur. Contrairement à Pantaenius, de nombreux prestataires ne couvrent pas de tels dommages consécutifs". Il convient donc de vérifier précisément quelles sont les exclusions et à quels sinistres concrets elles se rapportent.

La prudence est de mise lorsque les exclusions sont formulées de manière peu pratique ou qu'il s'agit de paragraphes dits "élastiques", qui laissent une grande marge d'interprétation : "Si la police exclut le mouillage au large ou parle d'exclusions relatives à l'inaptitude initiale à la navigation, on ne peut guère s'attendre à un règlement sans problème en cas de sinistre. Ce n'est que si je peux vraiment comprendre les exclusions et que, dans l'idéal, un glossaire définit précisément ce qu'elles signifient, que je peux juger si les conditions entrent en ligne de compte ou non".

Valeur d'assurance : une taxe fixe est un atout

Lors de la conclusion d'une assurance casco, il est important de comprendre dans les conditions d'assurance les différentes réglementations en cas de dommage partiel et en cas de perte totale du bateau. Les dommages partiels devraient être réglés de manière à ce que les dommages partiels soient réglés sans déduction de la valeur vénale jusqu'à concurrence de la somme d'assurance convenue.

Le terme "taxe fixe" est souvent utilisé en rapport avec les pertes totales. Il suggère que c'est le cas : En cas de perte totale, la valeur à neuf du navire est payée. Mais ce n'est que si la taxe fixe est formulée dans les conditions comme une véritable assurance valeur à neuf que le propriétaire reçoit réellement le remboursement de la somme assurée sur laquelle il a payé des primes pendant des années - sans déduction de la valeur actuelle.

Obligations de l'assuré : Obligations de l'assuré

Celui qui signe un contrat d'assurance s'engage à respecter certaines règles de comportement en cas de sinistre. Les deux plus importantes : l'obligation de déclarer immédiatement et les mesures visant à réduire les dommages. "De nombreux preneurs d'assurance omettent de déclarer immédiatement un sinistre à leur assurance", rapporte Hilcken. Exemple : "Un client déclare un échouage. L'expert constate également des dommages dus à un échouage antérieur que le propriétaire a jugé trop mineur pour le déclarer. Il faut maintenant faire le calcul pour savoir quel dommage est ancien et quel dommage est nouveau".

Il n'est pas toujours évident de savoir si un dommage est grave ou comment éviter des dommages consécutifs. C'est pourquoi Pantaenius insiste toujours sur la nécessité de contacter immédiatement l'assurance, "en cas d'urgence, via notre numéro d'appel d'urgence 24h/24 et 7j/7, afin que nous puissions prendre les mesures qui s'imposent. Mais ne rien faire est la pire des décisions", conclut l'expert en assurances.

Aussi arides soient-elles : lisez les conditions et posez des questions en cas de doute ! Cela prend rarement plus d'une demi-heure et, selon Dirk Hilcken : "Après tout, vous n'achetez pas non plus un bateau sans avoir regardé sous les planches du plancher".

yacht/M4809554Photo : Christan Beeck